Sarah Cattan. Lorsque Daniel Farhi écrivait pour Vous, Lecteurs de TJ

Sa mort nous a tous plongés dans une indicible tristesse. Le savait-il, que nous étions si nombreux à l’estimer. L’admirer. L’aimer. A avoir besoin de Lui. Nombreux et venus de toute sparts: Juifs, Non Juifs, Observants ou Non, Croyants, Non Croyants, Libéraux ou Pas.

Lorsque je l’ai connu, c’est cette extrême bienveillance qui m’a arrêtée: Daniel Farhi, outre ses Hauts Faits, dont TJ s’est fait le rapporteur, était l’être le plus délicieux qui soit, le plus drôle, mais encore le plus gentil. Le plus tolérant.

Nous nous sommes bien vite dit « Tu« . En relisant notre correspondance, je me suis mise à pleurer car, à je ne sais plus quel message si drôle et si « bon » à la fois, je lui avais répondu: « Je t’adore« .

Dire ça à un Rabbin… C’est ballot. Et me rappelle ce mariage qui dura tout un shabbat et où j’avais, le samedi, demandé … « du feu » à Simon Azoulay, « mon » rabbin et ami de Vauquelin. Et en fus si gênée, alors que Lui avait éclaté de rire.

Récemment encore, Une veille de nouvel an civil où il m’envoyait des voeux délicieux jouant sur les mots, je lui ai annoncé que ma belle-fille adorée était en fin de vie. Daniel m’a demandé d’excuser son humour. Cet humour salvateur et précieux qui nous est si propre. Mais bien plus encore, sans que je le lui dise, il avait comme « deviné » que ma belle-fille n’était pas juive et m’avait dit: « Sarah, Je prierai pour Sylvie« .

Depuis sa mort, je pense à Lui et aux siens. Gabriel, Paule, et vous tous, auxquels j’adresse mes pensées les plus tendres.

A Vous, Lecteurs, j’offre en Lecture quelques écrits du Rabbin Daniel Farhi.

Mon cher Daniel, Que la Terre te soit légère.

© Sarah Cattan

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