BNVCA. La France, sans les Juifs, se prépare à n’être plus la France

Le BNVCA lance une tribune pour dénoncer la propagande mensongère dont fait l’objet Israël. Cett propagande mensongère, en renforçant l’antisémitisme, pousse à l’acte anti-juif.

Le BNVCA condamne la campagne de propagande mensongère qui désigne Israël, les sionistes et donc les juifs comme “des criminels” et même “des criminels contre l’humanité”.

Dernier en date, un scandaleux article, “Le Maroc n’est pas un complexe touristique pour le repos des criminels de guerre”, publié sur le site Collectif Palestine Vaincra, déjà lamentablement connu, concerne la normalisation des relations entre Israël et le Maroc.

Sion Assidon est un militant marocain et défenseur de la cause palestinienne, antisioniste et co-fondateur de BDS Maroc.

N’hésitant pas à réécrire l’histoire, l’auteur de ce torchon écrit : “La normalisation a été inaugurée en 1961 par la vente des communautés marocaines juives (50$/ tête disent certaines sources) transformant brutalement des citoyens marocains du jour au lendemain en colons de la Palestine, main d’œuvre bon marché, chair à canon. Et donc en criminels de guerre et criminels contre l’humanité”.

Ce sinistre “antisioniste et co-fondateur de BDS Maroc”, selon les termes employés pour le présenter, omet de mentionner les émeutes anti-juives qui ont éclaté à la suite de la proclamation de l’Etat d’Israël, en 1948, notamment à Oujda et Djérada; il oublie également de mentionner l’interdiction de courrier entre Israël et Maroc et la virulence des campagnes qui poussèrent les Juifs à fuir le Maroc. En 1961, le naufrage du navire le Pisces qui avait quitté secrètement Tanger, avec à son bord 44 Juifs dont 24 enfants, souligne la situation catastrophique de la communauté juive marocaine : interdite de passeport et confrontée à une violente campagne anti juive, allant jusqu’à l’attaque de cortèges funéraires. De 230 000 personnes en 1948 à 70 000 lors de la Guerre des Six Jours de 1967, le nombre de Juifs restant au Maroc en 1989 s’établit autour de 10 000. Ils ne sont plus que 2 500 ou 3 000 personnes, aujourd’hui. Ces gens pourchassés, menacés, persécutés ont fui une terre devenue hostile. Ce sont de véritables réfugiés qui n’ont eu droit à aucune aide de la Communauté internationale, ni à aucune aide de l’UNRWA, cet organisme dévoyé qui alimente le conflit en subventions pour des terroristes et finance des livres scolaires qui attisent la haine anti-juive depuis des décennies.

Non content de ce premier déni historique, le sinistre continue parlant “du crime de leur déracinement” (= l’amputation du peuple marocain) puis d’avoir “fait de ces citoyens marocains des occupants de la terre de Palestine”.

Ce sordide ignare ne sait donc pas que l’Etat d’Israël a été créé en 1948. Il ignore que les Etats du monde ont voté pour que le peuple juif enfin recouvre la terre qui lui avait été Promise et dont chaque jour le nom est dit dans toutes les prières. Sans parler de “Le Chana Aba Be Yerushalaïm”, l’Année prochaine à Jérusalem, point culminant de la cérémonie du Seder, la Pâque juive, commémorant précisément la sortie d’Egypte et le long chemin pour aller jusqu’à sa Terre Promise, Israël.

Sans surprise le Collectif Palestine vaincra héberge cet amoncellement puant, Collectif dont le logo affiche l’ambition : le “démantèlement” de l’Etat d’Israël, puisque son logo se veut celui de la “Palestine de la mer au Jourdain”.

Face à un tel massacre de la réalité historique qui a pour but d’inciter à la haine des juifs, notamment des touristes israéliens et juifs qui attendaient avec impatience de pouvoir renouer le lien avec le Maroc, pays de leur nostalgie familiale, le BNVCA demande une nouvelle fois que le Collectif Palestine vaincra, officine ouvertement anti juive, antisémite et anti Israël, soit interdite et déclarée comme organisation terroriste.

L’appel à la haine des Juifs, la propagation d’informations négationnistes qui revisitent la réalité historique pour diaboliser Israël a déjà montré qu’elle n’est pas sans conséquence.

Le tueur des enfants juifs de l’école Ozar haTorah de Toulouse, dont la petite Myriam Monsonego, 6 ans, tirée par les cheveux et abattue à bout touchant, en est un exemple. Il voulait “venger les enfants palestiniens”. De même pour le tueur terroriste de l’Hypercacher de Vincennes, lui aussi assoiffé de sang juif.

Il ne suffit plus d’en faire le constat, des mesures s’imposent. De façon forte et radicale. Non pas comme ce jugement dudit dieudonné, qui, avec six condamnations au cours des dernières semaines, dont une condamnation à deux ans de prison ferme, continue à organiser des spectacles dans toute la France. Une honte pour l’Etat de droit. 

Si la réponse devait être aussi inefficace, cela reviendrait à dire que, d’ores et déjà, la lutte contre l’antisémitisme est une cause désormais dépassée et que la France, sans les Juifs, se prépare à n’être plus la France.

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

1 Comment

  1. La macronie a plus interet a obtenir les votes des masses musulmanes et des centaines de milliers de fans de dieudonné que de proteger quelques juifs encore egarés en françarabia .
    Donc la France sans juifs c est deja acté et cela ne fait pas trop peur aux puissances financieres qui controlent l UE

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*