« Une bonne partie majeure de l’âme juive française est à Jérusalem« , nous écrit notre ami le Journaliste Marc Brzustowski duquel Vous aurez compris … qu’il part … aussi. C’est pourquoi avec son aval et non sans un pincement au coeur je partage avec Vous, lecteurs de TJ, ces voeux à notre Journal que Marc aidera à faire vivre à partir de … sa nouvelle adresse: Bonne route à Toi, Cher Marc, PLume de talent et Si Belle personne. SC
« Chère Sarah,
Chère Tribune Juive, car c’est aussi Ton année pour éclore,
Je te présente mes meilleurs vœux de santé, prospérité, bonheur pour ton entourage, ta famille et dans toutes tes entreprises, que je sais fort diversifiées et particulièrement prenantes.
Pas à pas, le dossier s’étoffe avec un passage par l’Agence Juive (Sokhnut Yehudit), lendemain de Rosh Hashana. On ne perd pas de temps.
Ensuite restera la confirmation israélienne de l’éligibilité, le visa et l’avion serait programmé fin novembre. En théorie et si D. veut, comme on dit (Lui veut, c’est nous qui sommes forte tête), il se pourrait que je passe les prochaines fêtes de Hanoukah en Eretz, à Jérusalem. Perspective historique palpitante comme entrée en plat de résistance…
Il y aura beaucoup à faire, y compris pour défendre la communauté juive de France, d’ici ou depuis Israël. On le sait, les institutions dans leur forme napoléonienne surannée ne sont pas adaptées à combattre « l’antisionisme » -tété au sein de leur mère par certaines « nouvelles générations » de Français-. Je ne le dis pas contre elles ou en opposition, mais plutôt dans une perspective de renouvellement, de prise de hauteur, en vue panoramix.
L’antisémitisme est partout, soudain plus présent dans le monde anglo-saxon, après nous avoir touché par au moins douze coups meurtriers. Mais il vise en apparence le droit à la terre et à l’auto-détermination, comme moyen de parachever une extermination réelle ou/et symbolique qu’une armée de morts-vivants aurait manquée lors d’un épisode précédent… Et les Juifs du monde entier, en « victimes collatérales », au nom du « regroupement familial »?
Comme s’il fallait une forme de légitimité du terrain pour être mieux délégitimé sur le papier, le clavier, ou la cage d’escalier, en quelque sorte (dans la vision de ce monde à l’envers).
Chacun trouvera la forme qui lui convient pour répondre présent.
Je veux encore croire que cela vaut aussi sur le plan juridique, dans une affaire comme celle de Sarah Halimi, où la reprise israélienne du dossier (avec la commission d’enquête) doit aider à le restructurer et pas seulement à lui conférer une portée « symbolique ». J’imagine que des officines locales pourraient, dans certains cas, être de bon conseil. Ceci tenant compte du pessimisme ambiant depuis le passage en cassation…
Avec les années 67 et le départ des vagues de l’Ecole de Paris, Manitou-Ashkenazi, Lévinas, André Néher, Benny Gross, aujourd’hui, Shmuel Trigano, Pierre Lurçat, une bonne partie majeure de l’âme juive française est à Jérusalem.
Mon « mentor » néerlandais, Manfred Gerstenfeld z’l, que je rencontrai chaque année sur-place, au Café de Paris, derrière la Résidence du Premier Ministre, militait pour une agence de contre-propagande. L’idée lui survit. A nous d’être innovants.
Shana Tova Oumetoukha, Git Yontef
Pour le mieux et hauts les cœurs!
Je t’embrasse,
Marc »
© Marc Brzustowski
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