Joseph Szwarc. « Cette étoile jaune, je l’ai encore dans ma chair »

On a juste un peu honte. Envie de pleurer aussi. D’implorer ce « pardon » décidément impossible ici.

On les regarde faire. Oser.

On est désarçonnés: Que dire devant l’ignominie. Lorsqu’elle est abritée par la bêtise abyssale. L’absence de tout sens commun. L’immoralité. La vergogne. « J’ai bien le droit », vous répond celui-là.

On en est à se féliciter que beaucoup n’assistent pas à cette honteuse mascarade.

On se demande aussi où donc sont les Institutions supposées représenter la Communauté juive. Où sont les Historiens. Où est donc passé le « curseur » entre « ce qui se fait » et « ce qui ne se fait pas ».

Regardez ailleurs, Monsieur Szwarc. La vermine existe toujours. En face, Nous ne nous tairons jamais. Nous ne nous dirons Jamais: « A quoi bon »


Hier dimanche, au Square des Martyrs juifs, dans le 15e arrondissement de Paris, Joseph Szwarc, 94 ans, rescapé de la rafle du Vel d’Hiv,  qui participait à la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français s’est élevé contre l’utilisation de l’étoile jaune par les opposants au pass sanitaire : Je voudrais dire mon indignation devant ce qu’il s’est passé cette semaine. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point cela m’a ému. Cette comparaison est odieuse! Il faut se lever tous contre cette ignominie. Les larmes me sont venues, je l’ai portée l’étoile moi, je sais ce que c’est, je l’ai encore dans ma chair. C’est le devoir de tous de ne pas laisser passer cette vague outrancière, antisémite, raciste qui rode. Je crois que c’est un devoir primordial, a déclaré Monsieur Szwarc.

Sarah Cattan

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