Pour punir le Président de la confédération helvétique, l’Elysée a annulé une invitation, au motif qu’il a acheté des avions F35 américains plutôt que les rafales français.
La France dément.
C’est alors qu’apparaît la subtilité.
D’abord, les cartons d’invitation n’avaient pas été envoyés et aucun rendez-vous n’était fixé.
Subtil certes, mais maladroit!
On en fait des tonnes et finalement c’est une tempête dans une tasse de chocolat … suisse!
En réalité, la visite était bien programmée.
Il ne restait qu’à l’inscrire dans les éphémérides.
Au moment de la proposition, en novembre, les Suisses envisageaient de renouveler leurs avions de chasse.
Ils avaient bien choisi le Rafale.
SAUF qu’entre temps, Joe Biden s’est rendu sur le lac Leman.
En fait, Joe Biden s’est rendu à Bruxelles pour le sommet de l’OTAN.
Ensuite à Genève pour un sommet avec Poutine, lequel a passé 3 heures avant d’entrer dans sa datcha.
Joe a pris son temps: 48 heures, lentement, à son rythme.
Il en a profité pour faire une visite de courtoisie au président suisse.
Il lui a proposé le F35 et le bon de commande!
Il fallait juste signer.
Aussitôt fait!
Et voilà les Suisses encombrés d’un avion dont l’entretien est ruineux!
Mais surtout que le plus petit informaticien peut clouer au sol en cliquant sur un bouton.
La classe politique suisse est en émoi face à ce choix incongru.
Aussi quand les australiens refusent les sous-marins, il y a de quoi être furieux.
Mais ils agissent au nom de leur intérêt national.
Et si Jean-Yves Le Drian râle et si les ambassadeurs plient bagage, rendons-nous à l’évidence:
L’offre américaine était alléchante.
A titre d’exemple:
La France s’apprête à leur vendre une Peugeot Diesel avec des délais de livraison reportés de jour en jour, sans compter qu’on leur promettait des options qui ne seront jamais installées, Et le VRP de Washington leur offre à crédit un engin spatial pour aller sur la lune.
Redevenons réaliste;
L’américain leur offre une Roll’s électrique, atomique, avec plein d’applications. En leasing.
La voracité des démocrates américains est sans limite.
36 rafales, c’était très important pour Dassault, alors que le Pentagone ne cesse de fourguer des F35 qui volent comme des fers à repasser.
Le raisonnement ne peut expliquer la volte-face suisse.
Mystérieuse et inavouable.
Les Suisses auraient-ils eu peur de la menace américaine contre les intérêts qui opèrent aux Etats-Unis?
Surtout les banques!
Il importe de savoir que les Suisses profitent de La Défense anti-aérienne de la France.
Ils ne peuvent pas s’entraîner sans utiliser l’espace aérien français.
A se demander ( mais qui se le demande encore) si la France ne serait pas … niaise.
On peut priver de déjeuner et de petits fours le Président suisse, il est clair que la France a du mal à se faire entendre, du mal à se faire comprendre.
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