Tribune Juive

TokYo. JO 2021. Chuuuut: les media vous tairont ce qui a trait à Israël

Ils sont tous là, suivant la Cérémonie d’ouverture des JO 2020, devenus JO 2021 sans public, Covid oblige. Ils ont un peu révisé. Vous expliquent pourquoi la Grèce défile en premier. Des fois que vous n’ayez pas saisi. Vous saturent tous des mêmes infos. Que pour la première fois, chaque délégation sera représentée par deux porte-drapeaux, une femme et un homme. Qu’Ils se termineront le 8 août. Que la vasque olympique s’enflammera vers 23h30, pour briller jusqu’à la clôture des Jeux. Qu’il est 20h00 heure locale au Stade olympique. Bla Bla Bla. Mais ils passent sous silence 2 faits d’importance…

C’est bien la toute première fois qu’une minute de silence est observée. En sinistre mémoire des athlètes et entraîneurs israéliens assassinés aux JO de 1972. Leurs noms ont été récités.

Ils ne vont pas s’attarder non plus sur cette info qui n’est plus « de l’info », tant tout ça devient banal. Et ne vont pas vous parler du judoka algérien qui préféra déclarer forfait pour ne pas avoir à affronter un Israélien. Certes, ledit sportif réitère: il s’était déjà retiré d’une compétition lors des Mondiaux 2019 et pour les mêmes raisons.

C’est que le grand philosophe a réfléchi et a spéculé sur ses chances de gagner au premier tour et de se retrouver contraint de combattre l’Israélien Tohar Butbul au tour suivant! « Nous avons travaillé dur pour nous qualifier pour les Jeux, mais la cause palestinienne est plus grande que tout cela », a-t-il cru bon de déclarer hier soir à la télévision algérienne.

Plusieurs judokas iraniens ont déjà fait de même, me rétorquerez-vous? A quoi je répondrai combien il me paraît indigne de tolérer ce type de « fantaisies » lors d’une compétition sportive. Indigne de se taire. De se faire complices d’une telle ignominie. Ou d’en parler vite fait, qualifiant la chose… « d’incident ».

Après, pourquoi s’étonner que son entraîneur en rajoute, saluant « une très heureuse décision » et rappelant que l’Algérie et les Algériens refusaient la normalisation des relations avec Israël.

Sarah Cattan

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