Cette rencontre sera surtout l’occasion d’amorcer des efforts pour relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré se rendant en Egypte, premier pays arabe à avoir signé la paix avec Israël en 1979, jouant depuis les médiateurs pour mettre fin aux cycles de violence entre Israël et le Hamas et jonglant pour maintenir les relations avec le Hamas, l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas et l’État hébreu.
C’est ainsi qu’une poignée de jours après avoir reçu Abbas, Sissi a rencontré Bennett à Charm al-Cheikh, renouant avec des rencontres au sommet fréquentes[1] jusqu’à la révolte populaire de 2011 en Egypte afin, selon le porte-parole de la présidence, d’évoquer les efforts pour relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, lesquels sont au point mort depuis 2014.
On sait que Sissi, qui avait promis en mai 500 millions de dollars pour la reconstruction dans l’enclave palestinienne, a plaidé cette cause, alors justement que Yaïr Lapid venait de proposer d’améliorer» les conditions de vie des Gazaouis en échange d’un engagement au calme du Hamas, projet qui sous-entendait le soutien et l’implication des partenaires égyptiens et leur habileté à parler à toutes les parties impliquées.
Les discussions entre Bennett et Sissi ont aussi porté sur le programme nucléaire iranien et le domaine énergétique, l’Egypte recevant d’Israël depuis 2020 du gaz naturel d’Israël qu’elle réexporte vers l’Europe après l’avoir liquéfié.
Ainsi, la visite de Bennett en Egypte marque une étape importante au vu de leur préoccupation commune vis-à-vis de Gaza, ainsi que du projet égyptien de relancer les pourparlers israélo-palestiniens, alors que Sissi ne cache pas la coopération étroite de son armée avec Israël contre le terroriste.
On le voit : la signature en 2020 des Accords d’Abraham a changé la donne.
[1] Hosni Moubarak avait reçu en 2011 Benjamin Netanyahu
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