Maxime Blasco. Caporal-chef, 52e soldat français tué au combat au Sahel depuis 2013 dans les opérations antijihadistes Serval puis Barkhane

Il s’appelait  Maxime Blasco. Caporal-chef, il est le 52e soldat français tué au combat au Sahel depuis 2013 dans les opérations antijihadistes Serval puis Barkhane.

Le caporal-chef Maxime Blasco est mort au combat, vendredi 24 septembre, lors d’une opération au Mali contre un groupe terroriste armé.

De ce tireur d’élite de 34 ans caporal-chef du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces, en Isère, on sait qu’il était pacsé, père d’un enfant, qu’il s’était engagé chez les chasseurs alpins en août 2012. Qu’il se distinguait déjà par son excellent état d’esprit et ses compétences. Puis qu’il fit ses preuves sur le terrain en République centrafricaine, au Tchad et au Sénégal en tant que tireur de précision. Que sa précision et son sang-froid lui valurent moult récompenses. Qu’il reçut à trois reprises la Croix de la Valeur militaire avec étoile de bronze pour ses services exceptionnels au sein de l’opération Barkhane. Qu’il fut ensuite décoré de la Croix de la Valeur militaire avec Etoile de Vermeil, en juin 2019, après avoir été rapatrié en France avec une blessure au dos et de multiples fractures vertébrales. Qu’il fut décoré de la médaille militaire par Emmanuel Macron en juin dernier, pour la valeur exceptionnelle de ses services.

Ce tireur de précision puis tireur d’élite du GCM, groupe commando montagne, sauva la vie d’un pilote d’hélicoptère et d’un chef de bord lors d’une action de feu d’une rare intensité dans la nuit du 13 au 14 juin 2019 au Sahel : lors de cette opération, malgré de graves blessures et la proximité immédiate des ennemis, il n’hésita pas à extraire le pilote ainsi que le chef de bord, blessés et encastrés dans l’aéronef en feu, à les traîner jusqu’à une zone dégagée sur près de cinquante mètres puis, toujours sous le feu ennemi, à les arrimer par une manœuvre de fortune sur un hélicoptère Tigre venu en renfort avant de s’accrocher par la seule force des bras au train d’atterrissage : La douleur a envahi mon corps. Je ne me sentais pas prêt à bouger mais rapidement en voyant les flammes, j’ai compris que si je restais là, c’était fini, avait-il témoigné, le bas du visage recouvert d’un masque, dans une interview sur France 2 le 11 juillet 2020.

Il est mort pour la France, dans l’accomplissement de sa mission. Le ministère des Armées a annoncé via un communiqué sa mort au combat au cours d’une opération de reconnaissance et de harcèlement conduite par la force Barkhane.

Il venait de se déployer au sol, avec les membres de son commandos, après la détection d’un groupe armé terroriste par un drone Reaper. Mais ils ont été pris à partie à courte distance  par les terroristes. Selon l’état-major des armées, il a été touché par un tireur embusqué, qui a été neutralisé par les commandos. Très grièvement blessé, il n’a pas survécu. L’affrontement a eu lieu dans le Gourma malien, au Sud-Est du village de N’Daki, dans la région de Gossi, à proximité de la frontière avec le Burkina Faso.

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1 Comment

  1. Repose en paix camarade.
    Des contingents russes de la societe Wagner vont progressivement prendre le relais.Ils auront les mains libres par rapport a l ONU et ses theories sur « les droits de l homme ».

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