Joe Biden: Mensonge d’Etat!
Révélation du New-York Times.
Il a enquêté sur le dernier bombardement américain en Afghanistan.
Un tir de drone, qui était censé éliminer un supposé kamikaze, préparant un attentat contre l’aéroport de Kaboul.
D’après le journal, ce serait une bavure.
LES FAITS:
Il y a 15 jours, Daesh envoie un kamikaze au milieu de la foule, à l’entrée de l’aéroport de Kaboul,
C’est un carnage.
182 morts dont 13 militaires américains.
C’est la débâcle dans les rangs de l’armée américaine.
Joe Biden, alors en mauvaise posture, annonce lui-même une nouvelle attaque.
Angoisse générale.
L’Ambassade américaine confirme avec moult précisions la menace crédible.
Le compte à rebours commence.
Et dimanche, un drone élimine un terroriste à l’aéroport.
On sonne le tocsin.
Le pire est évité.
Qui peut prétendre que le Renseignement américain est aveugle et les Etats-Unis impuissants?
Les Généraux précisent qu’il y a eu 2 explosions, à cause des bombes à l’intérieur du véhicule.
Preuve que le chauffeur était bien un terroriste.
Mais les enquêteurs du NYT ont examiné l’épave de la Toyota : il y a un petit cratère autour.
Les bâtiments environnants et la végétation sont intacts.
Les experts concluent qu’il n’y avait pas d’explosifs à bord du véhicule.
Le chauffeur, Zemmari Hamadi, était en fait un chauffeur travaillant pour une ONG qui avait demandé aux Etats-Unis un visa pour fuir les talibans.
L’Amérique devait offrir une autre vie aux 9 membres de sa famille, dont 7 enfants.
Ils ont tous sauté.
La guerre en Afghanistan a fait 160.000 morts.
Alors on se demande en quoi la mort de cet homme serait plus importante?
Parce que ce n’est pas une simple bavure.
Biden annonce, en personne, une attaque imminente, alors que la foule a déjà fui, il dramatise la situation, comme si 182 morts ce n’était pas suffisant.
Les drones cherchent une cible.
Un homme charge des bidons d’eau dans son coffre.
Ça fera l’affaire.
Depuis 20 ans, l’Amérique n’a pas cessé de manipuler l’opinion publique.
Le 11 septembre a suscité toutes sortes de théories du complot.
A QUI LA FAUTE?
Depuis 20 ans, le conspirationnisme s’est nourri d’énormités énoncées par des responsables politiques et mises en scène par les médias.
Les guerres loin de la maison avaient pour seul but d’emporter les élections.
La réalité stratégique s’efface derrière la réalité médiatique.
Aurait-on oublié Colin Powell brandissant sa fiole pour prouver que Saddam Hussein cachait des armes de destructions massives.
Personne n’oubliera Joe Biden annonçant un second attentat à Kaboul qui n’a jamais eu lieu. A l’heure qu’il est, c’est un fait divers.
Imaginez, si Trump avait proféré un tel mensonge!
© René Seror
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