Catherine Massaut. Une Démocratie sans citoyen

Jamais n’avait-on connu une telle abstention lors d’un scrutin sous la Vème République. Le premier tour des élections régionales a été boudé par 66,7% des Français, selon les données du ministère de l’Intérieur. Le second tour, a été quant à lui, crédité de 75% d’abstention.

Cette abstention massive constitue-t-elle un désintérêt réel, un déficit de confiance ou une contestation citoyenne ?

En réalité on remarque que la désaffection progressive des bureaux de vote depuis une vingtaine d’années augmente alors pourtant que le bulletin de vote est le seul moyen pour le citoyen d’exprimer son avis sur la politique menée par les dirigeants de son pays.

Ne sont-ce pas les dirigeants qui ont changé ?

Les institutions sont-elles respectées et garantissent-elles suffisamment les droits et les devoirs du citoyen votant ?

Nul ne contestera que les piliers démocratiques institutionnels au niveau national ont perdu de leur « superbe », depuis leur création par le général de Gaulle en 1959.

Pour complaire à une caste politique européiste, a été mise en place à l’insu du bon peuple par des gouvernants complices du monde de l’Argent et avides de pouvoir dont l’avatar Macron est le plus abouti, une politique interne qui va soumettre les institutions de notre pays au diktat de l’UE, tremplin de la politique économique et financière mondialiste qui s’implante actuellement.

Le gouvernement français, partie prenante de cette politique par son adhésion, le 18 décembre 2018, au pacte de Marrakech qui entend assurer une meilleure protection des migrants au plan international… mais pas les populations des pays d’accueil qui font les frais (souvent au prix de leur vie) de cette invasion mortifère.

Le déferlement de ces populations outre méditerranéennes islamisées provoquent des fractures dans l’unité de notre pays en refusant de s’adapter à nos modes de vie et en piétinant nos lois et notre drapeau au sens propre comme au figuré du terme.

Pour compléter le tableau, rappelons « l’éclosion de ces angoisses identitaires qui ont fini par renverser en son contraire l’idéal des luttes émancipatrices… ce que Christopher Lasch a appelé « la culture du narcissisme…devenue … la culture identitaire, ce qui explique l’affaiblissement de l’idéal collectif, la chute des idéaux de la Révolution et les transformations de la famille. Les luttes sociétales se substituent aux luttes sociales… (cf. Roudinesco «Soi-même comme un roi», Seuil, p. 22).

La lutte des races a supplanté la lutte des classes.

Voilà qui n’aide pas à souder un peuple contre un ennemi qui œuvre à sa disparition.

Le peuple a bien compris qu’il n’est plus gouverné par un président et son équipe mais par des instances supranationales, abstraites, transcendantes, hors-sol, influencées par des lobbys financiers et institutionnels ultra puissants tels que Bildelberg, le Cercle, Davos, CETA, GAFAM, Soros, Google, banquiers d’affaires dont la fortune est plus élevée que n’importe quel PIB d’aucun des pays européens.

Le peuple a compris que se sont noués des liens transversaux entre nos gouvernants et ses structures de pouvoir et d’argent mondialistes, dépassant le cadre les frontières.

Le peuple a compris que les gouvernants sont devenus des pantins de ces entités anonymes, qu’ils disposent de pouvoirs très limités, d’une marge de manœuvre étroite pour exercer la souveraineté du pays qui s’effrite.

Quelle meilleure manière de collaborer à sa propre finitude en tant qu’être et nation que de se soumettre aux puissants hégémoniques ?

Il est temps de décrire ce processus qui a conduit au désamour du peuple pour ses gouvernants au point de ne plus voter et de rechercher quelques éléments de solution qui permettrait de rendre confiance au pays ( IlI), et cela, bien sûr, après avoir rappelé ce qui constitue la démocratie idéale (I), même si on la sait fragile mais perfectible, adaptable aux soubresauts qu’elle a mainte fois vaincus tel un roseau qui plie mais ne rompt point (II).

I- L’Apparence démocratique

I-A L’idéal démocratique :

1/ sa naissance :

Abraham Lincoln définissait la démocratie comme « le gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple ».

« La nation appartient au peuple » écrit Jules Michelet ( cf. «Le Peuple », Collection Flammarion, p.80).

C’est aussi l’article 2 de la constitution française de la V -ème République.

Que reste-t-il de cette métaphore ?

Il est acquis que la démocratie idéale n’existe pas, tant sont fragiles les équilibres politiques qui articulent et harmonisent l’exécutif, législatif et le judiciaire.

Toutefois la démocratie représente la souveraineté du peuple et la question est de savoir si aujourd’hui la souveraineté du peuple existe toujours ? La réponse est NON.

Platon, Aristote, Locke, et Montesquieu sont les artisans du concept de la séparation des pouvoirs dont le corollaire indispensable est l’équilibre de ces mêmes pouvoirs.

Chaque pouvoir neutralise les deux autres dans le respect du cadre du droit positif. Cet équilibre garantit le peuple contre l’arbitraire.

A cette thèse institutionnelle qui fit l’originalité du système politique français s’est ajoutée l’instruction gratuite pour tous et le service militaire obligatoire. La loi de 1905, le concept de Laïcité, va parachever la notion d’Etat Français.

2/ Son déclin :

Mais c’était sans compter l’avènement d’un quatrième pouvoir, médiatique celui-là, libre , indépendant et noble, au départ, devenu flagorneur et messager du pouvoir en place auprès des électeurs.

C’était sans compter sur l’édification, aux dépens du peuple, d’une Union Européenne technocrate et intrinsèquement anti- démocratique, puisque les élites interchangeables ne rendent de comptes à personne et sont affranchies de tout contrôle national. Cette entité hors sol a pris les rênes de la gouvernance de tous les pays européens qui lui sont soumis, privant ceux-ci de leur indépendance , de leur monnaie, de leur souveraineté (celle du peuple), de leurs frontières en leur imposant de surcroît une immigration massive de peuplement dont l’absorption est devenue impossible.

C’était sans compter sur les stratégies juridiques, économiques et financières internationales qui conduisent à s’interroger sur la place de l’Etat Nation au sein d’une turbulence de cercles décisionnels, supra nationaux et métapolitiques sur lesquels le gouvernement national n’a quasiment plus de prise.

L’Etat-Nation est devenu un bateau ivre, limité et sans moyens.

Tous ces politiciens ( de VGE l’initiateur à Macron le fossoyeur ) plus soucieux de leurs prébendes que du peuple français ont oublié la sagesse de Claude Lévi-Strauss selon lequel un peu plus de xénophobie – qui n’est pas le racisme mais le pendant de la conscience de soi et de la confiance en soi – était nécessaire à la défense de sa culture afin qu’elle ne fût pas engloutie par celle de l’autre (cf. CLS « tristes tropiques »).

C’est pourtant ce qui va se produire. L’immigration abondante va participer largement à la déstabilisation de notre démocratie.

C’était sans compter enfin, dans l’affaire du Covid 19, sur l’inaptitude et l’impéritie de Macron et son «équipe » à gérer cette pandémie de façon totalement absurde, à coups de menton et de mensonges, de décisions et contre décisions en jouant sur la peur du peuple.

Cette crise sanitaire s’est transformée en défiance politique puis en crise politique lorsque Macron a décrété – sans consultation institutionnelle préalable – la mise en place d’un pass sanitaire LIBERTICIDE – qui oblige non seulement le peuple à se soumettre à une vaccination aléatoire voire dangereuse mais en outre reléguer les récalcitrants en citoyens de seconde zone, leur interdisant toute accès à de nombreux espaces publics.

«  Les détenus ne sont pas des cobayes » ! S’écriait il n’y a pas si longtemps notre Garde de Sceaux tonitruant !

( YouTube, Fabroots « Le covid en prison » 15/06/2021)

Eh bien si ! Monsieur le Ministre ! Comme nous tous!

Quand face à deux dangers pour la population ( islamisme et pandémie ), le mensonge se fait roi, quand les mesures élémentaires de protection et de sûreté des français ne sont pas prises par Macron pour complaire à l’UE, à Swchab et Attali, ses parrains à Davos, l’hypocrisie et le cynisme font loi.

Quand enfin, il apparaît que depuis des années, les derniers présidents de la République Française ( Sarkozy Hollande et Macron) sont pilotés par des juges européens, ces derniers œuvrant sous l’égide des USA, de l’ONU ainsi que sous la tutelle de nombreux cercles d’influence « progressistes » (Bildelberg, de Davos, Soros, Schwab, Rothschild Google etc… ) ils perdent toute légitimité…

C’est l’apparence démocratique dans toute sa splendeur : « Le triste spectacle de nos prétendues démocraties se résume à la mise en œuvre, à grande échelle, d’un jeu de rôle consistant à montrer une réalité politique virtuelle tout en renforçant discrètement de façon anonyme le contrôle absolu (soit sans contre-pouvoir) des acteurs financiers à la manœuvre. L’effet collatéral mécanique de ce type d’organisation politique hypocrite est la généralisation de la corruption dans des proportions dantesques : corruption et droit de nuire sont érigée de facto avant de lettres de jure et en valeur supérieur du droit… » (Valérie Burgaud, Front populaire numéro 2, « un nouvel ordre mondial qui dirige le monde » page 19.).

Le peuple n’existe plus.

Le peuple est combattu par ceux-là-même qui devraient assurer sa protection.

Le peuple est relégué au bénéfice d’une nouvelle élite menaçante dont les ressorts commencent à émerger.

Le peuple refuse cette caste maffieuse dont il ressent la prégnance sans en connaître les contours.

Le peuple n’a donc pas voté.

I-B Le fiasco des élections Régionales de 2021 :

Roger-Gérard Schwartzenberg, dans son livre «L’Etat spectacle», préfigurait déjà en 1977 la starisation de la politique spectacle avec la personnalisation du pouvoir, reléguant en arrière-plan partis et programmes.

Ce qu’il n’avait pas prévu est que les présidents disparaîtraient de l’espace politique ainsi que les partis, engloutis par la baleine européiste et mondialiste.

1/ la situation et la faillite de la démocratie représentative.

Répondant à son confrère qui l’interrogeait sur ce taux d’abstention inédit et sur le devenir du système de démocratie représentative en panne, Michel Onfray a rétorqué «il n’est pas en panne. Il est mort »

( cf. Vidéo FP semaine du 4 juillet 2021.

En effet, nombreux sont nos concitoyens qui ont le sentiment d’être exclus du jeu démocratique.

Ce n’est pas un sentiment : c’est une réalité.

Comme l’insécurité.

D’abord, L’Etat maastrichtien supra-libéral et autocrate a englouti l’Etat nation France en le privant de sa souveraineté et en lui imposant un libéralisme débridé sur lequel il n’a aucune prise ou pouvoir décisionnel. L’entité UE règne par la directive contraignante la sanction, l’intimidation et le bâillonnement des voix résistantes .

La France est morte en 1992 avait déploré Michel Onfray en son temps, anticipant déjà l’exclusion du peuple de l’équation politique.

Et depuis 1992, tout s’est accéléré, la gouvernance mondiale s’est accentuée réduisant les Etats-Nation à peau de chagrin, creusant le gouffre entre l’Etat réel, charnel – celui du peuple-, et l’Etat légal, le premier n’étant pas représenté à l’Assemblée Nationale.

Puis ce fut 2005, le NON à Maastricht piétiné par Sarkozy, avec le Traité de Lisbonne,

Puis ce fut le Pacte de Marrakech en 2018 légalisant l’invasion africaine et musulmane,

Puis ce fut le CETAT, Accord de libre-échange en 2019 avec les USA et le Canada, en la défaveur de la France,

Puis enfin le Covid 19, si mal géré par l’UE et en prime, par la France soumise,

Et voilà nos libertés, notre souveraineté, nos équilibres institutionnels écroulés… et la dictature restaurée …

Nous sommes entrés dans une ère post politique, où seul domine le cynisme antidémocratique qui manipule le peuple.

Tout est dit. Macron est le dernier produit d’une évolution de ce star système qui s’est amorcé avec Giscard, intensifié avec Mitterrand puis Chirac, exacerbé avec Sarkozy, puis perverti avec Hollande et Macron.

La démocratie ne serait-elle plus qu’un jeu d’ombres et le peuple qu’un avatar ?

Il – La Fin d’une Epoque

Le président Macron – si besoin était – vient de nous la signifier ce soir, avec des mots, durs, abrupts, définitifs : l’obligation pour tous de se faire vacciner : fin de la liberté de chacun de disposer de l’intégrité de son propre corps pourtant protégé par l’article 16 -1 du code civil et par de nombreux textes nationaux et internationaux concernant notamment la protection de la santé des enfants.

La fin de la liberté c’est la dictature qui s’impose.

Le citoyen ne dispose plus de son corps…

Son intégrité physique ? Confisquée !

Il s’offusque ? À la niche !

Il renâcle ? Il critique ? Il refuse ? Complotiste !

Pour en arriver là, il faut avoir réduit à néant les institutions régaliennes qui fondent la structure de la démocratie française. La République est un régime politique mais la démocratie est l’option de liberté : celle issue du siècle des Lumières et bien avant issue de la culture Helléniste qui a façonné la France, bien avant qu’elle ne fût France.

Il / A – Prise de conscience :

1/ les Gilets Jaunes

Les « Gilets Jaunes » ont lancé l’alerte, avec le courage et l’abnégation que l’on sait. Ils l’ont payé de leurs plaies, de leur sang, de leurs yeux crevés et mains arrachées et d’une justice aux ordres.

Ils ont été rejoints par « Le Bloc populaire », qui est – selon la terminologie du politologue Jérôme Sainte Marie – la convergence entre les Gilets Jaunes, la France périphérique ( cf. Christophe Guilly) qui souffre, ceux qui légitimement (dont nous faisons partie) s’inquiètent des restrictions des libertés en France, et s’opposent Bloc élitaire composé de progressistes, de l’élite réelle, de l’élite aspirationnelle et d’une partie de retraités : propagandistes pro-migrants et anti police de la gauche .( Sébastien Laye FPop’ 7/12/2020).

Le peuple ? Ce gouvernement qui s’accroche à ses pouvoirs comme une moule à son rocher, a oublié le peuple ! Le peuple ? Quel peuple ? Celui qui boit? Qui fume des gitanes maïs? Qui ne porte pas de costard ? Qui ne traverse pas la rue pour chercher un emploi ? Ces ouvrières bretonnes acculturées? Ceux qui ne sont rien et traînent dans les gares ? C’est qui le peuple ? se demande Macron in petto… portant, il y avait un certain Sieyès qui avait écrit sur le peuple … le Tiers État peut être ? C’était il y a longtemps et nous sommes dans la France post – moderne ! Numérique ! Technologique !

« La France est une terre d’équité. Elle a généralement, en cas de doute, adjugé la terre à celui qui travaillait la terre.» (Cf. Michelet, « Le Peuple », Garnier Flammarion Poche, page 120).

Michelet encore : « La patrie est le bien de ceux qui n’ont rien ».Jaurès fera sienne cette idée forte.

Le mouvement des Gilets Jaunes nous l’a rappelé :

« Ce lien indissociable entre peuple, Nation et territoire est essentiel pour comprendre les Gilets jaunes…ils sont le Tiers de Sieyès. Sans être tout le peuple ils sont du peuple,… Au-delà de la goutte de gasoil taxée en plus, le soulèvement des Français les plus modestes a d’abord été un soulèvement pour la dignité. Sur les ronds-points, l’équivalent de ce qu’Hillary Clinton avait rangé dans son « basket of déplorables » a pris conscience qu’il était à la fois majoritaire et méprisé. Désormais, cette France des petits et des sans grade ne s’en laisse plus compter, elle cherche à parler de sa propre voix– première étape avant de reprendre un pouvoir qu’on lui a confisqué. » ( cf. Guillaume Bigot, «La Populophobie», op. Cit. p. 152).

Le peuple est captif d’un système orwellien orchestré par Macron asservi à l’hégémonie financière mais il n’est pas sans courage ni ressources.

2/ la piteuse gestion du Covid

Les Gilets Jaunes ont fait trembler Macron sur ses ergots.

Le Covid 19 le fera chuter.

L’impéritie, l’amateurisme, l’improvisation le non-sens, le mensonge, l’inintelligence et l’autoritarisme avec lesquels la pandémie du covid 19 a été – et continue d’être gérée en France- , révèle un gouvernement aux abois qui hystérise la société pour garder le contrôle : «  Le quatrième volet de la saga « Absurdistan » est sur les planches : le pass sanitaire » (« L’Absurdistan ne répond plus » VA, 22 juillet 2021 p. 22) : le QR code devient le mot de passe numérique autorisant l’accès à la liberté afin d’inciter les gens à se faire vacciner. Pour les réfractaires, il n’est qu’une issue : le reconfinement: l’interdiction d’accès à tous les lieux publics y compris les commerces essentiels.

Le « En même temps » réussit la prouesse à faire passer en mesure libératrice une disposition liberticide et coercitive. (Édouard Lavollé dans VA du /07/21, p. ).

A mesure que nos libertés fondamentales s’étiolent, Macron joue le jeu de la division. Diviser pour mieux régner, braquer les citoyens les uns contre les autres, les transformer contre leur gré en collaborateurs et en délateurs , diffuser « c’est la faute aux non vaccinés si le nouveau delta se propage ! »FAUX ! Qu’importe ! Il faut que les gens le croient !

La crise sanitaire se transforme en crise politique : bloc populaire contre bloc élitiste Incarnée par un président offshore.

La crise sanitaire sert de prétexte à Macron pour grignoter puis anéantir les libertés individuelles des citoyens français avec l’aval des institutions sous son contrôle.

En principe, il appartient au Parlement de trouver un équilibre ou d’arbitrer entre la protection de l’intérêt général et les libertés individuelles : en l’occurrence vaccin ou la liberté : sous la présidence de Macron, obéissant à la voix de son maître, il est devenu une «chambre d’enregistrement » de l’exécutif Jupitérien , composé de personnes incultes et non rompues à l’exercice de la vie politique et aux règles du mandat qui leur est confié.

En vérité, la composition du parlement ne reflète pas la sociologie du pays, du peuple français.

Les français – effrayés par cette dichotomie imposée par un gouvernement glissant dans la tyrannie- attendaient avec impatience l’avis du conseil constitutionnel, juridiction suprême à laquelle il incombe de dire si une loi est conforme ou non à la constitution, au bloc de constitutionnalité et aux principes fondateurs des libertés fondamentales des citoyens: c’est dire le peu de crédit octroyé au parlement qui obéit aux injonctions de l’exécutif.

Or, l’Avis est tombé hier, 6/08/2021 : le conseil constitutionnel, a, par sa décision de « censure partielle », avalisé les articles les plus attentatoires aux libertés fondamentales du projet de loi voté par le Parlement qui valide l’extension du pass sanitaire et l’obligation vaccinale des soignants. La pandémie est pour le gouvernement un « effet d’aubaine » : en invoquant le prétexte de l’intérêt collectif, du fait de la pandémie , selon l’expression de Regis de Castelnau , le CC autorise le gouvernement à restreindre les libertés individuelles. La santé a été intégrée au bloc de constitutionnalité. Aussi, le nouveau statut constitutionnel octroyé à la protection de la santé de la population permet de mieux combattre les libertés individuelles. Ces deux exigences juridiques s’affrontent sur un même plan. Certes, l’arbitrage constant entre la protection des intérêts collectifs qui se heurtent aux libertés individuelles fondamentales, est en soi légitime.

Mais en l’état actuel des choses, cette appréciation s’inscrit dans un contexte tout à fait nouveau: « on a affaire à quelque chose qui relève d’une grande hypocrisie c’est à dire que c’est devenu un prétexte à la mise en place de surveillance et de punition qui à mon avis finit par se détacher un peu des impératifs de santé publique » (cf. Régis de Castelnau, vidéo, FP, 5/8/2021).

Et le CC vient de nous prouver, par cette décision liberticide, traitre au peuple, sa dévotion à Macron.

C’est assez logique.

Le CC est devenu une instance éminemment politique pour deux raisons : la première tient à sa composition politique. La seconde tient au statut de ses membres, tous issus du CE. Or, le CE suit et approuve tout ce que fait le gouvernement depuis plus de deux ans, peuple les cabinets ministériels dont ils élaborent les textes.

Au CC, ce sont donc, des membres du CE qui les prépare, ce sont encore eux qui organisent le débat – non contradictoire – et c’est surtout les mêmes qui vont rendre la décision.

Au final la décision du CC est tout à fait conforme à ce qu’a voulu Macron . ( cf. Regis de Castelnau op.cit.).

Résultat des courses : une censure “partielle” qui avalise les dispositions prises par Macron in personam adressées au peuple à la télévision orwellienne quelques jours plus tôt.

La crise sanitaire et politique du Covid 19 met à jour la dictature d’un homme, Emmanuel Macron, qui s’assied sur toutes les institutions régaliennes pour asservir le peuple afin de satisfaire l’appétit vorace d’idéologie, de pouvoir et d’argent de ses mandants et mentors en leur livrant une France exsangue de toute vitalité populaire.

Et pendant ce temps-là, les frontières sont béantes et l’immigration d’outre Méditerranée poursuit massivement sa colonisation.

Ne pas se diviser… rester soudés contre la dictature mondialiste à laquelle collabore activement Macron, déposé en 2017 comme un « président pion »pour « faire le job », par ses pairs en lice pour la gouvernance mondiale.

Ce Président Macron n’est pas le président de la France, il n’est pas le président du peuple français ….

«La peste populiste » l’interpelle-t-il … Il est le questeur de l’argent de Davos, le serviteur de Soros. Son crédo ?

La circulation de l’argent, des capitaux, des gens qui ne sont bientôt plus qu’errance dans un univers ultra connecté et gare à ceux qui n’auront pas la clé ! Ils seront les exclus de l’humanité technologique, numérique et robotisée à l’extrême.

La terre de France n’appartient plus à son peuple. Elle devenue le jouet de promoteurs cyniques et pervers, qui la minent, l’insultent, la dégradent, la dépouillent et la déprécient.

« Macron doit être combattu en tant qu’il est l’agent de cet ordre maastrichtien, car ce carcan est celui qui conditionne tous les autres ». ( la lettre du F Pop’

19/07/2021).

Il /B- Qui dirige ?

C’est le problème : on ne sait pas vraiment : tout est segmenté, un président qui prend des décisions absurdes ? Des gouvernements européens croulant sous des directives européennes incohérentes et stupides ? une Europe sous influence qui ploie sous le poids des lobbies mondialistes qui l’assaillent?

Il /B/ 1/ Les dérives de nos institutions : c’est l’affaissement de nos piliers protecteurs.

Progressistes contre souverainistes : voici la nouvelle configuration politique qui se dessine depuis quelques années et relègue au pilori les querelles gauche/ droite qui n’ont plus lieu d’être.

L’heure est à la défense de notre France, notre territoire bâti, à coup de guerres et de paix, grâce à nos génies, nos architectes, nos compagnons, nos artistes, nos scientifiques, politiques, nos stratèges , nos diplomates, grâce à nos soldats morts pour nous la léguer intacte : ce n’est pas l’écurie Maastrichtienne qui va l’abattre avec ses insultes arrachées à l’Histoire récente, ridicules, hors- sol, anachroniques …

Nul ne contestera que les piliers démocratiques institutionnels au niveau national ont perdu de leur poids et donc de leur pouvoir de contrôle et de neutralisation d’un exécutif sans cesse grandissant depuis leur création par le général de Gaulle en 1959.

Pour complaire à une caste politique européiste, est mise en place à l’insu du bon peuple par des gouvernants successifs une politique interne qui peu à peu va soumettre l’exécutif complaisant à la politique de l’UE en marche, dominée par l’Allemagne, une politique destinée à priver le pays de sa souveraineté, de sa monnaie, et dans une certaine mesure de ses piliers démocratiques : le conseil constitutionnel, le Conseil d’Etat, la justice, la monnaie, sécurité, la souveraineté et les frontières.

Sarkozy et le congrès ont TRAHI la démocratie c’est à dire le peuple français qui avait voté NON au référendum sur Maastricht en faisant voter trois ans plus tard par un Congrès complice un Traité de Lisbonne identique, au traité rejeté par le peuple.

Quant à la justice, elle a perdu de son indépendance à mesure que le temps passe à un point tel qu’il est permis de se demander si cette belle institution n’a pas perdu son âme ou à tout le moins de sa neutralité, contaminée par la doxa et la bien pensance qui lui fait rendre des décisions trop souvent surréalistes : libération sous CJ où bracelets électroniques de criminels islamistes et peines de prison assorties de placement sous mandat de dépôt de Gilets Jaunes qui lui sont déférés …

Et le Conseil d’Etat …!

– devenu grand pourvoyeur de multiculturalisme et d’immigration ( cf. rapport Thuot) – tient davantage de l’orthopraxie de la politique d’ouverture au monde musulman Bruxelloise que de bouclier de défense du peuple français pour contrer une immigration de peuplement.

Depuis le 5/8/2021 le peuple sait qu’il ne peut plus compter sur le Conseil Constitutionnel comme contre-pouvoir efficace : la plus haute instance s’est, elle aussi, « couchée »: le Conseil Constitutionnel a sanctifié la politique tyrannique et liberticide de Macron.

Mais l’UE n’est qu’une étape dans le processus de la mondialisation : le remplacement de la souveraineté populaire par la représentation technocratique.

Il-B/2 : Pour sauvegarder notre souveraineté :

Abattre l’Etat profond

L’Etat profond constitue la chaîne qui mène à la gouvernance mondiale.

a) Quel est-il ?

Selon Michel Onfray « l’État profond est un État dans l’État car ce sont des gens discrets qui utilisent tous les moyens médiatiques, numériques, cinématographiques, toute production intellectuelle qui contribuent à la formation d’une idéologie qui à terme doit faire la loi et qui la fait déjà : cette idéologie c’est l’État universel ».( FPop’ op. Cit).

L’action internationale de gigantesques plateformes commerciales, financières (Bildelberg, Davos, la pieuvre Soros, ou Zuckerberg, Google, Bruxelles, UE, les GAFAM, le CETA et les lobbies parasites etc…) ont pour objectif commun la création d’un nouvel ordre mondial doté d’un marché unique, d’une monnaie unique, d’une pensée unique.

« … le groupe Bildelberg incarne l’un de ces réseaux fréquentés par le gratin du monde International de la politique et des affaires. On lui prête une influence majeure sur les grandes orientations internationales. Mais derrière ce club, c’est toute la question de l’oligarchie planétaire qui commence à se poser. Les hommes les plus puissants savent souvent s’allier pour défendre leurs intérêts, dans

une économie où une poignée de milliardaires deviennent plus riches que tout le reste de la population… ».

Le nouvel ordre mondial passe nécessairement par la suppression des Etats-Nations, vestiges de l’ancien monde, fauteurs de guerre et de division.

« … Les États-Unis d’Amérique ont mis sous leur coupe les États-Unis d’Europe. D’ailleurs, la construction européenne constitue un tremplin vers la mondialisation libérale qui veut mettre toutes les ressources dans les mains d’une oligarchie appelée à diriger le monde. Pour parvenir à ses fins, cette oligarchie s’est dotée d’organes de décisions qui n’ont de compte à rendre qu’à eux-mêmes… » (Cf. Gérard Conio, « Le groupe Bildelberg et l’oligarchie mondiale », Front populaire numéro un page 87).

L’UE a orienté sa politique générale imposée aux états membres vers des impératifs économiques et financiers, en conformité avec la mouvance mondialiste, limitant les domaines sociaux, les coopérations en matière de justice et de police, ou même militaire, sa seule préoccupation étant avant tout de tenir la barre économique, comme le fait l’Allemagne qui règne en maître avec ses excédents budgétaires, peu important par ailleurs le sort des populations.

Macron, en bon petit soldat, fait de même en son royaume.

L’État profond est un concept politique très malaisé à définir car, telle une pieuvre, Il déploie de multiples tentacules sur un nombre incalculable de réseaux et de connexions et se développe au détriment des systèmes institutionnels des États Nations qu’il étouffe en prenant discrètement leur contrôle.

Il présente un certain nombre de groupes de convergence à la fois statutaire, institutionnel, financier, ainsi que de multiples relais médiatiques.

Il se glisse comme une toxine non seulement à l’intérieur des systèmes étatiques institutionnels démocratiques, mais également dans les systèmes supra nationaux tels que l’union européenne, la CEDH, l’ONU, l’OMS et à présent l’ONU. Il dispose d’un nombre incalculable d’O.N.G. dont les pouvoirs sont immenses et les finances ( dispensées par Soros) parfois supérieures au PIB de certains pays occidentaux.

L’idée générale est de faire s’interpénétrer le privé économique et financier et le public institutionnel détenteur de l’establishment. A cette fin, la pratique du «pantouflage» s’est accrue en France, les sortants de l’ENA n’exerçant leurs talents pour l’Etat que quelques années avant d’intégrer d’importants consortiums privés faisant profiter ces derniers de leurs carnets d’adresses, de leurs relais et réseaux. Non pour remplacer l’Etat, mais l’affaiblir en le dépouillant de ses plus grands cerveaux ( ENA, Cour des comptes, Normal Sup’).

Mais pas seulement : les intérêts privés concurrencent l’intérêt public, ils sont suffisamment puissants pour porter le discrédit sur des travaux menés par telle ou telle institution publique, la commission européenne, par exemple…ce qui leur permet d’étendre leur zone d’influence dans des domaines variés.

En réalité l’État est trahi par ses propres enfants-citoyens, formés gracieusement dans les plus grandes écoles par ce que destinés aux plus hautes fonctions : ils sont ses représentants, son infrastructure, sa charpente qui le fait se tenir debout et cohérent.

Ils constituent l’élite de la société civile indispensable à la stabilité de l’Etat Nation.

Mais pas seulement : selon l’auteur de ces lignes, Macron n’est pas seulement l’agent de l’ordre Maastrichtien, comme l’affirme Michel Onfray, il est aussi l’agent des gardiens du temple de la gouvernance mondiale.

Macron n’œuvre pas pour la France pour laquelle il n’a que peu de considération sans parler de son mépris ouvertement exprimé pour le peuple Français. Macron fait partie intégrante et agissante de l’Etat profond.

Il représente l’apparence de la « légitimité » démocratique autoproclamée de cette nasse composée de personnalités politiques commerciales, de banquiers internationaux parmi les plus influents et riches du monde qui se considèrent comme les détenteurs de la véritable légitimité de l’État.

Macron n’est pas le président de la France : il est le cheval de Troie de l’ordre mondial et collabore, du haut de son trône usurpé, à la propagation de l’Etat universel dans notre pays en réduisant son indépendance nucléaire tout à la fois énergétique et stratégique ( vente d’Alstom aux US ) et en le dépouillant de son espace aérien ( vente les aéroports de Paris aux EAU ).

La trahison des clercs ne l’a pas attendu. D’autres s’y sont attelés avant lui. Macron a pris le relai pour finir la course à l’effacement de la France.

⁃ Sarkozy et son traité de Lisbonne en 2008,

⁃ Pas de construction des EPR des 3 -ème et 4 -ème générations,

⁃ Fermeture par Macron de Fessenheim, prétextant son ancienneté et sa potentielle dangerosité et pour des raisons écologiques…! Ce qui accroît la dépendance de la France envers … l’OTAN …. Et contribue à son effacement.

Plus grave encore,

Depuis un arrêt rendu par la CJCE le 15 /07/2021, le temps de travail des militaires est aligné sur celui des salariés du privé ce qui remet en cause les fondamentaux de leur disponibilité et de leur efficacité : c’est une offensive des juges européens contre la souveraineté militaire française. Le potentiel opérationnel français est gravement atteint : a-ton déjà vu des militaires fonctionnarisés partir en Opex ? Mais ce ne sont pas seulement nos militaires des trois armes qui sont touchés par cette directive absurde c’est également notre gendarmerie qui protège les citoyens et nos sapeurs-pompiers de Paris, militaires du génie, qui sont éprouvés de même que notre dissuasion nucléaire.

Alors de deux choses l’une : soit la France résiste et préserve ce qui lui reste de souveraineté soit elle se couche et participe à l’anéantissement de son armée et de sa politique de défense, seul vestige de sa souveraineté.

Cette offensive européenne contre la souveraineté militaire française doit être combattue : Le Général de Gaulle ne l’aurait jamais permis. Il en va de l’avenir du pays.

L’Etat profond trace un système autoroutier inédit vers la « quatrième révolution industrielle ».

« … Ce qui fait la spécificité de la quatrième révolution industrielle outre sa rapidité, et son envergure inédite, c’est son orientation transversale, avec la coordination et l’intégration croissante de multiples découvertes venant de champs divers…Ainsi, les technologies de fabrication numérique aujourd’hui dans le domaine biologique… L’intelligence artificielle est omniprésente… (« La quatrième révolution industrielle », Klaus Schwab, Dunod, p. 34, 35).

Le projet fondateur est « d’augmenter », grâce à la nanotechnologie, l’intelligence de certains humains biologiques pour les rendre encore plus performants et rentables et de marginaliser le reste de l’humanité. Klaus Schwab décrit très clairement la vision effroyable de l’ État universel par cette élite oligarque.

La domination de l’Etat profond est impersonnelle: sa seule finalité est l’augmentation de la richesse d’une minorité de décideurs financiers mondialistes : la domination du monde hégémonique par l’argent et pour l’argent.

Pour parvenir à ses fins, l’Etat profond, opère une sorte de maillage souterrain et tisse sa toile idéologique en captant un maximum de relais médiatiques et culturels pour relayer son discours dominant et tente – avec une efficacité croissante – de bâillonner les voix divergentes. Aujourd’hui c’est le pass sanitaire avec les conséquences liberticides que l’on sait , avalisées par le CC. dans sa décision du 5/8/21 qui fera date à marquer d’une pierre noire.

Adoptant la posture du chef qui montre le chemin, Macron récuse toute expression du doute et de la nuance. Il ignore superbement le sage conseil de Montesquieu qui invitait les gouvernants à ne toucher la loi «que d’une main tremblante». Les contre-pouvoirs sont aux abonnés absents.

On en veut pour preuve les 355 parlementaires absents lors du vote de la loi sur le pass sanitaire : les parlementaires ont cédé leur voix au Président qui gouverne seul… en autocrate, au service d’une oligarchie mondialiste.

B). L’objectif

Et demain ? THE GREAT RESET

L’Etat profond – qui trace le sillon de l’Etat universel – agit contre le peuple, il détruit l’Identité , la Culture, l’Histoire, le Génie, la Spécificité de ce qui a fait et fait encore la France, L’Etat Profond veut anéantir le « Gaulois Réfractaire »! Le peuple … le citoyen français doit disparaître.

Voici comment :

« The Great Reset » les enjeux mondiaux: le dernier livre de Klaus Schwab et Thierry Malleret.

L’auteur de ces lignes a lu le livre « The Great reseat » dans sa version numérique mais opte pour la restitution d’une partie de sa synthèse réalisée par Yves Chauvel, chercheur en histoire et sociologie et auteur d’une conférence sur le contenu de ce livre qui nous dévoile un terrible avenir déshumanisé si nous n’y prenons garde, les jalons étant posés progressivement depuis 40 ans.

« Pour information minimale, par sa nature même, ce projet intègrera des technologies permettant l’émergence du transhumanisme et d’un homme nouveau. ​Un nouveau communisme 2.0​ à l’échéance de 2030.

Les opposants politiques seront psychiatrisés, nous verrons l’instauration d’une surveillance mondiale des populations, une accélération des mouvements migratoires, un transhumanisme avec destruction radicale des structures familiales, une réduction probable de la population mondiale de 7.5 à 1 milliard sur l’autel du réchauffement climatique.

Le covid est l’occasion d’accélérer des transformations dans notre monde. ​Ce scénario a fait l’objet d’une répétition générale en 2019 au Forum de Davos que l’on peut trouver en ligne sur la chaîne YouTube du FEM sous le titre :

« Nous avons testé une simulation de pandémie virale. Voici ce que la gestion du Covid nous a appris ».( cf. the Great reset op.cit. et « ce que je ne savais pas et vous non plus », Ph. de Villiers, ).

Le programme est tout tracé, il faut confiner et attendre pieusement le vaccin.

Sur le plan économique et commercial, certains gouvernements, parmi les plus étatistes, semblent s’acharner à détruire l’économie par des confinements stricts, longs et répétés.​ Tout porte à penser que le Great Reset en constitue le moyen par destruction de la petite et moyenne entreprise, l’explosion de la précarité et la mise sous dépendance de l’État, par l’état et pour l’état de millions de personnes, la restriction des libertés comme on ne l’avait jamais vu dans l’histoire!

Il est annoncé que ce chemin, nous devons l’emprunter, nous n’avons pas le choix, comme dans toutes les idéologies totalitaires : ​« Cette réinitialisation est une tâche ambitieuse, peut-être trop ambitieuse, mais nous n’avons pas d’autre choix que de faire tout notre possible pour l’accomplir. Il s’agit de rendre le monde moins clivant, moins polluant, moins destructeur, plus inclusif, plus équitable et plus juste que celui dans lequel nous vivions à l’ère prépandémique. […] Ne pas agir équivaudrait à laisser notre monde devenir plus méchant, plus divisé, plus dangereux, plus égoïste et tout simplement insupportable pour de larges segments de la population mondiale. »

Les auteurs sont déterminés à faire tout ce qui est en leur pouvoir afin de réaliser leur monde eugéniste et transhumaniste. Monde de la surveillance et du contrôle.

Une section entière de ce livre est consacrée au thème «​ Modifier l’être humain »

Ainsi​ é​écrivent-ils​ « la capacité des nouvelles technologies à devenir littéralement partie de nous »​ et évoquent un futur cyborg impliquant ​« des curieux mélanges de vie numérique et analogique qui redéfiniront nos natures mêmes »​ .

Ils écrivent : ​« Ces technologies fonctionneront dans notre propre biologie et changeront notre interface avec le monde. Ils sont capables de traverser les frontières du corps et de l’esprit…d’améliorer nos capacités physiques et même d’avoir un impact durable sur la vie elle-même ».​

Ils écrivent ​« micro puces implantables actives qui cassent la barrière cutanée de notre corps » ​,

Ils écrivent ​« tatouages intelligents »

Ils écrivent ​« d’organismes sur mesure capables de lire dans nos souvenirs »

Ils écrivent ​« les capteurs, commutateurs de mémoire et circuits peuvent être codés dans des bactéries intestinales humaines communes »

Ils écrivent ​« les dispositifs implantés aideront aussi à communiquer des pensées exprimées verbalement via une puce numérique intégrée, et des pensées ou des humeurs potentiellement non exprimées en lisant les ondes cérébrales »​ .

La « biologie de synthèse » est à l’horizon dans le monde des auteurs, donnant aux décideurs technocratiques mondiaux «​ la possibilité de personnaliser les organismes en écrivant de l’ADN »​ .

Certains laboratoires travaillent dès à présent avec les « vaccins » ARN. L’idée-même des neuro technologies, dans lesquelles les humains auront des souvenirs entièrement artificiels implantés dans le cerveau suffit à nous faire comprendre la nature dystopique de ce projet, tout comme ​« la perspective de connecter notre cerveau à la réalité virtuelle via des modems corticaux, des implants ou des nano robots »​ … il s’agit bien d’un projet et non pas d’un ouvrage d’anticipation.

Hypothèses:

Une épidémie constitue une opportunité afin d’ élargir le champ de l’autorité de l’Etat et de rendre les opinions publiques malléables. Les institutions imposent un ordre mais avec la nécessité d’un maintien des libertés individuelles. Le Grand Reset supprime cet équilibre via la manipulation par la peur.

Nous devrons nous soumettre ou bien nous devrons les démettre. Les démettre afin de retrouver la maîtrise de notre destinée collective. Pour la sauvegarde de l’humanité.

Voilà pourquoi les citoyens n’ont pas voté. Ils se savent manipulés , considérés comme quantité négligeable aux yeux d’une pseudo- élite au pouvoir, cette oligarchie hors-sol , ces élites politico-financières devenues folles qui organisent le transhumanisme nanotechnologique et partant, l’anéantissement de l’individu.

Il est urgent d’arracher notre pays et sa souveraineté aux griffes de cette maffia progressiste.

III- Reprendre le pilotage du pays “France”

III-A- Déterrer le ressort, la sève et la vitalité de l’esprit français

«  Nous pensons que le futur de la France se trouve dans son passé, que le progrès n’est pas dans le prétendu progressisme mais dans la Restauration de la République telle qu’elle a été conçue » ( Michel Onfray, Édito, FPop’ , n 1, p.3).

Afin de reprendre le cap du Bateau France, il importe de regarder dans le rétroviseur, non par nostalgie, mais à l’inverse « en quête de repères et de stimulants ».

Ernest Renan avait forgé le concept de la nation française en ces termes : « une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis (… ) Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation.

(….)

« L’existence d’une nation est un plébiscite de tous les jours ». ( conférence intitulée « qu’est-ce qu’une nation? », faite à La Sorbonne le 11 mars 1882).

La France est grande parce qu’elle a une histoire, une âme, un esprit, un cœur, des héros et des rebelles, une littérature,

Il nous faut renouer avec nos fondamentaux.

Et c’est précisément au fond de ces identités forgées au cours des siècles qu’il faut puiser nos forces pour combattre pied à pied le terrible dessein qui se profile.

Le destin de la France ne s’est pas construit par hasard il est fait de l’armes et de sang mais aussi de créations, de beauté inégalable, de littérature, d’architecture , d’une langue et « surtout d’un caractère spécifiquement français , œuvrant pour un destin commun qui prend ses racines bien avant la dynamique nationale… cette identité, cet esprit et ce caractère particulier ont été façonnés par des générations de paysans, de chevaliers, de religieux, de lettrés et d’artisans. » (Roland LOMBARDI, « Repenser la France d’après » p.12 )

Quand les « Francs », ont envahi la gaule romaine, certains se sédentarisés, et ont donné leur nom « les francs » qui signifie en langue germanique « lance ou javelot » ou encore « audacieux, hardi ou effronté ». À partir du VI -ème siècle il désignera « l’homme libre »!

L’homme libre a cet esprit rebelle en lui, arrogant , « esprit de bravade qui anime ce rugueux peuple de paysans – comme le Grand Ferré- et ses rois. Mais également notre aristocratie Godefroy de Bouillon , du Guesclin Bayard…. Ce sont ses marins frondeurs, la langue leste, à l’instar de Surcouf qui répond à l’anglais qui prétend que le français se bat pour l’argent tandis que l’anglais se bat pour l’honneur : « chacun se bat pour ce qui lui manque! »!

C’est bien plus tard le « merde » de Cambronne à un général britannique qui le sommait de se rendre, c’est encore le « Soldats droit au cœur » du Maréchal Ney devant le peloton d’exécution, ce sont aussi ces « gauloiseries » dont les français sont friands qui cèdent la place aux caricatures , en témoigne l’emblème du coq de notre pays, batailleur, insolent, agressif et arrogant.

Dans leurs domaines respectifs, soldats, fervents croyants ou pas, écrivains, artistes , poètes voire scientifiques…. Les français sont des esprits rebelles, frondeurs, indisciplinés, irrévérencieux et insolents mâtinés de romanesque, d’insoumission et de bravoure.

Louis XIV, Napoléon, de Gaulle, Jeanne d’Arc, Lafayette, Descartes, Pascal, Molière, Baudelaire, Hugo, Balzac, Céline, Camus, aujourd’hui Onfray, Finkielkraut, Zemmour, Bruckner…

C’est aussi les héros littéraires qui défient les siècles Edmond Dantes, les quatre mousquetaires, Cyrano de Bergerac , archétype du panache et de la galanterie à la française, Les Misérables avec Gavroche et Jean Valjean sans oublier « Astérix » le plus Gaulois d’entre les français, le p’tit malin, franchouillard à souhait, courageux et amoureux de la justice .., au cinéma Jean Paul Belmondo, ( l’as des as) et Alain Delon ( l’insoumis) notre duo masculin transcendant magnifiquement l’image du héros français, auxquels Lino Ventura n’a rien à envier dans son genre ( les tontons flingueurs), tous, râleurs, malicieux , intrépides, redresseurs de torts, épris de justice et de courage, chacun à sa façon, en particulier sous la plume rebelle et aiguisée de Michel Audiard.

C’est ça la France !

IlI-B Rien n’est inéluctable

Aujourd’hui la France est à un tournant : elle est divisée en deux blocs ou trois organes :

Le bloc élitiste c/ bloc populaire

Le palais, la province et les quartiers perdus de la République.

La France est confrontée à une confluence de crise économique, politique, sanitaire , sociale, séparatiste, immigrationniste et donc terroriste.

Elle est confrontée en outre à un abaissement culturel inédit de sa population patiemment orchestré depuis une vingtaine d’années.

Comment laisser les rennes de notre pays au bord du précipice à un petit soldat de Schwab et du mondialisme, qui joue contre la France et contre ceux qu’il appelle 66 millions de procureurs ?

Quelle confiance accorder à cette oligarchie, emblème de la caste progressiste et mondialiste adepte du transhumanisme ?

Quel crédit apporter aux contempteurs de la haute finance internationale hégémonique ( à distinguer de capitaliste) devenue débridée et délirante ?

Quelle confiance accorder à ceux qui se galvanisent « d’effractions du politique dans l’intime ? »( JL Mélenchon AN 25/07/2021) pour changer la nature de la société dans laquelle nous voulons vivre ?

AUCUN crédit… aucune confiance… et c’est pourquoi les français n’ont pas voté.

LE PEUPLE REFUSE L’INSTAURATION D’UN SYSTÈME FINANCIER HÉGÉMONIQUE MONDIALISTE.

IV- Impossible n’est pas français

IV- A Le souffle français

Même si la France est au bord du précipice, même si la France est économiquement exsangue, même si elle est gangrenée par une taxation fiscale confinant au racket de chaque français par un État moribond comme l’est son représentant au regard figé et hagard quand il s’adresse au peuple pour lui faire part de ses nouvelles dispositions liberticides, autoritaires, tyranniques, même si la France est branlante, une lueur bienveillante s’étiole sur elle : une aura vacillante, certes, mais une aura quand même : celle de l’immense pays qu’elle fut avant la déchéance où l’ont menée ses dirigeants starisés et ineptes : elle reste une puissance nucléaire – même affaiblie -, elle est membre permanent au conseil de sécurité à l’ONU ( à condition de ne pas céder la moindre parcelle de son siège à l’Allemagne ce qui serait pure folie), elle est membre de l’OTAN et de l’UE ( même si ce n’est pas un gage de grandeur mais plutôt de défaut de souveraineté), elle dispose d’un excellent staff de services secrets, d’une grande armée et d’un vaste domaine maritime et sous-maritime.

Mais son aura ne vient pas seulement de là : son aura c’est d’abord et surtout son esprit et c’est cet esprit fort, cet esprit de libre penseur et de scepticisme que l’Europe et le monde attend, dans l’angoisse de cette crise sanitaire inédite qui frappe toute la planète.

Le monde attend le souffle français.

Et le souffle français, minuscule filet d’air voici encore quelques mois, le voilà qui s’amplifie : des voix s’élèvent… Macron voudrait bien les bâillonner mais elles se font de plus en plus nombreuses, on assiste à la naissance d’un vrai mouvement de résistance qui s’étend sur plusieurs niveaux : le retour aux racines, au local, à la préservation de l’authenticité, des traditions, un regain de passion pour l’Histoire de France, un intérêt inattendu et bienvenu pour ses régions, son patrimoine et son environnement. Ils maudissent ceux qui déboulonnent les statues des grandes figures françaises, ils s’opposent à la débaptisation des rues, et veulent à présent tourner la page des politiques d’arrière-cuisine et développer une vision politique et philosophique à long terme pour notre pays, qui implique nécessairement de restituer à la France sa souveraineté stratégique, industrielle, culturelle et concernant l’immigration pour le seul bien du peuple français.

Et puis ces manifestations pacifiques contre le pass sanitaire , chaque samedi, ces collectifs qui se créent, partout, à tous les niveaux, ces entre aides spontanées entre citoyens… libres dans leur tête … il est libre Max …

En s’engageant dans cette perspective de reconstruction, la France met au ban le progressisme capitaliste ravageur de l’humanité.

Car l’esprit national est plus puissant, plus profond, plus vigoureux que les stériles gesticulations de l’individualisme matérialiste et narcissique.

Recouvrer la conscience essentielle d’un bien commun occulté par le relativisme de groupes multiples organisés par leurs intérêts particuliers, est vital.

IV- B Les travaux d’Hercule

L’auteur de ses lignes ne va pas vous mentir : le chantier est un véritable défi. David contre Goliath.

Mais « les ressources humaines de notre pays sont insoupçonnées. Lorsqu’ils sont menés par de grandes idées et de vrais chefs, que ce soit dans l’entreprise ou dans la guerre, les Français peuvent faire de grandes choses. » (Roland LOMBARDI op.cit., p21).

Il va falloir s’attaquer aux piliers institutionnels qui font de la France un pays souverain.

Il nous faut agir sans rien attendre de l’Europe car comme l’exprime avec justesse Guillaume Bigot : « l’inhibition du désir et la paralysie de la volonté française portent bien un nom : l’Europe. Reprendre goût à la vie en tant que nation implique de faire le deuil de ce fantasme mélange de puissance et désir régressif de protection. » («Repenser la France » édition Bold, article de Guillaume bigot page 172).

Il nous faut donc recouvrer cette souveraineté qui implique d’être, dixit Philippe Auguste, « empereur en son royaume ».

Sans entrer dans le détail des réformes innombrables à mener dans tous les champs institutionnels, de sécurité, de défense, de culture, d’éducation, de justice bien sûr et combien d’autres encore, il suffit de dire que le point d’orgue de notre nouvelle révolution française est de récupérer le contrôle politique de notre monnaie, remettre l’église au centre du village, le maître au centre de la classe, l’application de la loi au centre du prétoire, en un mot comme en mille, les fondamentaux au centre de la politique, de cette politique qui déconstruira le château de cartes Maastrichtien,

qui fera reculer l’ombre de l’Etat profond qui la veut sacrifier sur l’autel de l’argent roi, de cette politique qui lui restituera sa souveraineté et son autonomie, son indépendance et sa libération des carcans qui l’étouffent et la brisent, de cette politique qui lui restituera son nom de baptême datant du VI -ème siècle : Franc : homme libre, pays libre.

CONCLUSION :

Historiquement, le contrôle POLITIQUE des institutions financières initié par le conseil national de la résistance ( CNR) a été supplanté par le financement des besoins de l’Etat par des créanciers privés.

Avec l’avènement des banques centrales, l’État entité politique, a perdu le contrôle de sa monnaie qui est une prérogative régalienne au profit des intérêts particuliers des banquiers dominants.

L’État a aussi perdu toute autonomie d’action. Et ainsi que le disait le fondateur de la dynastie Rothschild, au XVIII -ème siècle « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation et je n’aurai pas à m’occuper de ceux qui font les lois ».

Si les banques centrales sont indépendantes vis-à-vis des élus politiques, elles ne le sont guère des banques d’affaires qui les contrôlent.

Tant et si bien que les véritables décideurs ne sont pas les élus politiques mais les grandes banques ( et entités multiples qui les servent ou qui leur sont asservies) qui dominent les flux monétaires et financiers de la planète.

Car celui qui contrôle la monnaie en contrôle l’affectation des ressources. Et que c’est de cette façon que se forment les oligopoles dominants qui étendent leurs zones d’influence par les mécanismes détaillés plus haut, asservissant ou anéantissant le système économique de petites et moyennes structures, le tout avec la complicité de bon nombre de personnels politiques corrompus acquis à leur cause, celle de l’argent roi.

La France est en voie d’anglo – saxonisation, cela veut dire que les institutions politiques françaises sont en train de devenir des institutions commerciales sur la mode britannique de la commercialisation de tout.

Le droit français est colonisé par ce droit instrument de puissance au profit des financiers qui est d’origine britannique.

L’anonymat des oligopoles inspiré du capitalisme ( derrière lesquelles se cachent quelques familles) actuel a été mis en œuvre pour casser le lien que le droit continental avait établi entre pouvoir et responsabilité, pour dégager toute responsabilité des décideurs donc le terme de « capitalisme » est une imposture intellectuelle car nous sommes en présence de l’établissement d’une hégémonie oligopole purement financière et gratuite sans aucune contrepartie en termes de responsabilité juridique et politique.

C’est pourquoi il nous faut repenser notre Droit. Notre droit positif continental basé sur le droit civil qui régit les rapports entre les citoyens français, qui véhicule les valeurs de la vie en commun, celui issu de la Révolution et des Lumières et donc élaboré sur une toile de fond humaniste.

Notre Droit continental a été balayé par le droit anglo-saxon dont les ressorts sont d’abord et avant tout commerciaux : en d’autres termes, le droit anglo-saxon, aux antipodes de notre droit continental a été le modèle juridique utilisé depuis Cromwell pour instaurer et faire perdurer la domination bancaire sur le fait politique.

Il faut faire litière du droit européen qui n’est qu’une compilation de textes et de directives contraignantes qui amalgament les systèmes juridiques continental et anglo saxon commercial au bénéfice du second, qui a pris le pas sur le droit continental du fait de la volonté d’hégémonie des grandes banques financières. ( cf. Valérie Bugaud, vidéo TV libertés 15 mars 2021).

C’est pourquoi il est urgent de réhabiliter notre Droit continental traditionnel d’une part, et de s’extirper de cette nasse civilisationnelle post moderne porteuse d’hégémonie de la haute finance en réinvestissant l’organisation politique de l’Etat Nation France à commencer par le contrôle POLITIQUE de notre monnaie, de sa circulation et de son affectation.

La survie de la civilisation occidentale passe nécessairement par la réhabilitation de notre droit commun continental traditionnel.

© Catherine Massaut

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