Ils rivalisent, se disputent la Une la plus craignos. La plus décomplexée. La plus antisioniste. La plus antisémite qui soit.
Ils ? C’est Le Monde et Libé. Entre une poignée d’autres.
Si Libé s’est défait de son Gendron, Envoyé très spécial en Israël, et l’a remplacé par on ne sait qui, le quotidien qui croit donner le La avait ramassé la timbale de l’ignominie en prêtant oreille et ouvrant grands les bras à la Tribune des 1000 intellectuels, lesquels avaient décidé, tout de go, que c’en était fini et que 2021 serait l’année de la fin de l’apartheid en Israël.
Le Monde, tel le deuxième protagoniste d’une Fable de La Fontaine, s’est-il senti dépassé dans ce concours d’ignominie : il dépêcha en Israël en guise de Correspondante-militante Dame Clothilde Mraffko, très antisioniste militante, laquelle collabore en parallèle avec Le MEE ou Middle East Eye, chaîne d’information basée à Londres et au sujet de laquelle le fort respecté La Tribune s’interroge, concernant son intégrité et son indépendance : Il semblerait que le journal ait des liens avec les Frères Musulmans et le Qatar, écrit La Tribune, arguments à l’appui.
Voilà donc la Dame, missionnée pour relayer les pires propos antisémites et assurer la ligne anti-Israël et propalestinienne du Monde, et qui le fait avec ferveur.
Ils veulent aller vite, nous expulser, détruire les maisons et construire des logements pour les colons , lit-on sous la plume de celle qui veut faire pleurer Margot en sa chaumière : les quartiers de Cheikh Jarrah et de Silwan sont au cœur de la stratégie d’Israël pour étendre son emprise sur Jérusalem-Est.
Israël viole les droits humains
Israël viole les droits humains : dans la Ville sainte, la bataille pour Jérusalem-Est, lit-on alors en intertitre.
La chose est présentée tel un reportage.
Vérification auprès du Larousse : Reportage. Ensemble des informations écrites, enregistrées, photographiées ou filmées, recueillies par un journaliste sur le lieu même de l’événement.
Les quartiers de Cheikh Jarrah et de Silwan sont au cœur de la stratégie d’Israël pour étendre son emprise sur Jérusalem-Est, qu’il occupe depuis 1967, en poussant les résidents palestiniens hors des murs et en tentant de dissoudre l’identité arabe de la cité, poursuit notre reporter, usant du champ lexical Adhoc pour convaincre son lecteur de la malignité israélienne, qui pousse hors, dissout, et pourquoi pas, demain, effacerait les traces du génocide, tel qu’il fut fait des crimes nazis ...
C’est qu’Elle n’a pas honte ni ne craint le ridicule lorsqu’elle en fait trop dans l’emphase et nous dit, la plume ampoulée, que La légère brise du soir charrie quelques relents d’odeur âcre, semblable à celle de cadavres d’animaux en décomposition ou à celle des égouts, ni lorsqu’elle évoque L’eau putride ou le quartier souillé : Pour preuve, elle en rajoute : la police israélienne utilise la « kharara », le « camion à merde, comme l’ont surnommé les Palestiniens, pour disperser les manifestants. Une punition collective aussi pour les habitants qui résistent à leur possible expulsion au profit de colons israéliens.
La voilà qui donne la parole à Aref, 70 ans, depuis son petit logement au milieu de la rue : Depuis le mois d’avril, on ne dort pas, soupire l’interviewé : Entendez que Les colons israéliens convoitent sa maison et celles de 27 autres familles – environ 300 Palestiniens –, arguant du fait qu’elles sont construites sur des terrains qui appartenaient à des Juifs avant la création d’Israël en 1948, et que le 2 août, la Cour suprême israélienne, qui devait statuer sur le sort de quatre de ces familles, a renvoyé la décision à plus tard.
Un conflit foncier devenu … une “Affaire mondiale”
J’imagine que ça ne peut qu’être vrai : ma … collègue nous parle d’un simple conflit foncier devenu “affaire mondiale”, symbole des politiques israéliennes d’expulsion des habitants palestiniens de Jérusalem-Est – Mais elle va plus loin puisqu’elle ose évoquer la mobilisation non violente des Palestiniens mais ajoute encore que la répression israélienne de ce mouvement de solidarité est l’une des causes du déclenchement de la guerre qui a duré onze jours à Gaza.
Suit une photo dudit Aref, avec ses petits-enfants : Lui n’a pas le droit au retour sur ses terres ancestrales – la loi ne s’applique que pour les Juifs.
A la rescousse est convoqué Aviv Tatarsky, Chercheur de l’ONG israélienne Ir Amim : De plus en plus de communautés sont déplacées, dit-il. C’est une politique bien plus agressive qu’auparavant.
Ils veulent … judéiser ces zones
Sont alors énumérés les 3 trois objectifs que s’est fixés Israël dans la Ville sainte depuis la guerre de 1967 : Garder le contrôle sur tout Jérusalem, et Jérusalem-Est en particulier, limiter la démographie palestinienne et mettre en œuvre une colonisation très offensive dans la Vieille Ville et son bassin, qui sont très majoritairement palestiniens, afin de judéiser ces zones.
Et de fustiger cette communauté internationale qui refuse de voir qu’Israël contrôle Jérusalem-Est et viole les droits humains des Palestiniens.
Une deuxième photo nous montre Fooz, l’épouse d’Aref, dans leur jardin.
Qutaïba Odeh, “apolitique”
Nous voilà à présent au pied de la Vieille Ville, où voisins et proches se bousculent pour venir embrasser Qutaïba Odeh, ce jeune Palestinien sorti le matin même, après cinq jours à l’ombre, et assigné à résidence pour une semaine encore : D’abord, ils m’ont accusé de troubles à l’ordre public, puis de travailler au service d’une organisation terroriste, raconte celui qui se définit comme un travailleur social présenté comme apolitique. Cette arrestation, c’est pour faire pression sur moi, parce que je résiste et refuse de me taire.
Le reportage évoque les 86 familles menacées d’expulsion au profit d’une organisation de colons israéliens : Quand on parle de la ville de Jérusalem, la communauté internationale se met en mode silencieux. Ils n’ont soudain plus de voix, poursuit notre jeune homme apolitique fraîchement sorti de prison. Nous, en tant que Palestiniens à Jérusalem, sous occupation, on n’a ni père ni mère, on est orphelins. A Gaza, malgré toutes les difficultés qu’ils vivent, ils ont un gouvernement, en Cisjordanie à Ramallah, ils ont Mahmoud Abbas, à l’intérieur d’Israël, ils ont un comité arabe et le Parlement. Nous, ici, on a Dieu et c’est tout !
La journaliste commente et écrit que le nationalisme palestinien n’a pas le droit de cité dans ce qui était censé devenir un jour la capitale du futur Etat auquel ils aspirent : même agiter un drapeau aux couleurs noir, vert, blanc et rouge est puni. Qutaïba Odeh a été arrêté pour la première fois quand il avait 12 ans, comme pas mal d’enfants dans son entourage.
Une photo de jeune homme apolitique, chez lui, où il est assigné à résidence.
La journaliste reprend la parole et explique que si l’Etat hébreu ne cache pas ses ambitions et que le “Plan Jérusalem 2000” assume l’objectif de maintenir une solide majorité juive dans la ville en fixant un ratio de 70 % de Juifs and 30 % d’Arabes, la démographie reste actuellement équilibrée autour d’un peu moins de 40 % d’habitants palestiniens, lesquels représentent l’immense majorité des habitants de la Vieille Ville, en dépit de la conquête israélienne de 1967 : sur quelque 35 000 habitants, moins de 4 000 Juifs y résident.
Une “obligation minimale de loyauté envers l’Etat d’Israël“!
La voilà à présent évoquant le statut de résident des Palestiniens de Jérusalem, lequel est très contraignant : ils ont une obligation minimale de loyauté envers l’Etat d’Israël , jaugée par le ministère de l’intérieur.
Arieh King, kippa sur la tête, en sandales et tsitsit, ces franges qui pendent des vêtements des hommes chez les juifs religieux
La Dame donne la parole à Arieh King, kippa sur la tête, en sandales et tsitsit, ces franges qui pendent des vêtements des hommes chez les juifs religieux, maire adjoint, qui a fondé et piloté pendant des années le Israel Land Fund, une organisation visant à étendre la colonisation à Jérusalem-Est : La municipalité travaille à faire respecter la loi et mettre en œuvre l’idée que Jérusalem est la capitale de la nation juive, dit-il, avant d’évoquer la construction à Jérusalem-Est d’un centre high-tech à Wadi Joz, et celle d’ hôtels porte de Damas, où 200 commerces palestiniens devraient être détruits pour laisser place au projet. Mais il sait devoir compter avec ces quelque 350 000 Palestiniens qui continuent à vivre ici : Si les jeunes ont un endroit où aller, pour recevoir des enseignements sur la vie, dans le domaine de la santé, pour trouver du travail, apprendre l’hébreu et l’anglais, ils se construiront un meilleur futur et n’iront pas participer à des actions nuisibles, poursuit Arieh King.
L’occupation des esprits
Zakaria Odeh évoque pour sa part un plan d’assimilation pour essayer d’effacer l’identité palestinienne en supplantant les associations palestiniennes de quartier qui s’emploient à préserver et transmettre la culture arabe. Le voilà qui parle … d’occupation des esprits.
Nous ne lâcherons rien. Nous relèverons les turpitudes et autres désinformations ou mensonges décomplexés de ces media hier lâches et aujourd’hui complices du pire, et, parallèlement, nous nous astreindrons encore et encore à remettre l’église au centre du village, afin de rappeler la réalité de la société israélienne, certes pas exemplaire, mais qui ne saurait assurément se reconnaître dans les papiers fielleux de ces pauvres Gendron qui souillent toute une profession en s’imaginant les nouveaux Albert Londres.
Sarah Cattan
Richard Kenigsman vit et travaille à Bruxelles. Internationalement connu pour son engagement dans la communauté juive, Kenigsman, depuis plus de trente-cinq ans, développe sa recherche autour de trois pratiques : la peinture, la sculpture et le dessin, revisitant et détournant avec ironie, autodérision et subversion, d’anciennes photos et publicités, afin de répondre par la peinture à la question de l’identité juive et des traces de mémoire qui s’y rattachent.
A consommer sans modération : “L’homme du Roi“, 10 chroniques publiées dans Contact J, Mensuel d’expression Du Judaïsme belge.
Richard Kenigsman est présent dans de nombreuses collections privées à Bruxelles, Paris, Milan, Londres, New-York et Jérusalem.
EURABIA est l unique reponse : les possedants de ce pays se sont engagés il y a 45 ans dans une alliance totale avec l OCI , organisation islamiste supranationale .
La France est le moteur de ces accords avec le diable
La presse infeodée au quai d orsay et subventionnée par nos impots au dela de toute regle democratique est le vecteur de cette politique arabe , antisioniste et antijuive
Vous rapportez les propos de cette journaliste sans donner aucune argumentation qui les invaliderait. Çà ne suffit pas de dire qu’elle est antisémite; il faut le justifier. Si tout ce qu’elle dit est faut, prouvez-le. C’est simple. Mais je ne vois rien de tel dans votre article.
Israelien vivant à Jérusalem, je ne peux malheureusement que confirmer ce qu’écrit cette journaliste ainsi que le commentaire de Patrick Mac