“Je suis candidate pour restaurer la fierté française”, a déclaré Mme Valérie Pécresse. Attention, il n’est pas question pour moi de critiquer cette dernière, “amie de 30 ans” qui fut une appréciée et estimée camarade de promotion (Condorcet 1992), mais de m’interroger sur le sens de cette phrase.
D’ailleurs, comme à ses concurrents du même bord à la présidentielle je lui serais, quoi qu’il arrive, infiniment reconnaissant si elle parvenait à débarrasser le pays de la clique hollando-macronienne qui sévit depuis 10 ans (enrichie d’une poignée de renégats).
Mais voilà, “Restaurer la fierté française”, cela commence assez mal. Qu’est-ce que la fierté française? De quoi sommes nous fiers, nous les Français: de notre langue, qui est la plus claire de toutes les langues; de notre histoire, celle des résistances aux invasions, celle des héros bâtisseurs, et d’un peuple particulier, capable de toutes les révoltes quand nul ne s’y attend; de la géographie d’une nation ouverte sur quatre mers et aux massifs montagneux, aux paysages sans équivalents; d’une littérature qui compte les plus grands génies européens, et ses créateurs, savants, peintres, entrepreneurs, mathématiciens.
La fierté française n’est pas pour l’essentiel de l’ordre de la politique et du court terme mais de la civilisation. Nos raisons d’être fiers, rien ne saurait nous les enlever car elles sont fondées sur l’histoire, la culture et la géographie. Certes, les dirigeants politiques peuvent se ridiculiser, affaiblir l’image médiatique du pays, mais la fierté (profonde) de la France ne saurait se situer à ce niveau.
Il n’y a donc rien à restaurer, chère Valérie, autrement dit, les Français n’ont pas besoin de toi pour être fiers de la France. En revanche, en se situant sur le plan de la grandiloquence, la candidate prête le flanc à la critique d’imiter ses prédécesseurs, celui-là même qui voulait “réenchanter le rêve français” comme celui qui prétendait “transformer la France” ou encore engendrer un “nouveau monde”.
Pour être franc, la grandiloquence stérile, la mégalomanie, et les délires narcissiques ont fait leur temps aux yeux des Français. Qu’attendent les Français des politiques? Qu’ils manifestent leur volonté de régler au mieux les problèmes de sécurité, de chômage, de pauvreté, de déclin scolaire, de maîtrise de l’immigration. Ils ont besoin d’une équipe de bosseurs au service du pays et qui rendent des comptes de leur action. Pas de roitelets. Ni de roitelettes.
© Maxime TANDONNET
Pecresse n’est pas une « roitelette « mais une bosseuse qui a fait ses preuves ! Elle vient de la droite moderne qui connaît la dérive de la gauche et elle sait qu’il faut régler les problèmes de sécurité et d’immigration sans lâcheté ! Ensuite le génie français , le rapatriement des industries manufacturières, l’allègement des taxes feront repartir l’économie !
Une Présidente ! Oui ! Oui !
Je ne sais pas ce que c’eest la droite moderne, tout comme je ne sais ce que f’est que l’islamisme modéré. Maxime Tandonnet a motré en quelques lignes qu’elle se situait du côté de ceux qui veulemnt metre un coup de karcher et qui ont eu Kouchner …
Et ce n’est pas ârce que c’est une femme qu’il faut voter pour elle …
N’oubliez pas ses musiciens ou artistes de musique! Debussy, Satie, Ravel, Gainsbourg, M.Farmer et d’autres…Mais très juste analyse sur le fond. Merci Maxime TANDONNET pour votre clairvoyance.
Mme Pecresse a un gros probleme de popularite,ce dont elle souffre.
Macron a affronte hier en public les “antivax”;je suis alle faire un tour au marche et tout le monde approuvait, meme ceux qui le detestent.Je crois qu il va gagner la presidentielle.C est foutu pour Pecresse et Bertrand.