De la Prophétie à la Poésie
La poésie juive est bercée par la Morale rude de Moïse, elle saisit d’un mot la puissance du verbe divin. La Bible comprend des poèmes, ainsi les bénédictions de Jacob à ses enfants qui seront les tribus d’Israël, le chant de Moshé et des enfants d’Israël pour le miracle de la traversée de la mer des Joncs, le Chant de Myriam entrainant les femmes au son du tambourin, le chant de Deborah la Juge-guerrière, le Cantique des cantiques qui constitue le sommet de l’élan poétique qui porte au plus haut, l’amour en errance, des hébreux vers « leur Père et leur Roi qui est dans dans les cieux »
Rabbi Akiba dit: « La Bible est sainte, le Cantique des Cantiques est Saint des Saints. »
Le Cantique est de Shlomo le roi de sagesse « Je suis noire et je suis belle, filles de Jérusalem. »
« Je suis le Lys dans la vallée, la rose du Sharon »
«Comme le lys au sein des épines, est ma chérie parmi les jeunes filles »
« Mon bien-aimé est à moi, et moi, je suis à mon bien-aimé, qui conduit son troupeau parmi les roses.»
Les prophètes sont des poètes ancrés dans le réel du tragique de la condition humaine, selon Malraux, mais qui est espérance selon la Thora.
Les envolées de Jérémie sont de tout temps, lui qui entend au milieu du malheur chaldéen la voix qui lui souffle dans un rêve « Je me souviendrai de toi, lorsque dans ta jeunesse, au temps des tes fiançailles tu me suivais amoureuse, dans une terre non ensemencée »
Ezéchiel qui voit le Ciel s’ouvrant dans la voute bleue qui nous cache habituellement le Paradis et le chant des anges célébrant la gloire de l’Eternel. Ezéchiel dans ce lyrisme époustouflant, les merveilles du Monde d’en Haut peuplé de myriades d’Anges aux six ailes, deux pour cacher leur visage, deux pour masquer le bas et deux déployées accompagnant le Chariot que conduit l’Esprit divin dans une symphonie infinie de lumière et de paix.
Tous les prophètes sont des poètes qui grondent, avertissent et annoncent que le destin peut se changer en bénédiction par la force de la Techouva, et l’adhésion aux mitsvot.
-Ainsi Jonas, un si grand-petit prophète qui choisit le silence avant que du fond du ventre du bateau, il révèle aux marins qu’il est celui qui passe (Ivri Anokhi) et dans la noirceur de l’estomac du poisson géant, il proclame l’unité du maitre des Mondes et la gloire de sa présence dans un Monde qui sans Lui ne pourrait subsister même un instant.
-Ainsi, Elie le prophète du huitième jour, qui préside à la Brith Mila et à la Avdala, qui, du fond de son désespoir, poursuit sa route dans la tempête, l’orage, le tonnerre, les éléments en furie, et qui, soudain, perçoit la voix murmurante et fine (kol demmama kala) dans une brise tendre qui fait frissonner les feuilles, alors Elie tombe sur sa face car le Dieu de bonté, qui est le Dieu d’Israël passe.
-Aussi, Moshé Notre maître juste et sévère, a connu le passage stupéfiant du Dieu d’Israël qui lui révèle « ses bontés » (Tovim) dans la trace lumineuse qu’il laisse dans son sillage.
-Ainsi, le Livre de Job est la révélation inouïe du discours de Dieu qui, après un long silence, déploie les merveilles de sa création devant Job son « serviteur » stupéfait.
-Ainsi, les Amours de Ruth la Moabite et de Boaz le descendant de Judas inscrivent les voies de la royauté de David et de Shlomo vers un Messie s éloignant à mesure qu’il se rapproche.
Le moyen-âge a su préserver ce trésor enfoui dans la mémoire juive, jamais la poésie n’a quitté les bords de l’océan de larmes et de fidélité du plus petit et du plus solitaire des peuples. Elle s’est cachée sous les draperies des sévérités de la Loi et de la halakha, mais peut surgir au détour du Midrash qui, dans un seul mouvement, donne à la Loi sa portée et son sens.
La poésie s’est embusquée dans les siècles de ténèbres qui auraient dû faire disparaître ce peuple têtu de la surface de la Terre. Elle se glisse dans les psaumes chantés dans toutes les synagogues du Monde, sauvant le peuple en exil de désespérer de son Dieu et de sa Providence
Nos rabbins ont perpétué et transmis les rites ancestraux de génération en génération faits de prières, de célébrations des évènements scandant la vie juive, l’axant toujours vers l’avenir, pas sur une nostalgie sans espoir. Ils nous ont enseigné que la Thora est découpée en cinq livres, chaque livre est découpée en Parashiot ou Sidrot qui rappellent chaque semaine de Shabbat en Shabbat, L’Histoire des hébreux et la Loi du Très Haut.
Le quatrième livre Bémidbar-au Désert (les nombres) se livre au dénombrement des enfants d’Israël selon « le nombre de leurs noms » et annonce le déplacement de l’Arche d’alliance et que les Lévi chantent.
L’expression le nombre de leurs noms demanderait de longs développements, mais signifie en bref que le dénombrement se fait par l’appel des noms de chacune des personnes qui composent le peuple d’Israël, car chacune a un rôle spécifique à jouer dans l’Histoire de cette assemblée.
Ce décompte, en principe interdit car chaque âme est un Monde en elle-même, est rédimé par l’apport d’un demi-shéquel par personne décomptée.
Les douze tribus sont recensées à l’exception des Levi qui sont les descendants du troisième fils de Léa et dont le nom signifie qu’il nous accompagne. Les Levi sont une tribu mais comme les hébreux sont une nation isolée des autres, qui n’est pas comptée parmi les autres Nations, les Levi sont à part du reste d’Israël. Ils remplaceront au Service du Temple les premiers nés des enfants d’Israël qui ont été écartés de la prêtrise en raison de la faute indélébile du veau d’or.
Les Levi n’ont pas participé à cette hérésie, ils remplaceront provisoirement (jusqu’à la fin des temps) les hébreux appelés dès l’origine à être une Nation de prêtres, un peuple saint comme est saint l’Eternel.
Les Levi ont porté le tabernacle et la tente du Rendez-vous ou du témoignage (Ohel Moed) pendant les 40 années d’errance dans le désert, ils serviront dans le Temple, le Travail des Cohen, Aaron et ses enfants. Les Levi sont les « accompagnateurs »
Mérari et Qéhat, fils de Levy, ont chacun leur rôle. Les fils de Qéhat ont porté les ustensiles du temple « Sur l’épaule » (bakatef Yissaou ), ce qui veut dire pour le talmud que le service est sans intermédiaire, sans paroles non plus et Manitou avec le Talmud découvre que le service des Levi est un Chant. La plus pure approche du NOM est un chant audible par ceux qui scrutent l’obscur silence des sphères, qui sans fin fuient le temps et l’espace, qui, apprend-on, sont une seule et même chose.
Le Juif a vu, en recevant la Thora dans le tonnerre, les éclairs et le feu qui montaient jusqu’aux étoiles, les voix du Ciel, un phénomène qui n’est pas ce monde:
« IL A VU DES VOIX » La Thora le dit.
Les Hébreux ont entendu le Silence divin qui les appelait à suivre sa Loi de vie. Ils ont proclamé, ces fous, qu’ils « feraient » ce que Le Dieu de justice a ordonné puis ils se sont enferrés et ont confirmé qu’ils feraient et qu’ils entendraient et étudieraient tout ce qu’ordonne le Tout Puissant qui est le Dieu de Bonté.
Ils disaient, nos Rabbins, que l’exil a une fin, que le Maître du Monde veille sur son peuple, que sa tente de paix est étendue au dessus de son peuple et le protège de la brutalité des méchants qui pullulent sur la Terre.
Ils promettaient un monde meilleur si les Juifs restaient fidèles en appliquant ses mitsvot, que sa Présence (la Chéhina- providence) était aussi en exil et les ramènerait au pays de lait et de miel donné par l’Eternel aux hébreux pour l’éternité.
Grâce à eux et leur présence lénifiante, ce peuple à survécu et a même inventé le bonheur d’être juif.
Les Prophètes d’Israël se sont tus depuis que le dernier d’entre eux a annoncé un temps ou le cœur des pères se rapprochera du cœur des fils (Zach) : ou la paix régnera parmi les hommes, ou les épées seront devenues des socs de charrues.
La prophétie, disent nos maîtres dont Manitou, est la Parole de Dieu vers l’Homme, tandis que la prière représente la parole de l’Homme vers Dieu, le Dieu de Bonté qui se manifeste sous les quatre lettres imprononçables.
On sait que la Thora, révélée chaque jour à Israël, est la source inépuisable de l’imagination hébraïque depuis la génération du désert. Des esclaves en fuite ont vu la gloire du Tout Puissant dont les étincelles nous parviennent encore.
Les Juifs et la Thora partagent une vieille histoire. Ils ont interrogé ses arcanes, analysé ses multiples sens, interprété le Midrash et la Halakha, ils ont tenté d’en percer les secrets, dont beaucoup restent scellés au sein de ses versets. Sans se décourager, ils l’ont portée, ouverte et fermée, ils l’ont déchiffrée, ils l’ont écrite, lue, récitée dans leurs écoles, ils l’ont chantée dans leurs synagogues, scandée durant les offices, étudiée dans leurs Yéchivots, ils l’ont enseignée à leurs enfants et aux enfants de leurs enfants, l’ont permise au converti. Ils l’ont pratiquée par les Cohen qui servaient au Temple, et les Levi leurs frères, qui les servaient, par les Rabbins au temps de la dispersion sans fin parmi les Nations.
Cette même vox qui jamais ne se tait, dans un songe apaisé, souffle à Jérémie « Je me souviendrai de toi lorsque dans ta jeunesse, au temps de tes fiançailles tu me suivais amoureuse dans une terre non ensemencée »
La poésie qui descend du ciel est sans pareille, tant par sa beauté que par sa concision.
La poésie sourde partout dans la Thora. Elle baigne la Haggadah et le Midrash, elle est le secret nous reliant au Ciel. Elle a accompagné nos rabbins dans leurs paroles de sagesse : Edmond Jabès un immense poète dit dans le Livre des questions et au nom de Reb Doub « La déraison est la vocation du juif ; elle consiste pour lui, à croire à sa mission »:
Au nom de Reb Houna « Le vent de la liberté souffle aussi fort que celui de la folie »
L’humour est le frère de la poésie dans le monde juif qui, pour éviter la déréliction, s’invente des Histoires juives ; une amie affectionne ce mot : « Dieu a créé le monde parce qu’il aime les Histoires »
Moïse est le Maître et le législateur, il n’est pas poète. Il révèle la Loi Morale, car il arrive, hélas, que parfois, dans nos synagogues on omette de dire que la Thora est la Morale révélée, hétéronome dirait Manitou.
Voyez plutôt ce qu’en dit le Talmud : « Moïse a été initié à la Thora au Sinaï, il l’a transmise à Josué, Josué aux Anciens, les Anciens aux Prophètes, les Prophètes aux hommes de la Grande Synagogue » (Micha Abot 1,1)
Mais les prophètes se sont tus et depuis, nous orphelins de la parole du Ciel.
On se demandait : qu’en sera-t-il lors du retour de ce peuple fidèle au pays que ACHEM nous donne et où coulent le lait et le miel?
-Depuis la shoah et les révélations des rescapés, les livres d’Elie Wiesel, la parole est impossible tant elle se heurte à l’horreur absolue qui a fermé les voies de l’espérance. Le silence s’est coulé dans l’art, l’écriture et le cri silencieux du sculpteur.
Dans le fracas des crimes que sans répit les nations commettent contre le plus petit des peuples pour le faire disparaître de la surface du globe et pour que s’éteigne son âme, un murmure agite les feuilles de l’Histoire, il annonce qu’il est béni ce peuple et que rien ne peut le déraciner du Monde.
Cette voix fine est infinie, car elle parle depuis la nuit des temps sans que l’oreille des barbares ne soit prête à l’entendre.
Elle est cette voix, le vent Léger qui fait bruisser les feuilles sur la route d’Elie, le prophète de la fin des temps, qui le jette sur sa face.
Ce souffle si léger est la voix divine qui enveloppe le prophète. Un autre Prophète révélera la puissance du Dieu d’Israël :
« Pas par la force ni par la violence, mais par mon Esprit dit Achem Tsébaot »
Soudain, au cœur des guerres que l’homme se fait à lui-même, des hébreux surgis des temps anciens reviennent sur la Terre que le Tout-puissant leur a donnée pour l’éternité. Ils ont redonné vie et couleurs au pays dévasté, en déshérence depuis leur départ, la Terre les attendait, ils la rejoignirent en silence dans la douleur et dans la joie qui nous accompagnent dans nos errances.
Des hommes et des femmes révoltés du sort indigne et cruel infligé à leur peuple ont pris le chemin de Sion, sans référence à une quelconque promesse.
Ils ont labouré la terre stérile, asséché les marais, bâti des fermes et des villes, revivifié les vergers, ils ont ouvert dans le brouillard et l’adversité les portes de leur pays perdu et retrouvé après une si longue absence.
Ils ont redonné le sourire au ciel d’Israël et la poésie s’est emparée du pays en chantier.
Des poètes ont pris le relai de prophètes disparus, ils parlaient Yiddish en exil, et sans transition, ils ont réintégré la langue des pères en même temps qu’ils plantaient leurs tentes dans la terre donnée par Dieu, serment qui jamais ne fut aboli.
Les poètes ont la vocation d’englober en une seule vision le passé et présent et l’avenir ; ils le construisent avec leurs mains, avec leurs mots, avec leurs armes. Moshé notre maître souhaitait que chaque enfant d’Israël fût prophète, il est exaucé: les hébreux de retour sont tous poètes.
Au sortir de la nuit d’Auschwitz, des paroles enveloppées de silence montèrent comme un brouillard matinal, pour réveiller les morts. Les morts étaient les cendres des camps mais ils étaient aussi debout, hébétés dans un monde de détresse, sans voix et sans espoir comme Primo Levi, comme d’autres qui fuirent l’horreur, se suicidèrent.
L’espérance fut ranimée par des poètes comme Edmond Fleg, en France ou le grand Edmond Jabès et des Alterman, des Bialik, des Ehad Aham et d’autres, mais le cœur y était-il ?
Ils invitaient le reste du peuple martyr à surmonter son désarroi en reprenant les anciennes promesses d’un temps de paix et d’amour.
Ce ne sont pas eux qui redonné la vigueur et la vie aux enfants d’Israël, ni les rabbins ; Les promesses avaient échoué, et le Messie n’est pas venu et la Providence resta en exil.
Dans la contrée ottomane, entre l’Euphrate et la méditerranée, des fous foulaient la terre ancestrale en Friche, creusaient des puits, asséchaient les marais, plantaient des arbres par millions, labouraient, semaient le blé et ensemençaient le sol revêche de plans maraîchers.
Ils chantaient dans la disette en travaillant et leurs chants s’élevaient en pure poésie dans le ciel d’azur d’Israël. Des chansons pionnières rudes enchantaient leurs nuits d’orient, dans lesquelles se côtoyaient l’amour du pays, la guerre cruelle, les paysans-soldats, les embuscades du matin, les morts de la veille, la gloire et l’Eternité d’Israël.
Avec Shoshana Damari, Hava Alberstein, de Yoram Gaon à Shlomo Arzi, il faut chanter comme les Levi au temps de Moshé, le retour des hébreux au pays de leurs pères
La beauté indicible des vers de Naomi Shemer qui évoquent la protection du Dieu bon au-dessus des familles des soldats, des bébés de son peuple, célèbrent les retrouvailles d’Israël et son Dieu, par-delà le malheur, dans la jeunesse d’un sourire éternel.
אלה – Sur toutes ces choses, al kol eleh
על כל אלה | : Lien pour l’écoute |
יוסי בנאי | Interprète: Yossi Banai |
מילים: נעמי שמר לחן: נעמי שמר | Paroles : Naomi Shemer Musique : Naomi Shemer |
על הדבש ועל העוקץ, על המר והמתוק, על בתנו התינוקת שמור אלי הטוב. | Sur le miel et sur la piqûre sur l’amer et le sucré sur notre fille bébé veille mon D. bien aimé |
על האש המבוערת, על המים הזכים, על האיש השב הביתה מן המרחקים. | sur le feu qui se consume sur les eaux cristallines sur l’homme qui revient chez lui de contrées lointaines |
על כל אלה, על כל אלה, שמור נא לי אלי הטוב. על הדבש ועל העוקץ, על המר והמתוק. אל נא תעקור נטוע, אל תשכח את התקווה השיבני ואשובה אל הארץ הטובה. | sur tout cela, sur tout cela veille stp pour moi mon D. bien aimé sur le miel et sur la piqûre sur l’amer et le sucré stp ne déracine pas ce qui a été planté n’oublie pas l’espoir fais moi revenir et je reviendrai vers la bonne terre |
שמור אלי על זה הבית, על הגן, על החומה, מיגון, מפחד פתע וממלחמה. | veille mon D. sur cette maison sur le jardin et sur le muret protège nous du chagrin, de la peur et de la guerre |
שמור על המעט שיש לי, על האור ועל הטף על הפרי שלא הבשיל עוד ושנאסף. | veille sur le peu que j’ai sur la lumière et sur l’enfant sur le fruit qui n’a pas encore mûri et qui est cueilli |
על כל אלה, על כל אלה, שמור נא לי אלי הטוב. על הדבש ועל העוקץ, על המר והמתוק. אל נא תעקור נטוע, אל תשכח את התקווה השיבני ואשובה אל הארץ הטובה. | sur tout cela, sur tout cela veille stp pour moi mon D. bien aimé sur le miel et sur la piqure sur l’amer et le sucré stp ne déracine pas ce qui a été planté n’oublie pas l’espoir fais moi revenir et je reviendrai vers la bonne terre |
מרשרש אילן ברוח, מרחוק נושר כוכב, משאלות ליבי בחושך נרשמות עכשיו. | un chêne bruisse sous le vent au loin file une étoile les vœux de mon cœur dans le noir sont inscrits maintenant |
אנא, שמור לי על כל אלה ועל אהובי נפשי, על השקט, על הבכי ועל זה השיר. | stp, garde moi tout cela et tous ceux que j’aime veille sur le silence, les pleurs et sur ce chant |
על כל אלה, על כל אלה, שמור נא לי אלי הטוב. על הדבש ועל העוקץ, על המר והמתוק. אל נא תעקור נטוע, אל תשכח את התקווה השיבני ואשובה אל הארץ הטובה. | sur tout cela, sur tout cela veille stp pour moi mon D. bien aimé sur le miel et sur la piqure sur l’amer et le sucré stp ne déracine pas ce qui a été planté n’oublie pas l’espoir fais moi revenir et je reviendrai vers la bonne terre |
Le Retour d’Israël sur sa terre et le retour de son Dieu au- dessus, le monde n’en pas encore pris la mesure.
Le Monde ne sait pas encore que la bénédiction se répand à nouveau, comme une pluie bienfaisante, sur les tentes de Jacob.
© Charles Baccouche
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