Des délégués de la coalition ont commencé à tâter le terrain du côté du Likoud pour persuader des députés de se scinder du parti et passer du côté de la coalition. Conformément à une loi taillée sur mesure qu’a fait adopter le ministre de la Justice Gideon Saar, quatre députés d’un parti (au lieu d’un tiers jusqu’alors) peuvent se scinder d’un parti pour devenir une formation autonome et rejoindre une coalition. Le nombre de quatre n’est pas fortuit, il correspond au nombre de députés nécessaires à la coalition pour survivre au cas où le parti islamique Ra’am venait à la quitter.
Le quotidien Yediot Aharonot parle d’au-moins deux députés qui auraient été abordés, dont l’un serait Chlomo Karhi auquel aurait été proposé un poste très important s’il passe de l’autre côté en emmenant avec lui trois autres transfuges qui eux-aussi seraient généreusement récompensés sur le plan politique.
Un choix un peu étrange car ce député, tout comme Amihaï Shikli, possède une colonne vertébrale idéologique très solide. En effet, la réponse de Chlomo Karhi a été nette et sans appel : « Si vous me proposez cela, c’est sans doute que vous êtes désespérés. Même si vous me proposiez le poste de Premier ministre alternatif je n’entrerais pas dans un gouvernement antisioniste et antijuif ».
Source : lphinfo.com
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
Poster un Commentaire