Lors d’une cérémonie commémorant le 15ème anniversaire du début de la Seconde Guerre du Liban[1], Tsahal a déclaré, via son général de division et chef du commandement nord Amir Baram, qu’en cas de guerre, le groupe chiite libanais Hezbollah serait en mesure de tirer quotidiennement “jusqu’à 3.000 roquettes et missiles par jour pendant au moins la première semaine de combats “.
Tsahal tempère les inquiétudes, les crises internes qui ont dernièrement éclaté au Liban rendant les perspectives de guerre moins probables, mais envoie un message clair : “Notre message au Hezbollah est le suivant : lors de la prochaine offensive, vous rencontrerez une armée mieux entraînée, plus meurtrière et plus déterminée que jamais“.
Le communiqué militaire affirme par ailleurs que le groupe chiite utilise systématiquement des structures civiles pour ses activités militaires, citant pour exemple cet entrepôt de munitions établi au cœur de la population civile libanaise et à quelques mètres d’une école : “Le Hezbollah empêche la stabilité au Liban et met en danger la vie des citoyens libanais, se dissimulant derrière eux. Tsahal et le Commandement du Nord prendront toutes les mesures pour réduire les dommages causés aux civils, mais n’hésiteront pas à frapper des cibles actives“.
[1] En 2006
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