Jusqu’à quand va-t-on retarder la rupture définitive avec ce système antinational qui nous pourrit la vie ?
Qu’ils soient d’origine criminelle ou naturelle, les incendies qui ont ravagé une grande partie de la Kabylie et d’autres régions d’Algérie doivent nous inciter à nous poser des questions sur l’utilisation à bon escient et dans la transparence de l’argent du peuple.
Si cet argent était allé en priorité vers des investissements dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’écologie et des moyens de lutte contre les grandes catastrophes (incendies, tremblements de terre, crues d’oueds, inondations, sécheresse, etc.), nous n’en serions pas là aujourd’hui.
Non, le pouvoir de fait et de façade a préféré investir dans les appareils idéologiques d’Etat (système éducatif au rabais, écoles coraniques, mosquées, zaouias, médias audiovisuels et journaux médiocres aux ordres maintenus en vie grâce à l’argent du contribuable) et les appareil répressifs d’Etat pour se maintenir en place grâce à son système antinational, maintenir son ordre établi par l’intimidation et la répression, et garder, quel qu’en soit le prix à payer, les privilèges énormes qui bénéficient à des personnes à tous les niveau de la haute hiérarchie de ses clans et de sa coterie (groupe de personnes qui se soutiennent pour faire prévaloir leurs intérêts).
C’est la triste réalité de notre « pays de longue peine ».
Elle doit changer. Il y va de son existence et de l’avenir de nos enfants !
© Lazhari Labter
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