Situation sanitaire catastrophique en Tunisie où les contaminations au Covid-19 se multiplient, l’augmentation de 47% du nombre de nouveaux cas entraînant une saturation d’un système de santé déjà mal en point.
Le variant Delta représenterait près de la moitié des contaminations, amenant les autorités à rétablir dès le 1er juillet le confinement sur une partie du territoire, ( dont la ville de Tunis et sa banlieue ), à décréter la prolongation du couvre-feu de 20 heures à 5 heures mais encore l’interdiction de déplacement entre les régions.
Le système de santé s’est effondré et le manque de moyens matériels et de personnel dans le pays doit alerter : la Tunisie fait en effet face à une pénurie de lits de réanimation mais encore d’oxygène et le matériel d’assistance respiratoire ne suffit pas : « Quatre patients sont ventilés par une seule source murale. C’est la pénurie complète d’oxygène », a déclaré le docteur Zoubli Aymen à France Télévisions.
A l’international, de nombreux pays, dont la France et le Maroc, annoncent leur soutien à la Tunisie.
Pour info, entamée mi-mars, la campagne de vaccination est à la traîne dans un pays entièrement dépendant du dispositif mondial Covax d’aide aux pays les moins développés : 1,6 million de doses de vaccins auraient été réceptionnées par la Tunisie pour une population de près de 12 millions d’habitants, faisant que seuls 13% des Tunisiens ont reçu une première dose de vaccin et 6% les 2, chiffre à comparer avec les 43,6% de Français vaccinés.
La France s’est engagée à livrer « plus d’un million de doses de vaccins »par le biais de l’initiative Covax.
L’instabilité politique en Tunisie, avec 3 chefs de gouvernement en moins d’un an et trois ministères de la Santé différents depuis le début de la crise, a d’évidence été un obstacle dans la lutte contre la pandémie
Sur les RS, tourne en boucle la video bouleversante où le directeur de l’hôpital de Mateur, au nord de la Tunisie, s’effondre en larmes face à la dramatique pénurie d’oxygène.
Avoir chassé Ben Ali n’a résolu aucun problème en Tunisie, bien au contraire.
Et leur attitude à l’égard d’Israël n’incite à aucune sympathie.
Comme d’habitude leurs jeunes n’auront pas d’autres solution que le départ.
Espérons ne pas les avoir tous ici.