Catherine Massaut. L’islamo-gauchisme: la pathologie majeure de la gauche

Mein Kampf  (…) le nouveau Coran du fanatisme et de la guerre, emphatique, verbeux,  informe, mais un message prégnant.  Winston Churchill ( in :   The Second World War, Ed.. Batam Books, 1961, p.50).

Introduction

L’islamo-gauchisme n’est pas qu’une simple dénomination d’un courant de pensée. Il est beaucoup plus complexe que cela et nécessite l’exégèse des tendances politiques qui ont abouti à un jumelage politisé (Pierre André Taguieff) des milieux politiques se mouvant entre l’extrême gauche, le communisme et plus exceptionnellement l’extrême droite séduits par l’islam politique.

En vérité, l’islamo-gauchisme existait, dans les faits, bien avant d’être baptisé ainsi par Pierre André Taguieff en 2003.

L’origine de la traite de certains courants désormais aveuglés par l’islam politique est très lointaine. En premier lieu, il est important de rappeler l’existence d’un lien historique indéniable entre plusieurs idéologies se réclamant de la gauche et de l’islamisme. Cette relation s’est accentuée progressivement dès la fin du XIXe siècle, à partir notamment de la critique de l’Occident moderne…

Notamment, Jean-Jacques Rousseau opposant l’homme sauvage à l’homme civilisé, Charles Baudelaire évoquant ce qui lui apparaît comme étant la déchéance de l’homme moderne magnifiant l’homme sauvage .

Il écrit … Si l’on veut comparer l’homme moderne, l’homme civilisé, avec l’homme sauvage, ou plutôt une nation dite civilisée avec une nation dite sauvage c’est-à-dire privée de toutes les ingénieuses inventions qui dispensent la vie des vertus d’héroïsme, qui ne voit pas que tout l’honneur est pour le sauvage ? Et l’homme civilisé invente la philosophie du progrès pour se consoler de son abdication et de sa déchéance…  ( cf. Mohamed SIFAOUI Les fossoyeurs de la république , Ed. L’Observatoire, p. 57 et 58).

 Déjà de cette fascination pour l’exotisme… On commence à trouver, que ce soit dans les travaux philosophiques ou dans la littérature, cette propension à l’autoflagellation et dans un esprit souvent binaire, ce mépris pour le proche et cet attrait pour le lointain. C’est sur cette matrice idéologique que va s’ériger une pensée qui finira par estimer que l’herbe est toujours plus verte ailleurs et surtout dans le désert d’Arabie. L’orientalisme d’abord, l’islamo-gauchisme ensuite, même s’ils sont évidemment différents, sont nés de cette construction intellectuelle . (M. Sifaoui, op.cit. p. 58/59).

Les choses évolueront mais le substrat demeure : il suffit de se tourner vers le passé et l’histoire récente, notamment la deuxième guerre mondiale, puis la guerre d’Algérie, puis les années 70, toutes ces étapes historiques et intellectuelles, qui peu à peu ont pavé de rouge-brun cette idéologie devenue disruptive, vindicative, agressive, séparatiste, superficielle voire artificielle visant à disloquer  l’universalisme Occidental d’un commun accord avec les islamistes et pire encore, remettre au centre du débat- si tant est qu’il existe – le concept de  race , qui fut à l’origine de la Shoah, le pire génocide que l’Humanité ait connu.

L’auteur de ces lignes sait parfaitement qu’il n’y a pas de gradation entre les génocides et la souffrance de ceux qui les subissent mais celui-ci était particulier car d’une part, il se produisait à l’initiative d’un pays européen, l’Allemagne, (qui n’a eu cesse de battre sa coulpe depuis en imposant à l’Europe l’immigration extra- européenne massive et dévastatrice ), et d’autre part, il reposait sur un projet parfaitement planifié et exécuté de façon technique et implacable.

Et d’ailleurs force est de constater que la Shoah est devenu  l’étalon or  auquel  se réfèrent toute honte bue les nouveaux  damnés de la terre  dénommés de la sorte par la Gauche et la gauche extrême, en quête de nouvelles sensations révolutionnaires et d’investissement dans de nouvelles  causes  à défendre après la chute du mur de Berlin et donc du communisme, à la suite de la trahison de Mitterrand en 1983, délaissant les ouvriers pour la social-démocratie, et sur le plan intellectuel en berne, dans le sillage du courant philosophique structuraliste de la  déconstruction , initié dans les années 60´ par Jacques Derrida, Félix Guattari , Michel Foucault, Jean Baudrillard et d’autres penseurs français dont les idées ont séduit énormément les Américains au point qu’ils l’ont baptisé la  French theory  , et dont les universités se sont emparé pour la développer après une traduction approximative, de façon rudimentaire et  superficielle très éloignée de ses fondements idéologiques originaux. Au surplus, ils se sont inspirés de Roger Garaudy, le chantre de l’islamo- communisme, lui-même communiste stalinien converti dans les années 70’ à un tiers mondisme mâtiné d’anti-occidentalisme dont le slogan favori était  l’Occident est un accident  … avant d’épouser la cause du monde musulman,  et trouvant un appui décisif pour combattre à la fois l’hyper puissance américaine, dans laquelle il voyait le principal vecteur du Totalitarisme du marché  et l’Etat d’Israël et plus largement  le lobby sioniste international  ( cf. : Pierre André Taguieff  Liaisons dangereuses , islamo-nazisme, islamo-gauchisme, p. 82, Ed.. Hermann). En dépit de son procès pour ses positions négationnistes (contestation de l’existence de la Shoah), son ascendance sur les courants gauchistes prendra un tour décisif lorsqu’il épousera la cause palestinienne.

Tout cela pour dire que l’islamo-gauchisme a émergé de différentes façons et empruntant des chemins divers au gré des événements (I) avant de s’affirmer tel qu’il existe aujourd’hui dans une certaine mesure affaibli par sa médiocrité conceptuelle, chemins desquels il tire une misérable substance pourtant dangereuse car avalée  tout rond  par une jeunesse universitaire ayant perdu tout repère culturel du fait de la vision existentielle de l’homo festivus , cher au regretté Philippe Murray, l’humain ayant perdu de vue le sens tragique de l’existence, corrélée par une politique mondialiste visant à la décérébration de l’homme (II).

I – L’ISLAMOGAUCHISME MALGRÉ LUI

I-A/ SON PARCOURS :

1/ L’HISTOIRE en quelques dates marquantes.

 Le nationalisme allemand, enraciné dans le Luthéranisme, est fondé essentiellement sur une vision culturelle de la nation qui conduisit, à la fin du XIXe siècle, à une conception nationaliste qui, à côté de la culture et de la langue, intégra l’idée de race accompagnée d’une volonté de puissance alors soutenue par l’essor économique . (François Georges Dreyfus, avril 2002, Clio).

Par ailleurs, dans le même temps,  la fascination des occidentaux pour l’orientalisme s’était développée au XIX siècle ( cf.   Lettres persanes de Montesquieu), et a pris un tout autre essor au XIXe siècle car l’Orient est devenu une question centrale dans la politique de l’expansion des grandes puissances européennes et du fait également de l’amélioration des moyens de transport qui facilitaient les voyages de nombreux écrivains et peintres dans les pays du Levant et revenaient avec des récits et des tableaux qui enchantaient les occidentaux totalement séduits par le mystère qui se dégageait de ces œuvres.

Il n’est donc guère étonnant que l’alliance islamo-nazie se développe dans les années 20, du fait notamment de cette fascination du monde occidental par le monde du Levant .

A cette époque-là, communistes, socialistes et le centre-gauche font partie du mouvement national socialiste -sans ignorer l’engouement généralisé pour l’orientalisme- dont ils se démarqueront bien plus tard.

C’est que dans ces années-là, le concept du peuple pensé par Hitler est une sorte de communauté universelle :

 Hitler voulait utiliser l’ancienne classe libérale, les entrepreneurs et les initiatives individuelles pour construire le socialisme en Allemagne. Le socialisme est un système économique qui repose sur la propriété collective des moyens de production. Au lieu de faire comme Staline et éliminer les capitalistes, il s’est simplement engagé à confisquer leur capital. L’économie peut facilement être contrôlée en dépossédant la classe capitaliste et en guidant ses capacités productives via les mains de l’État.

(…)

La conception hitlérienne de l’unité nationale était de socialiser directement le peuple. Il voulait nationaliser, non seulement les industries, mais les individus eux-mêmes. Ceux-ci sont les serviteurs de l’État, et le socialisme est la solution de tous les maux de la société (Contrepoints.org, Austin Peterson, 18/05/21).

Étant un ennemi du capitalisme et grand admirateur de Marx, il en a conclu que sa conception du socialisme hétérodoxe conduisait nécessairement à la détestation des Juifs, lesquels selon lui, en étaient les représentants.

On commence à répudier les Juifs avec l’introduction de la notion de race qui imprégnera l’idéologie en pleine évolution : de socialiste/ communiste / de nationalisme qui ne déplaît pas aux deux courants politiques précédents , en quête du bien du peuple allemand.

Sa haine des capitalistes va le conduire à souhaiter l’éradication complète des Juifs coupables de détenir les richesses de la planète du fait de leur organisation en diasporas dans de monde, très développées et persévérant dans les milieux professionnels prisés.

Haj Amin al-Hussein, dit le Grand Mufti de Jerusalem et haïssant les Juifs depuis sa jeunesse, a trouvé dans le pangermanisme nazi et sa volonté de détruire les Juifs son alter ego.

En effet,  c’est en 1928, année de la création des Frères musulmans  ( après la dislocation de l’empire Ottoman et la fin du Califat) avec son compère Al-Banna ( grand-père de Tariq ramadan), que le Grand Mufti de Jérusalem va s’associer aux idées pangermaniques de Hitler.

L’existence des frères musulmans est une conséquence très directe de l’effondrement de l’empire Turc et donc de l’abandon du Califat par Mustapha Kemal. Le nationalisme arabe est aussi une conséquence très circonstancielle de l’effondrement de ce même empire. Ce nationalisme culminera avec Nasser avant de totalement disparaître…

Al-Hussein partageait avec Hitler le nationalisme de la guerre de 14-18 et la détestation des Juifs auxquels avait été concédé par les Français et les Britanniques ( de la SDN) un bout de la Palestine destinée initialement aux seuls nationalistes arabes ( qui avaient renversé l’impérialisme turc/ Ottoman). Les Français et les Anglais seront désignés comme mandataires dans cette région orientale du monde dans laquelle avait été créé un foyer juif.( Accords Sykes-Picot).

2/ 1954 : la Guerre d’Algérie

Il n’est pas inintéressant de rappeler que pendant de la guerre d’Algérie, nombre de nazis, convaincus de crimes de guerre, vont se fondre dans la masse des fédayins algériens pour les aider à combattre les colons français puis rester dans ce pays d’accueil, masquant leur véritable identité, pour y vivre bien, ainsi que l’a écrit Boualem Sansal dans Le Village de l’allemand. (Ed. Poche).

Communisme / socialisme et islam (dimension essentielle de cette guerre civile) qui cimentaient les combattants du colonialisme, fascinaient les réfugiés allemands qui trouvaient, là, un moyen de se refaire une virginité.

Il est de notoriété publique que Ben Bella, premier président de la jeune Algérie indépendante, va développer deux discours, tel un Janus maléfique  : celui du développement économique socialiste et communiste ( en Français) lorsqu’ils s’adresse à des partenaires européens et surtout Russes, et un discours empreint de religion à l’adresse du peuple qu’il maintiendra dans une infériorité culturelle pour ne pas encourir les foudres d’une éventuelle contre- critique du régime totalitaire et oligarchique qu’il met en place destiné à l’enrichir, lui – et ceux qui suivront – aux dépens d’un peuple acculturé et englué dans l’orthopraxie musulmane que constitue le Coran et qui le fagocite par l’obligation de suivre avec circonspection tous les hadiths et marqueurs religieux qui gouvernent la vie quotidienne jusqu’à l’intimité de son propre corps.

Cette   aberration religieuse ne choquera pas tant que cela, les pieds rouges – qui remplaceront le million de pieds noirs enfuis en masse abandonnant tous leurs biens, sous la menace de la valise ou le cercueil.

Les   pieds rouges sont les gauchistes européens, américains et australiens (mais pour la plupart français) qui débouleront, telle une armée rouge pour aider à la reconstruction du pays, par le travail de la terre, la formation des cadres ingénieurs dans les usines, la musique (Bob Dylan et Joan Baez) et toutes formes d’aides qu’ils pourront apporter dans le domaine de l’éducation ou en matière médicale.

Quelles ont été les espérances de ces années-là, qui raisonnent des mots de révolution, de socialisme, d’auto gestion ? (…) Qu’ils soient médecins, instituteurs, artistes ou journalistes qui veuillent réparer les dégâts du colonialisme ou qu’ils rêvent de révolution mondiale, tous se veulent du bon côté du monde. Plus précisément : Du tiers-monde et de ses chambardements Alger c’était la Havane résume l’un de ce que l’on désigne sous le terme de pied rouge.  (Catherine Simon, Algérie, Les Années pieds rouges, Ed.  La Découverte).

Les pieds rouges désenchanteront par la suite mais c’est là une tout autre histoire… À l’issue du vote sur le code de la nationalité en 1963, ils seront expulsés manu militari par un régime de plus en plus dictatorial et soumis à l’islam.

3/ 1955 : Conférence de Bandung : le tiers mondisme à l’honneur.

La Conférence de Bandung en Indonésie qui s’est tenue du 18 au 24 avril 1955 réunissait pour la première fois les représentants de 29 pays africains et asiatiques et a marqué l’entrée sur la scène internationale des pays décolonisés et du tiers-monde qui ne souhaitaient pas intégrer les deux blocs opposant en pleine guerre froide les USA et le Bloc Soviétique et choisiront l’axe politique du non alignement.

La Conférence condamne la colonisation et l’impérialisme en général et en particulier l’apartheid en Afrique du Sud. En outre, la conférence déclare appuyer les droits du peuple Arabes de Palestine.

Au programme de la Conférence : Le racisme d’Etat, le colonialisme et l’impérialisme. (Cf. Sandrew Ira, sur le site Contretemps Revue de critique communiste, 30/04/2018).

C’est une brèche immense qui s’ouvre pour le gauchisme national et international  vers un nouvel idéal révolutionnaire reposant sur le destin de ces pays composant le tiers-monde.

Le tiers-mondisme débouchera bien plus tard sur la culpabilisation rampante d’être blanc, occidental et de vivre dans une démocratie colonialiste et d’être responsable de tous les maux de la terre.

4/ 1972 : Le massacre des athlètes Israéliens pendant les jeux olympiques de Munich.

Le 5 septembre 1972, des membres de l’équipe olympique d’Israël ont été pris en otage et assassinés par des membres de l’organisation palestinienne Septembre noir qui n’était autre que le Fatah sous la houlette de Yasser Arafat.

Suite à ce terrible massacre, Edwy Plenel, trotskiste convaincu, déclare :

L’action de Septembre Noir a fait éclater la mascarade olympique, a bouleversé les arrangements à l’amiable que les réactionnaires arabes s’apprêtaient à conclure avec Israël (…) Aucun révolutionnaire ne peut se désolidariser de Septembre Noir. Nous devons défendre inconditionnellement face à la répression les militants de cette organisation (…) A Munich, la fin si tragique, selon les philistins de tous poils qui ne disent mot de l’assassinat des militants palestiniens, a été voulue et provoquée par les puissances impérialistes et particulièrement Israël. Il fut froidement décidé d’aller au carnage. (Libération, 2/4/2018, Check news).

Pour Edwy Plenel, les assassinats des athlètes Israéliens par des terroristes palestiniens (Fatah) sont justifiés au nom de la cause révolutionnaire et anti impérialiste qu ils étaient censés représenter.

5/ 1979 : La révolution iranienne.

La révolution iranienne de 1979 également appelée Révolution islamique a transformé l’Iran en république islamique, renversant l’Etat impérial d’Iran de la dynastie des Pahlavi.

Soutenus avec ardeur par les militants du Tudeh (Parti communiste) et les étudiants de gauche (qui aspiraient au renversement de l’empire Pahlavi), ces derniers ont été pourchassés, massacrés et emprisonnés par la suite une fois le régime politico- religieux bien établi. Aujourd’hui, le nom du parti est tabou en Iran.

Mo, ancien étudiant révolutionnaire déclare :

On ne prenait pas au sérieux ces groupes d’islamistes. Ils avaient un très faible niveau de compréhension socio-économique. Pour nous, le soulèvement de 1979 devait être une transition vers le socialisme. Manifestement, on s’est complètement planté…  ironise-t-il aujourd’hui. (Paul Singare, L’Orient du jour, 12/02/2019).

2010 : le printemps arabe :

Manifestement, ces révoltes de peuples de divers pays arabes soumis à de fortes dictatures et qui manifestaient leur besoin de reconnaissance et de dignité ainsi que celui qu’existent les plans économiques dans leurs propres pays, n’ont suscité que des émois discrets des intellectuels français y compris des islamo-gauchistes qui auraient pu saisir, cette occasion pour exposer leurs valeurs humaines au sens noble du terme : mais non. Ils sont demeurés silencieux ou presque. Toujours prompts à soutenir l’Autre, le lointain, on ne les a pas entendus. Serait-ce parce que ces peuples dignes, dans leur démarche, prenaient leur destin en main ?  Et qu’ils ne représentaient pas à ce moment précis les pauvres damnés de la terre chers à leur idéologie les cataloguant ostensiblement dans le Camp du Bien ?

A travers ces dates/ événements clefs, on peut d’ores et déjà constater une alliance inconditionnelle des communistes et des gauchistes révolutionnaires aux tenants de l’islamisme, les raisons variant selon les époques, mais le dénominateur commun demeurant le soutien aux palestiniens et la cristallisation de la haine envers Israël et les Juifs, du sionisme et de l’antisémitisme autour de la question palestinienne laquelle a été soulevée après la guerre par Al-Banna et el-Husseini car tous deux savaient qu’elle allait souder les Arabes contre les Juifs. Ils ont fondé à cette fin le HAMAS, bras armé des arabes qui vivent en Palestine et auquel se joignent les gauchistes de tous poils prêts à s’emparer d’une noble cause des faibles contre les forts ….

Voilà quelques épisodes importants de l’histoire – aux yeux de l’auteur de ces lignes- brièvement rapportés qui permettent de poser des jalons sur l’alliance islamisme  et gauchisme qui existe dans les faits depuis fort longtemps dont le ciment principal est la haine du capitalisme, du colonialisme, donc d’Israël et du sioniste représentant le fantasme du  grand capital mondialiste et donc permet de crier cette haine à ciel ouvert ces dernières années … tandis que les musulmans – aidés en cela par les gauchistes – adoptent une posture victimaire de plus en plus revendicatrice de droits.

I-A-1/ LES MOUVEMENTS DES IDEES

Apparu dans les années 2000, le terme, qui évoquait une convergence entre islamistes et extrême gauche, symbolise aujourd’hui une ligne de fracture politique sur les causes du djihadisme. Il trouve ses racines dans le débat sur la défense des travailleurs immigrés prônée par la gauche à partir de Mai 68.

a) MAI 68, De la collectivité à l’individualisme libertaire

Au premier regard, mais 68 se lit comme la révolte de la liberté contre l’oppression étatique.

Régis Debray considère mai 68 comme le berceau de la nouvelle société bourgeoise et la pensée 68

( Luc ferry et Alain Renaud in La Pensée 68. p. 93).

Les acteurs de mai 68 se sont insurgés contre des contraintes sociétales pour affirmer leur existence individuelle et émanciper l’individualité des personnes, qui passent par leur identité et leur liberté sexuelle, la reconnaissance du travail des femmes, l’égalité entre les hommes et les femmes, la pilule, le droit des femmes à disposer de leur corps, l’avortement, etc… un ensemble d’idées mises en œuvre au cours de la décennie suivante.

Cet épisode révolutionnaire était nécessaire pour s’extraire du carcan gaulliste très conservateur dont les jeunes se sentaient prisonniers et dont ils ignoraient pour la majorité d’entre eux les conséquences à long terme sur le changement des mentalités.

Il s’agit d’exigences hédonistes qui s’accompagnent de la libération du sujet / citoyen face à un système autoritaire – patriarcal, universitaire et politique – qui n’est plus toléré et qui correspondra à la fin du Gaullisme.

Mai 68 voulait affirmer les droits de la subjectivité face au Système.

A travers cette exigence de libération et de circulation des idées, c’est en réalité le capital qui est victorieusement parvenu à sa libre circulation.

La libération des mœurs des années 60’70’ s’accompagne bien évidemment de bouleversements intellectuels qui nous reviennent en boomerang aujourd’hui.

b) La cause à défendre est entendue : de l’idéal au militantisme

Les années 70’ sont particulières car elles sont celles de la défense des minorités. Pendant la décennie précédente, Derrida, après Heidegger, Deleuze, Guattari et Foucault, ont élaboré un courant philosophique dit celui des nouveaux philosophes sur la déconstruction de la raison forgé par Les Lumières. La philosophie des Lumières prônait une éthique universelle des Droits de l’Homme et plus précisément décrivant la République comme unie et indivisible et dont tous les citoyens sont égaux en droits.

Les   nouveaux philosophes présentent l’universalisme comme mutilant, et appellent alors à retrouver les singularités, les spécificités et identités dont les sujets sont porteurs, et notamment celle religieuse. C’est à partir de cette époque que la gauche (des socialistes bon teint à l’extrême gauche) va s’engouffrer dans le sillon de réflexion identitaire pour la porter sur le plan politique et mettre en place les outils qui lui serviront de tremplin pour le faire admettre par l’opinion : SOS Racisme, l’UOIF – organisant l’islam en France -, la Marche des Beurs, etc…. Tout un arsenal pour organiser la DÉFENSE des droits des MINORITES.

Or, parallèlement, c’est durant cette fameuse décennie que l’islam politique va sortir de son hibernation.

La Défense des minorités, c’est reconnaître en chacun de ceux qui ne se reconnaissent pas dans l’universalisme républicain, leur particularité et l’inclure dans la somme des droits supplémentaires que le citoyen minoritaire revendique : minorité sexuelle, féminisme et ses variants catastrophiques, mais surtout minorités religieuses et principalement musulmanes – représentées par les travailleurs maghrébins – qui vont progressivement s’infiltrer dans tous les champs de la société française.

Les gauchistes sont en panne de ressort à exaltation et Jean Baudrillard aura ces mots frappés au coin du bon sens : SOS-Racisme. SOS-baleines. Ambiguïté : dans un cas, c’est pour dénoncer le racisme, dans l’autre, c’est pour sauver les baleines. Et si dans le premier cas, c’était aussi un appel subliminal à sauver le racisme, et donc l’enjeu de la lutte antiraciste comme dernier vestige des passions politiques, et donc une espèce virtuellement condamnée.

Alors les minorités de tous poils vont émerger et exiger des droits, de plus en plus de droits – sans devoirs en retour -, les travailleurs immigrés feront l’objet de toutes les attentions des gauchistes qui s’emploieront à mettre en exergue leurs droit au logement par exemple ( ce qui les honore d’ailleurs), mais au détriment des pieds noirs  qui demeureront dans l’indifférence absolue de même que les harkis, rescapés du bourbier algérien ; puis ce seront encore d’autres droits au point que l’immigration de travail va se transformer en 30 ans en immigration de masse, via notamment le regroupement familial, le droit du sol etc… , les homosexuels obtiendront le mariage gay  ( et pourquoi pas ?), des sommes colossales seront concédées – en vain – aux mille et une politiques de la ville , la PMA et la GPA feront du droit DE l’enfant un droit À l’enfant pour les couples homosexuels qui pourraient aussi bien adopter, l’avortement, fortement encadré par la loi VEIL en 1975, peut désormais être réalisé au 9 ème mois de grossesse – ce qui le transforme en infanticide – : de concessions en compromis, de désistements en renoncements et de Chartes en abandons successifs, la France va devenir le ventre mou d’une Europe en pleine déconfiture dominée économiquement par une Allemagne accablée du poids de son Histoire, qui, en 2015,  va imposer à l’Europe  un million et demi de prétendus réfugiés… pour soulager sa conscience… mais sans les conserver à l’intérieur de ses frontières.

La France, avec son système social attractif, aura donc la préférence de ces minorités religieuses musulmanes venues d’Afrique du nord, subsaharienne, Irak, etc… et cet afflux massif va provoquer des remous et des déséquilibres entre les diverses populations qui se côtoient.

À présent la France est en proie à un sérieux glissement vers la balkanisation, ses citoyens subissent des attaques islamistes chaque jour (couteau, viols, égorgements, voire carrément décapitations etc…), de la part de certains de ces ressortissants étrangers reconnaissants de l’accueil et des facilités qui leur ont été faits.

Il n’existe plus d’identité française, on ouvre grand les frontières et toutes les cultures se valent : c’est ce que l’on appelle le relativisme culturel.  

Chez les islamo-gauchistes il convient d’évacuer toute explication culturelle et religieuse pour mettre en avant la question sociale car pour eux tout est SOCIAL… Et l’imaginaire qui lui est associé. Celui du progrès. Et ainsi Benoit Hamon fait-il cette réponse édifiante un brin redondante :  Historiquement dans les cafés ouvriers, il n’y avait pas de femme, historiquement…  (La Religion des faibles, Jean BIRNBAUM, Ed. du Seuil, page 101).

C’est un discours qui présente de nombreuses lacunes : de première part,  parce qu’il est faux, ensuite parce que sa fausseté met en porte-à-faux le  progressisme  qu’il prétend assumer idéologiquement car porteur d’espérance et d’émancipation des femmes qui vivent dans les  quartiers perdus de la république  et soumises à un islam rigoriste en particulier à Trappes, enfin parce que  l’outrage  de la pensée, en forme de perversion verbale, véhicule manifestement l’idée de la France et par là même celle,  progressiste, de l’Europe… Cette idée du souffle de vent de liberté qui fait que la France est France et que chaque citoyen a sa place dans l’agora.

Pour en revenir au noyau dur du discours de l’islamo-gauchiste moyen, celui-ci repose sur l’indécence qui consiste à affirmer sans vergogne que l’islamophobie aurait historiquement remplacé la Judéophobie. Cette assertion grossière qui a envahi les cervelles des activistes d’extrême gauche n’abusera que les esprits faibles.

On retrouve également cette fourbe contre-vérité dans les écrits prétendument académiques portant les stigmates d’une imprégnation décoloniale et antisioniste (les deux étant inséparables).

Cependant, la mystification calomnieuse se heurte au réel : ces dernières 15 années, seuls les islamistes (qui ont pour socle culturel l’islam et donc le Coran et ses Hadiths) ont tué des mécréants et en particulier des Juifs, ont torturé, assassiné, égorgé, décapité, des citoyens français Juifs ou non, des membres des Forces de l’Ordre, Professeur, et commis des attentats de grande ampleur (le Bataclan, Charlie Hebdo, Nice etc.). Alors accuser la France d’islamophobie c’est un peu fort de café !

Tandis qu’aucun musulman n’a été tué par un français en rétorsion de ces carnages commis par les mahométans sur notre sol !

Mais certains radicaux vont plus loin : l’un des dogmes fondamentaux du pseudo anti-racisme décolonial islamogauchiste est de DECRETER l’impossibilité pour l’homme BLANC d’incarner l’anti racisme ainsi que l’affirme Maboula Saumaboro en 2019 :  L’homme blanc (…) ne peut pas être anti raciste (…) Il ne peut pas avoir raison contre une femme noire ou une femme arabe. Il ne peut pas c’est pas possible  (cf.   Liaisons dangereuses op. cit. p. 89).

Tout se mêle : haine du mécréant, supposé islamophobe et blasphémateur, haine des blancs, supposés islamophobes…

La bêtise est à ce point concentrée dans les cerveaux que même les lobbys gays LGTB se rallient à la cause des décoloniaux, islamo-gauchistes et donc pro-palestiniens et donc pro-arabe (Hamas) alors même qu’ils n’ignorent pas le sort atroce réservé dans la majeure partie des pays arabes aux homosexuels qui sont jetés du haut d’un immeuble, pendus, ou crucifiés … C’est selon l’humeur du moment.

Aberration totale …

L’Occident doit être détruit, la déconstruction commence par les islamo-gauchistes qui haïssent le système, les décoloniaux qui changent l’Histoire (pour faire valoir le rôle de leurs ancêtres qui ont gagné la guerre et reconstruit la France… !), les djihadistes finiront le travail, telles des charognes qui se jettent sur les représentants d’une civilisation aux abois.

Les esprits des islamo-gauchistes sont tellement embrumés qu’ils considèrent les palestiniens comme étant les victimes d’Israël tandis que dernièrement c’est le HAMAS qui a attaqué brutalement Israël en lui envoyant pendant une dizaine de jours pas moins de 4000 missiles : Israël ne doit sa survie que grâce à son dôme de fer qui lui a permis de détruire 90 % des missiles en vol. Ce que ne comprennent ces esprits sclérosés, c’est que la population Gazaouie  est otage du Hamas, ce qui ne les empêche pas de clamer haut et fort la sauvagerie d’Israël, qui pour se défendre, envoie des missiles sur la population civile et les enfants sans préciser bien sûr que ces attaques sont ciblées sur les métros du HAMAS, les containers remplis d’armes de guerre et les villas luxueuses de leurs chefs construites grâce aux dons internationaux qui auraient dû normalement revenir à la population Gazaouie, totalement démunie, prise en tenailles entre un pouvoir faible et un groupe terroriste dictateur.

Pour finir, l’idée, qui normalement précède l’idéologie, n’existe pas chez les islamo-gauchistes, ni chez  les décolonialistes, ni chez les Néo féministes (qui sapent les vrais combats de la génération de nos mères) ni chez les séparatistes ou les transsectionnels : ces groupuscules ont pour objectif de fissurer et détruire l’Union nationale.

Ils ont troqué la réflexion, l’esprit critique et d’analyse contre les slogans mutilants abrupts et contre-productifs.

Ils sont l’incarnation du nihilisme, de l’abolition de la vérité historique, philosophique, littéraire en un mot comme en mille, intellectuelle. L’islamogauchiste c’est l’ère du vide, c’est la défaite de la pensée, englué dans le Néo parler, la double pensée (Michel Onfray) qui dispose au surplus d’un dispositif d’information complaisant puisque dans les mains de la doxa et de la bien-pensance médiatique. L’islamogauchiste allié au décolonialiste fait litière du réel :  le réel n’a pas d’existence autonome, indépendamment du sujet qui lui donnerait sens, vie et vérité par sa conscience. Le réel n’est donc pas une idée ou une illusion des sens (…) mais une construction mentale (…) Si le réel n’est que ce que la conscience le fait être, il suffit d’agir sur la conscience pour produire le réel escompté (…) Via le formatage de conscience, le pouvoir peut donc produire le réel qui lui convient (…)  (Cf. Michel Onfray Théorie de la Dictature, Robert Laffont, 2019, p. 81 et 82).

C’est l’armature et le fondement des dictatures de la pensée qui opèrent rapidement un glissement vers les dictatures politiques.

I-B/ LE BASCULEMENT….

I-B-1/ la chute du mur de Berlin … et ses conséquences multiculturelles et séparatistes

La chute du mur de Berlin et donc la fin du communisme va réveiller les identités nationales, notamment celles des pays qui ont été plongés sous la chape du communisme depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Les gauchistes, après le trotskysme, la révolution culturelle de Mao Tsé Toung en Chine, celle des Khmers Rouges au Cambodge, la guerre du Vietnam, sont en quête d’autres causes à défendre : François Mitterrand, en 1983, leur livrera les clés d’un nouveau combat : celui des immigrés. En effet, le chef de l’Etat, comprenant que l’industrie française était compromise, a viré de bord vers la sociale démocratie, en pariant sur l’Europe qui serait co-dirigée par le couple franco- allemand. 

Les immigrés musulmans – avec la création bien orchestrée de SOS racisme– deviennent les nouveaux damnés de la terre : réclamés par le patronat toujours en quête d’une main d’œuvre bon marché, ils peuvent circuler et entrent en Europe et surtout en France comme bon leur semble, puisque aucune mesure de restriction n’est prise.

Puis le musulman a pris symboliquement la place du travailleur aliéné.

C’est ainsi que l’islamisme , par le biais de la taqya, va peu à peu noyauter en France toutes les institutions, qu’il deviendra de plus en plus visible, de plus en plus exigeant en matière de droits pour ses fidèles mais surtout pas de devoirs,  c’est encore ainsi que sa prégnance grandissante sera progressivement rejetée par les Français de souche, du fait des attentats et de la cruauté de certains de ses fidèles, au point que Les frères musulmans, organisme principal de l’islamisme qui se distille dans le monde, inventera le mot  d’islamophobie  , afin d’ interdire toute critique de l’islam.

C’est dans ces circonstances que les gauchistes, en mal de reconnaissance et de bonne conscience, vont se rapprocher des immigrés outre-Méditerranée pour les accompagner dans leur  intégration  sur le sol français, les défendre contre les français qui osent se plaindre d’une immigration massive qui nuit à l’emploi ( Georges Marchais l’exprimait en 1976) et à la sécurité, créer des associations pour assurer leur bien-être, aidés en cela par la pieuvre internationale Sorosienne et autres grands argentiers internationaux.

Tous ces phénomènes sont largement favorisés par les ONG open borders, organisations dirigées par des gens qui sont de véritables extrémistes.  Ils distribuent des informations aux migrants et aux migrants potentiels pour les aider à contourner les règles existantes et en leur expliquant comment rester définitivement en Europe (Douglas Murray, L’étrange suicide de l’Europe).

Les islamo-gauchistes participeront à de nombreuses manifestations de sans-papiers (maghrébins ou noirs illégaux sur le sol français qui réclament des papiers d’identité), s’opposeront sur le plan intellectuel aux reconductions à la frontière, plaideront pour l’abolition des frontières et forts de leur détestation d’Israël, rallieront politiquement les nouveaux venus dont on sait à présent que nombre d’entre eux sont des terroristes.

Unis dans un premier temps par un antisionisme cache-sexe d’un antisémitisme farouche, gauchistes et islamistes – luttant aux côtés des palestiniens  oppressés  par le   petit Satan-  vont peu à peu s’associer dans une nouvelle mouvance dite  anti-raciste , mais  en réalité mettant le concept de RACE au centre du débat politico- social, RACISTE à l’endroit de l’Occident industrialisé, de la France en tant qu’État Nation de son peuple à raison de sa blanchité de peau et attaché à son identité gréco-romaine et judéo-chrétienne.

Qui sont ces   nouveaux islamo-gauchistes ?

Les islamo-gauchistes islamophiles considèrent que l’islam serait la religion des pauvres, ou des exclus, susceptibles de former un nouveau prolétariat dès lors que les musulmans sont à leurs yeux victimes d’un racisme d’État ou d’une islamophobie d’État et de discrimination systématique. Les islamo-gauchistes estiment que les musulmans sont porteurs d’un potentiel révolutionnaire justifiant qu’on puisse passer par des alliances avec certains activistes islamistes…

Je suis musulman, je suis discriminé, donc je suis légitimement indigné et révolté et je bascule logiquement dans le terrorisme : C’est la faute des impérialistes, des colonialistes, des racistes occidentaux, des blancs et hop ! La doctrine du djihâd inscrite dans le Coran est évacuée !

2/ 1989 : L’affaire du foulard de Creil : de l’universalisme à l’identitarisme :

En octobre 1989, trois jeunes filles voilée ont été exclues de leur collège à Creil parce qu’elles refusaient de retirer leur foulard en classe. 30 ans plus tard, la loi de 2004 a posé un cadre juridique, mais la question du port du voile alimente toujours autant les débats d’un point de vue sociétal.

Il est un fait incontournable : le port du Hidjab (ou voile islamique) par les femmes ou/et les jeunes filles musulmanes dans la sphère publique manifeste le cheval de Troie de l’islam en France.

Non seulement le port ostensible voire ostentatoire et provocateur contrevient à la LAÏCITÉ, grand principe universaliste français auquel nul ne doit déroger, mais en outre du fait qu’il représente à lui seul le statut inférieur de la femme, il piétine le principe de l’égalité des femmes et des hommes âprement acquise dans les années 60/70’.

Ainsi que l’observe Elisabeth BADINTER,  malgré notre appel c’est cette gauche tolérante au gouvernement qui emporte la partie. Certains le regrettent aujourd’hui car la tolérance s’est retournée contre celles que l’on croyait aider.

1989 est un tournant, incontestablement. Mais un autre basculement s’opère en 1991 :  celui de la guerre civile algérienne … qui contient les prémices de la dérive actuelle. Les féministes venues d’Algérie ou d’Iran n’ont pourtant pas cessé de nous avertir (…) de nombreuses filles de quartiers se sont mises à porter le voile en France …du fait de la montée de la pression islamique. Seule la loi peut protéger celles qui le portent sous cette pression. Or, quand on les soutient, on est considérés comme islamophobes… (Cf. Interview Elisabeth BADINTER, Le Monde, 9/5/2016, propos recueillis Nicolas Truong.).

L’islamogauchiste Clémentine Autain, de la FI, ainsi que d’autres comparses dans son sillage politique, considèrent que le port du voile islamique est une liberté vestimentaire dont ne saurait être privée la femme musulmane qui fait le choix de le porter et qu’il n’est en aucun cas un marqueur identitaire, comme l’affirment les islamophobes réactionnaires, les fascistes et tous les phobes d’extrême droite.

La façon dont les femmes voilées ont été stigmatisées en France relève de cette forme contemporaine du racisme qu’est le rejet des musulmans… par ailleurs le degré de domination et d’aliénation d’une femme ne se mesure pas au simple port d’un foulard, qui peu,t du reste, avoir des significations multiples !

Je considère que le foulard, comme le rouge à lèvres que je porte ( et que les hommes ne portent pas) est un signe historique de l’oppression des femmes, c’est à dire des normes sociales sur le corps… ( cf. interview de Clémentine Autain, Revue Ballast.fr, 23/02/2015).

C. Autain, dans toute sa candeur d’islamogauchiste met sur un pied d’égalité , comme système d’oppression de la femme, le port du hidjab qui représente sa soumission et son déclassement au rouge à lèvres, l’image même de la liberté de l’esthétisme féminin … on aura tout vu !

Manifestement l’idéologie de la victimisation prend le pas sur la réalité de ce que représente le voile, c’est à dire le cheval de Troie de l’entrisme islamique car le hidjab est un vêtement typiquement islamique et pas imposé dans le Coran.

Clémentine Autain, comparant le hidjab tant décrié à son rouge à lèvres, est risible : voici une islamo-gauchistes prise en flagrant délit de relativisme culturel et de déni de la réalité.

L’alliance islamogauchiste sur cette question du voile a ouvert la porte de pandore : les plages de France ont vu émerger le burkini , sorte de maillot de bain enveloppant complètement le corps de la femme musulmane et qui crée une sorte de pollution visuelle du bord de mer.

A présent des enseignes proposent des collections aux femmes musulmanes conformes à leurs exigences vestimentaires. Boycott ! alerte Elisabeth Badinter !

Indépendamment de ces questions vestimentaires, il y a lieu de considérer que le cheval de Troie représenté par le port du voile islamique fut la première et gravissime concession à cet entrisme dévastateur politico-religieux, lequel  n’a cessé de croître, de s’insinuer, de s’infiltrer, puis de revendiquer, d’exiger, toujours plus de droits, toujours plus de visibilité, et aujourd’hui encore : à présent, cette idéologie mortifère ose se présenter, sous l’égide de la France insoumise, par le biais d’une candidate enfoulardée, pour représenter les citoyens français ou plus exactement les bis-nationaux ou ceux de sa caste religieuse.

À cet égard, la complicité active de l’islamo-gauchiste Mélenchoniste est véritablement dangereuse car elle offre la possibilité à l’obscurantisme de s’introduire, par la petite porte, dans les institutions politiques françaises.

En l’occurrence, en soutenant au mois de mars 2021 que la recherche était gangrenée par l’islamo-gauchisme, la ministre Frédérique Vidal a alerté sur une dérive militante et sectaire qui signe l’effondrement de notre système éducatif. Le déni opposé à ses propos en est un symptôme inquiétant (…)

Elle a demandé au CNRS ( contaminé par ce courant idéologique sectaire, d’où le ridicule de la chose) de faire une enquête sur l’ensemble des courants de recherche sur ce sujet dans l’université afin de distinguer ce qui relève de la recherche académique ce qui relève du militantisme de l’opinion… ce qui est sans intérêt selon Philippe Vial, Président de l’Union Nationale Universitaire, puisque cela fait 20 ans quenl’islamo-gauchisme prend peu à peu le contrôle de l’université, les trotskystes de l’OCI, Tariq Ramadan,  les altermondialistes etc…

Les réactions unanimes immédiates et lapidaires :  C’est la liberté académique qu’on assassine !  Le prix Trump de l’année …  Une ministre Zemmourisée , le CNRS et les différents syndicats d’enseignement et chercheurs, démontrent à l’envie leur singularité islamogauchiste et, partant, l’appauvrissement de leurs disciplines.

Auraient-ils peur qu’un contrôle ne démasque leur supercherie ? La vacuité de leurs travaux ?

En effet, comment peut-on imaginer que le sociologue et docteur en socio- économie Saïd Bouamama alors Directeur de Recherche à l’Institut ait été autorisé à publier l’ouvrage Nique la France avec l’argent du contribuable français?

Le relativisme, le scepticisme radical, la contestation de toute hiérarchie ont lentement miné l’université et l’Enseignement au sens large.  Tout ce que j’appelle les réquisitifs épistémiques du savoir ont sauté poursuit Carole Talon-Hugon, professeur d’université, … la connaissance des outils conceptuels, la neutralité axiologique et la maîtrise des savoirs existants. Toutes les obéissances ont été contestées. On créer des départements qui ne sont plus définis par un cadre disciplinaire mais par un objet d’étude… On crée des postes sur n’importe quoi la justice écologique par exemple… Du coup plus personne n’est légitime non plus…Les déconstructeurs des années 70´ sont arrivées à leurs fins : il n’y a plus que des rapports de pouvoir.  (VA. 23/02/2021 page 27).

Dans l’islamo-gauchisme, observe Yves MAMOU, c’est bien le gauchisme qui est encore moteur. Islamisme, décolonialisme, racialisme : ce ne sont pas des personnes à rabot musulmane qui portent ces luttes dans nos universités, ce sont des blancs. Dans les facultés, dans les médias, dans l’enseignement secondaire, ce sont les rejetons de mai 68 qui sont à la manœuvre  (cf. Yves MAMOU, in Aux sources de l’islamo-gauchisme , VA 25/02/2021,p. 26).

 Les frontières entre science et idéologie, entre recherche et militantisme, entre sérieux et inconsistance, sont floues, parfois poreuses. En outre les sciences dites humaines et sociales se sont fait une spécialité d’abattre précisément ces cloisons. L’idéologie devait être présente partout . ( cf. VA, op.cit. 27).

L’envahissement de l’islamo-gauchisme dans l’environnement de l’enseignement supérieur se déploie également par des faits, notamment des agressions d’étudiants Juifs dans certaines facultés francilienne, des enseignants qui appelle au boycott des universitaires Israéliens, des ateliers non mixtes, des conférenciers bannis pour islamophobie (Alain Finkielkraut par exemple), le hidjab Day organisé à Sciences Po’…

L’islamo-gauchisme est en définitive un mouvement à trois têtes :

              ⁃             une extrême gauche qui déconstruit la nation, l’identité, le genre.

              ⁃             Une identité alternative des gens, perçue comme les nouveaux prolétaires de la révolution internationale,

              ⁃             Trotskystes, altermondialistes, tiers-mondistes se servent des islamistes comme d’un bélier contre le capital libéral, et la haine du marché vaut bien quelques accommodements avec les droits fondamentaux, surtout celui de l’égalité homme-femme, l’acceptation de la Taqya ou la pratique de la dissimulation : ce sont deux courants de pensée qui nouent des liens temporaires contre un ennemi commun : le grand capital …Une véritable convergence intellectuelle En ce sens que la définition de ce qu’est la gauche comme diversité la rend compatible avec la reconnaissance d’autres identités. C’est le multiculturalisme de la gauche qui conduit à ce segment … En réalité nous vivons une mini révolution culturelle. On produit non pas des gens qui s’instruisent mais des gens endoctrinés.  (Pascal Bruckner La tyrannie de la pénitence , Ed.. Poche, p38 et Julien Aubert, député LR,  Nous vivons une mini révolution culturelle , VA , 26/02/2021. p. 28).

Il faut combattre le message idéologique qui se dissimule derrière le signe religieux.

Mais les islamo-gauchistes qui s’arriment aux courants décoloniaux n’aident pas.

Or, le décolonialisme qui pose la RACE ( terme exclu de la Constitution) au centre de toute thématique relationnelle et sociale ne repose sur aucun travail sérieux de recherche, il ne porte aucune réflexion de fond mais se contente d’invectives, d’anathèmes, d’affirmations gratuites et grotesques, de contre/vérités, mais qui séduit les milieux universitaires, les centres de recherche qu’ils infiltre progressivement, lesquels sont déjà acquis à sa cause.

Plus grave encore : il pervertit le cerveau des étudiants, des jeunes gens malléables, qui se cherchent, et croient détenir par ce parangon de vertu idéologique le Graal de l’esprit humain tandis que cette fumisterie encombre leur cerveau de sottises, de mensonges, de balivernes sans compter la haine de soi et d’autrui qui accompagne ces bouillies idéologues ineptes.

Ils apprennent à se haïr sans se connaître ! ! ! Autrement dit,  ils apprennent à haïr leur condition, leur statut de Français, blanc, occidental de culture grecque romaine, latine et judéo-chrétienne sans en connaître les bases ni les classiques dont l’enseignement à l’école de la République est réduit à peau de chagrin. Ils sont empreints de systèmes dogmatiques sans connaître leurs origines et les affluents qui les alimentent …

Dans un entretien au monde …, Élisabeth Badinter dénonce le relativisme culturel , qui a empêché de voir l’inquiétante montée de l’islamisme en France mais aussi la minorité influente des islamo-gauchistes (…).(cf. Le Monde, op. cit).

La démocratie est en danger…. Et les gouvernements se succèdent et ne posent aucun acte fort pour freiner cette vindicte, encouragée par les islamo-gauchistes.

3/ la culpabilisation : complexe occidental et posture victimaire facilitent le noyautage de la société par l’islam

En 1983, Pascal Bruckner dans Le Sanglot de l’homme blanc , dénonçait déjà comment la révélation puis l’ascendance du tiers-monde allaient constituer une nouvelle force politique et engendrer, du fait même de la mise en lumière planétaire des pays sous-développés, un militantisme expiatoire , composée à la fois d’une haine de soi dogmatique et affichée imposant une version simpliste et manichéenne du monde contemporain de l’époque.

En contrepied de cette culpabilité fantasmée et socialement valorisante – qui donne bonne conscience à peu de frais- se forgent les différentes postures des prétendues victimes de la société occidentale ou de leurs descendants ( de quelques générations, ignorantes de la réalité historique), ou du porte-parole de ces victimes qui permettent d’échapper au débat en culpabilisant le contradicteur.

 La culpabilité est d’abord la figure rhétorique, l’amorce d’une langue de bois qui l’utilise est assuré d’avoir le dernier mot  (Pascal Bruckner,  Le Sanglot de l’Homme blanc , page 17).

Les adeptes gauchistes les plus fervents du tiers-mondisme voient dans l’Autre lointain le chantre de l’authenticité et de la pureté civilisationnelle et culturelle, le fondement de la tyrannie occidentale colonialiste, pour faire simple, cette idéologie oppose les pays pauvres du Sud qualifiés de martyrs de la voracité des pays nantis du Nord.

Cependant, ce penseur émérite met en exergue l’envers du décor de la culpabilisation affichée, de la haine de soi, des cendres dont on devrait se couvrir la tête : l’inversion du miroir : l’apitoiement ou la pitié ( ou la haine de soi) exagérément appuyé / prononcé est le révélateur – au sens photographique du terme –   du mépris  dès lors qu’elle monopolise et informe à elle seule l’image de l’autrui lointain…En popularisant dans la représentation d’êtres infra-humains (sic) incapables de survivre sans les béquilles de notre bonté, on souligne leur infirmité et notre exquise sollicitude…( p. 161).

 Comme l’autosatisfaction, une culpabilité excessive entraîne un mépris honteux d’autrui  ( cf.p.249).

….

Comment ne pas voir en premier lieu que le culte de la différence suppose une idée À PRIORI sur ce qu’elle incarne et que l’intelligentsia occidentale retombe dans l’ETHNOCENTRISME lors même qu’elle croit lui tourner le dos ? … ( cf.  Le Sanglot de l’Homme blanc , op. cit. p. 161).

Telle est la naïveté des perspectives mondialistes : elles entrent en contact avec l’absolu qui les autorise et forment plus qu’un patchwork mal cousu de citations sans date ni référence, de credo  qu’on enfile comme des perles sans souci de cohérence ou de perspective historique…

 Au nom de l’égalité on prononce l’équivalence : la tolérance débouche sur l’homogénéisation (p.233)

(…)

L’européen cosmopolite ne peut manquer d’apparaître comme un simulateur, un comédien de l’âme.  Le tronc d’arbre a beau rester longtemps dans le marigot, jamais il ne deviendra crocodile  (proverbe sénégalais)  (p.234).

(…)

Les persécuteurs irréconciliables d’eux-mêmes n’ont plus de comptes à rendre à personne. Bref, vient un moment où la culpabilité morale, métaphysique, permet de se dérober à toute responsabilité politique actuelle  (cf. p. 248).

La finesse et la subtilité de cette analyse de Pascal Bruckner est tout à fait adaptée à l’islamo-gauchisme actuel, dérivé islamisant de l’altermondialisme.

Il – L’ISLAMOGAUCHISME POLITIQUE

L’islamo-gauchisme s’est développé en deux temps:

Autour du conflit israélo-palestinien d’une part, par la collusion d’activistes décoloniaux et d’autres courants gauchistes de diverses inclinations, d’autre part.

Il -A : L’islamo-gauchisme: son apparition et sa conceptualisation.

Une contre-culture va venir lézarder progressivement l’union nationale, le concept de peuple français. Celle – ci est instaurée par les tenants d’une part de l’idéologie islamiste victimaire et d’autre part, les gauchistes révolutionnaires de salon qui ont décidé de réécrire ensemble l’Histoire en opposant les pays pauvres du Sud désignés comme martyrs de la voracité aux pays conquérants et colonialistes du Nord.

Les différents affluents islamo-gauchistes s’allient à l’islam au fil du temps : l’islamisme serait porteur d’un potentiel révolutionnaire juste car symbole de la pauvreté et de l’exclusion… encore le déni du réel … Quid des pays du Moyen-Orient richissimes ?

L’islamophilie d’extrême-gauche revêt plusieurs aspects  : d’abord, la mise en accusation de l’Occident, désigné comme un monde blanc et raciste. Ensuite, la fascination qu’exerce le djihadiste, combattant révolutionnaire héroïque, sur le gauchiste, en mal de révolte activiste, nostalgique des années 70’80’ , tombé dans l’abîme de l’apaisement de la société désormais dominée par un matérialisme de plus en plus prégnant et une paresse intellectuelle tangible.

II -A-1/ la première vague : le noyau dur : le conflit israélo-palestinien ou le triomphe du manichéisme.

La première intifada en 1987 a marqué le lancement de la première vague islamogauchiste.

Le terme islamo-gauchisme a été forgé par Pierre André Taguieff au début des années 2000 pour désigner une alliance militante de faits entre les milieux islamistes et le milieu d’extrême gauche (que je qualifie de gauchistes) au nom de la cause palestinienne, érigée en nouvelle grande cause révolutionnaire à vocation universelle. ( cf. PAT, Liaisons dangereuses, op. cit).

Le sociologue explique également qu’il a observé des rapprochements au cours de manifestations pro-palestiniennes entre les activistes du Hamas, du Jihad islamique et du Hezbollah et les militants gauchistes, notamment les Trotskystes de la LCR convertie en NPA ou des anarchistes. Il ajoute que ces différents partisans de l’antisionisme communient au cri Allah Akbar et aux appels à la destruction d’Israël, partant du principe que sioniste égal nazi ou sionisme égal racisme. Il déplore que la dimension anti-juive de ces manifestations fût aussi frappante (…)  Les Juifs sionistes sont les nouveaux nazis tandis que les palestiniens sont les nouveaux Juifs… L’instrumentalisation et le dévoiement de l’anti – racisme consiste alors à lui donner le visage de l’antisionisme, fondé sur l’image du palestinien victime d’un sionisme fantasmé, celle d’un palestinien non pas acteur mais victime absolument innocente d’un conflit dû à l’existence même de l’État d’Israël… Ces thèmes de la propagande palestinienne étaient intériorisés par toute l’extrême gauche et une partie de la gauche, qui impute à Israël sans se soucier de la moindre vérification historique, la responsabilité des guerres successives depuis celle de 1948–1949 dont il est sans cesse rappelé qu’elle trouve son origine dans refus de la ligue Arabe de reconnaître le partage de la Palestine décidé par l’ONU en novembre 1947.

Lors de ces premières approches entre les protagonistes islamistes et gauchistes l’osmose idéologique provenait d’un antisionisme radical unanime car la gauche extrême n’était pas encore convertie à l’islamophilie et à la lutte la contre l’islamophobie.

Les adeptes gauchistes les plus fervents du tiers-mondisme voient dans l’Autre lointain le chantre de l’authenticité et de la pureté civilisationnelle et culturelle, le fondement de la tyrannie occidentale colonialiste, pour faire simple, cette idéologie oppose les pays pauvres du Sud qualifiés de martyrs de la voracité des pays conquérants et colonialistes du Nord.

Les différents affluents islamo-gauchistes s’allient à l’islam au fil du temps pour les raisons largement évoquées plus haut mais également car ils voient dans ces nouveaux damnés de la terre un lumpen prolétariat qui leur rappellent leur tendres années….

II-A-2/ La seconde vague de l’islamo-gauchisme: les dérives idéologues

a) les imposteurs :

L’islamo-gauchisme se concrétise par la collusion d’activistes décoloniaux (regroupés notamment au sein du Parti Les Indigènes de la République, PIR ) de gauchistes de divers obédiences (des écologistes à la LCR, devenue NPA ainsi que La France Insoumise et une partie de la gauche socialiste).

Michel Houellebecq dans son livre Soumission donne une définition plutôt sarcastique mais conforme à la réalité, brutale : L’islamo-gauchiste ? Une tentative désespérée de marxiste décomposé, pourrissant, en état de mort clinique, pour se hisser hors des poubelles de l’histoire en s’accrochant aux forces montantes de l’islam ( cf.  Soumission , Ed.. p. ). 

Avec Philippe VAL, gageons que la question cruciale des historiens de l’avenir … sera celle du cheminement idéologique de certains intellectuels de gauche, enfants de la liberté de conscience et de l’État de droit, qui en sont venus à s’instituer les défenseurs d’un obscurantisme barbare. Il y a 40 ans, ils défilaient pour l’émancipation des femmes, aujourd’hui ils signent des Tribunes pour défendre le port du voile et s’élever contre la stigmatisation de ceux qui oppriment leur propre communauté…  ( cf. Ph. VAL,  Malaise dans l’inculture , Ed.. Grasset, p. 227).

Le néo-féminisme est défendu par les islamo-gauchistes alliés au mouvement des Indigènes de la République qui fut dirigé par Houria Bouteldja.

On est à un point de contradiction irréversible. Ce prétendu mouvement féministe tait la soumission des femmes musulmanes au dogme de la religion et du patriarcat musulman, et quand ses aspects inégalitaires sont évoqués par Élisabeth Badinter, féministe de longue date, Houria Bouteldja s’écrie :  Elizabeth va t’faire intégrer!  En effet, l’émérite écrivain a le triple tort d’être une femme blanche, une républicaine, une française d’origine juive.

Le climat social est tellement dégradé du fait du renouveau de la RACE, imposée par les autoproclamés RACISÉS, que tout débat devient inenvisageable tant est saillante la lutte des races   qui nous est imposée sur notre territoire.

Aujourd’hui, la stratégie d’ EELV se réorganise autour du principe d’intersectionnalité, parachevant ainsi l’abandon par l’écologie politique française de l’universalisme républicain et de son corollaire, la laïcité. (Front Populaire n. 5,  Le Parti vert colonisé par les décoloniaux , Anne-Sophie Nogaret, page 69).

Depuis un moment déjà le mouvement des verts- pastèques- se fait le chantre de l’indigéniste et de l’intersectionnalité s’éloignant drastiquement de ses objectifs écologiques dès lors qu’il devient partie prenante dans un projet sociétaire dont l’objectif n’est pas vraiment de sauver la planète mais carrément de détruire l’universalisme qui fonde la Nation française.

Et on n’en veut pour preuve que ce mouvement pseudo-écologique promeut des candidats dont le profil a l’avantage de cocher des cases du casting intersectionnelles : femmes noires ou arabes, souvent musulmanes, militantes contre les violences policières, écoféministes ou queers auto – déclarées œuvrant dans le secteur associatif, l’économie sociale et solidaire, humanitaire…  Leur lien avec l’écologie en revanche apparaît parfois problématique puisque, selon les indigénistes, l’écologie est une affaire de blancs d’où le paradoxe dans lequel se trouve enfermé ce parti néo-vert – en quête désespérée de voix – dénué de toute ligne politique crédible et perdu dans ses méandres sociétaux.

Jusqu’au Syndicat de la Magistrature – inspiré de la célèbre harangue du juge Oswald BAUDOT qui invitait ses jeunes collègues à contourner la loi et juger en équité pour favoriser dans tous les domaines le faible contre le fort – qui vient de lancer un Appel à contribution afin de constituer un dossier consacré aux approches décoloniales du droit et de la justice pour sa revue Délibéré .  Toutes les disciplines (droit, économie, sociologie, histoire) peuvent concourir pour déconstruire la pensée coloniale, le racisme d’État, la violence systémique de la police, le blantriarcat et autres concepts à la mode …  

( cf.  Le Syndicat de la Magistrature appelle à décoloniser le droit , observatoire de la déconstruction ( 27/01/21) .

Il est clair que le Syndicat de la Magistrature a toujours brandi la bannière du juge Oswald BAUDOT, lequel considérait que la justice était en création perpétuelle, que la loi devait être interprétée quitte à franchir la ligne rouge de la partialité, pour défendre toujours le faible contre le fort.

Ce dogmatisme judiciaire fait légitimement craindre la façon dont ses injonctions seront appliquées à l’aune de l’idéologie décoloniale.  Tremble mal blanc ! ( cf. op. cit.).

b) les récalcitrants lucides :

Au rebours d’une progression de la pensée , nous assistons en vérité à une véritable dérive vers une construction identitaire et communautariste simpliste, forgée dans un amalgame de théories fumeuses extraites d’une lecture mal digérée des auteurs dont elle se prétend issue, le tout mâtiné d’un marxisme dépassé.

  … décrypter la société française au prisme de l’héritage colonial…c’est ainsi que ces esprits simples croient pouvoir analyser les complexes dynamiques nationalistes et populistes contemporaines. Pensée dogmatique et magique, pensée paresseuse aussi, et non point approche scientifique… ( Pierre André Taguieff :  L’Imposture décoloniale , Ed.. L’Observatoire p. 183).

Certain(e)s ne s’y laissent pas prendre.

En effet, force est de constater que tous ces porte- paroles des décoloniaux, des trans-genre, des non-binaires, des genrés mais les aussi les islamo-gauchistes et les islamistes , parlent au nom de tous les racisés c’est à dire les no-blancs ( exclus de toutes façons de leur imaginaire), ce qui offusque nombre d’entre eux qui ne se laissent pas abuser.

Ainsi l’exprime élégamment Rachel KHAN : la diversité exige d’être le cliché de soi-même (cf.  Racée , 2021, Éditeur ‏ L’OBSERVATOIRE, p. 87) : Au nom du des colonialisme, les afro féministes reproduisent les temps ségrégationnistes, exprimant une sorte de frustration d’être nées trop tard  (cf., Racée , op.cit., p. 90).

(…)

Et Rachel KHAN de poursuivre et de conclure :  la violence de leur déni rend fou… Les mots fourre-tout sont enfermés dans des prisons idéologiques faites de murs d’impuissance. Ils ont vocation à démontrer l’appartenance au camp du bien dans l’impuissance de l’action  (cf. p.100, op. cit).

Stella KAMNGA, étudiante d’origine camerounaise, ne s’en laisse pas conter ! Youtubeuse intelligente, vive, subtile, drôle et censée, maniant la langue française avec excellence , cette citoyenne contre la désinformation n’a pas la langue dans sa poche. Elle a décidé de prendre publiquement position contre les manifestations pseudos anti-racistes, ces manifestations dites contre le racisme et les violences policières organisées en France par divers collectifs identitaires et exploitant d’une façon démagogique l’émotion déclenchée dans le monde par le meurtre de Georges Floyd aux États-Unis. Elle a donc mis en ligne une vidéo : Vous ne parlez pas au nom des noirs .

S’exprimant chez André Bercoff à Sud-Radio à propos des manifestations dites anti racistes en France et qui parlent au nom du peuple noir , Stella dénonce dans ces mobilisations la promotion de la délinquance et précise, s’adressant aux activistes BLM version française :  Je ne me reconnais pas dans ce que vous faites.  Elle ajoute, visant le traitement médiatique complaisant, voire pousse au crime, de l’affaire Traoré :  Je ne me reconnais pas dans les messages de haine qui sont actuellement à la une dans toute la presse française.  Elle se fonde sur son expérience propre d’immigrée récente pour récuser la vision catastrophique d’une société française Systématiquement négrophobe :  Je suis noire, je suis africaine, et depuis que je suis arrivée en France, je ne me suis jamais sentie offusquée en quelque manière que ce soit à cause de ma couleur de peau.  Elle ajoute s’agissant des pressions communautaristes à base raciale:  Quand on arrive ici (en France), on doit cultiver la haine du Blanc pour être bien vu dans la communauté noire. Et c’est ce que je fustige.  Elle enfonce le clou : Il y a un bourrage de crâne pour cultiver la haine anti Blanc!  

 Le noyau dur du pseudo anti racisme contemporain n’est autre que le racisme anti blanc. Pour ne pas voir cela, qui saute aux yeux, il faut être aveugle volontaire c’est-à-dire un adepte de la pensée post-coloniale ou un activiste décolonial. (cf. PA TAGUIEFF,  L’Imposture décoloniale , op. cit. , p. 57/58/59).

II – B/ Les dérives de l’islamo-gauchisme : anachronisme et ignorance

1/ sémantique ambivalente

Avec les décoloniaux islamo-gauchistes les mots ont perdu leur sens.

Mieux, les décoloniaux islamo-gauchistes fabriquent des mots sur mesure à des fins politiques : des mots qui frappent ! Qui cognent! Qui humilient! Qui avilissent! Qui dispensent de penser !

Car   … ce qui ne peut plus être nommé ne peut plus être imaginé. Le passé ne peut donc plus être compris. (cf. Michel Onfray, Théorie de la dictature, page 69).

Ce sont les mots/maux employés par les racialistes et affidés gauchistes, tributaires d’une idéologie mentale destinée au conditionnement de la domination des blancs .

Le   sociologisme, garant du relativisme culturel ou inversement, provient en tout premier lieu d’une forme sémantique obscurantiste utilisée par ces formations politicardes qui tiennent plus d’un patchwork embarrassé par leur insuffisance que d’une réflexion approfondie et autonome reposant sur un sédiment culturel et argumenté.

 J’ai compris que tout le malheur des hommes venait de ce qu’ils ne tenaient pas un langage clair  (Albert Camus, in La Peste, Gallimard, p.229).

Et c’est précisément ce à quoi s’emploient les islamo-gauchistes de la seconde vague.

 Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément  (Nicolas Boileau in L’Art poétique, 1674).

Aussi faut-il appréhender exactement les contours d’une thématique donnée pour la traduire en termes précis et compréhensibles de tous afin de lui faire produire l’effet séducteur d’un courant de pensée novateur.

Encore faut-il savoir de quoi on parle… N’oublions pas que la pensée précède le langage…

La réflexion, d’une façon générale, reposant sur des arguments et des fondements culturels solides et complexes, impose d’agencer des arguments de façon claire et naturelle et de leur attribuer le langage ou les mots adéquats qui servent de vecteurs du conceptuel à la communication.

En d’autres termes, il s’agit de faire un travail de conceptualisation pour traduire l’idée ou les idées en mots les plus appropriés possible et les plus justes.

A contrario, une idée ou un concept non pertinent fera l’objet d’explications confuses et embrouillées.

Et c’est exactement ce qui se passe s’agissant des filaments de la science imaginaire et pseudo anti- raciste ( PAT), qui s’entremêlent au point de ne ressembler qu’à un amas fibreux tissé de thèses inconsistantes qui versent non dans la vérité historique, sociologique, philosophique, analytique, ethnologique etc… mais dérivent dangereusement dans l’hyper- victimisme tel le racisme systémique , racisme d’Etat , l’identitaire de chacun DECOLONIAL bien sûr, ( religieux, arabo-musulman, pigmenté, néo-féminisé, LGTB, sexué ou transgenré, racisé, racialiste, néo- féminisme décolonial ) rejetant avec virulence et arrogance les individus qui représentent l’hétéronormativité , comprendre, ici, une personne blanche hétérosexuelle.

Le lecteur, qui connaît les termes utilisés ci-avant, entrevoit, par leur accumulation faite à dessein, l’inanité conceptuelle qui les précède, la réflexion d’une telle pauvreté de concepts et de langage qu’elle aboutit à des absurdités, des contre- vérités flagrantes ou des contradictions internes.

Par exemple les féministes blanches coupables d’islamophobie en raison de leur rejet du voile islamique, ou de leurs critiques des comportements misogynes observables dans certaines populations issues de l’immigration arabo- musulmane …

Mais pas seulement …

Les mots – quand ils ne sont pas le fruit d’inventions hystériques – perdent leur sens initial et déroutent les esprits :

Le sud n’est plus une notion géographique mais un processus qui se déploie à partir de différents régimes : Colonialité du pouvoir, formes de colonisations, de racialisation et de prédations , replis identitaires, configurations idéologiques d’un universalisme abstrait… (cf. PA. Taguieff, L’Imposture décoloniale , p.171).

2/ l’escroquerie intellectuelle

La méthodologie trompeuse de la pensée décoloniale non seulement falsifie le récit historique à l’aune de son approche anachronique, mais en outre, par sa focalisation sur un Occident responsable de tous les maux de la terre – du sud – fait de celui-ci le point de départ de son argumentation, occultant, ce faisant, bon nombre de faits atroces historiques imputables à des peuples racisés – notamment arabo- musulmans-, qui sont passés sciemment sous silence, car par principe, un racisé ou un noir ne PEUT PAS être raciste puisqu’il est ontologiquement VICTIME.

L’anthropologue et économiste Tidiane N’Dyale explique qu’alors que la très transatlantique a duré quatre siècles, c’est pendant 13 siècles sans interruption que les arabes ont réagi et l’Afrique subsaharienne et que la plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés ont disparu du fait des traitements inhumains et de la castration généralisée .( cf.  Le génocide voilé , Ed.. Poche, p. ).

Et que dire de Venance Konan, journaliste ivoirien, qui s’indigne :  Jamais nous n’avons organisé de manifestation pour protester contre l’esclavage qui est encore pratiqué dans un pays comme la Mauritanie (cf. In  Les liaisons dangereuses  PA Taguieff, op. cit).

L’antiracisme des décoloniaux et leur néo-anticolonialisme appuyés par les islamo-gauchistes est toujours à sens unique : dirigé contre l’Occident, contre la France, en tant que monde blanc que réfutent  les nouveaux révolutionnaires imaginaires qui progressent dans leur approche décomplexée de l’islamisme : C’est ainsi que se forge l’alliance islamo-gauchisme: complaisance, empathie, connivence, séduction (exercée par les combattants ) puis complicité ( PA Taguieff   Liaisons dangereuses, Editions Hermann, 2021, p. 72).

La non- pensée décoloniale ( Tout déconstruire pour Tout décoloniser PAT op. cit. p.132) est faite de clichés, se réclame d’une forme de radicalité révolutionnaire ( on retrouve le grand soir des gauchistes), de transgressivité et de subversivité ; Elle fantasme sur un progressisme émancipateur généralisé, d’avance condamné par le ressassement vengeur et étriqué d’une construction identitaire mythique selon laquelle des groupes humains africains auraient fondé la civilisation, reflétant un ethnocentrisme reproché à l’Occident.

Ces bricolages idéologiques politiquement orientés font obstacle aux savoirs scientifiques, et, d’une façon plus inquiétante, tendent à le remplacer.

Il s’agit bien d’une escroquerie intellectuelle de grande envergure et de longue durée.  (Pierre André Taguieff L’imposture décoloniale page 133).

Ce qui compte pour les décoloniaux et islamo-gauchistes qui les soutiennent – depuis que Marx a perdu de sa splendeur passée- est que le racialisme s’introduise dans les milieux culturels, scientifiques sociologiques, (sociologisme), et artistiques, pour se démarquer et surtout faire en sorte que le racisme soit vécu comme une construction sociale mais non comme une condamnation morale.

La mobilisation pour la déstabilisation de l’unité nationale accusée mensongèrement de créer une unité raciale est EN MARCHE…

A cette fin, les mouvances postcoloniales et décoloniales côtoient les activistes islamo-gauchistes, en particulier, dès qu’il est question de discréditer l’Etat-Nation, ses piliers, sa police, sa justice, bref, de ruiner ses Institutions.

Et si en définitive, le crime le plus grave qu’ait commis la colonisation, aux yeux des islamo-gauchistes et de ses partisans décoloniaux, était celui d’avoir exporté la quintessence philosophique des Lumières, qui impose le respect des Droits humains fondamentaux et l’instauration d’une démocratie représentative ?

Et d’avoir pollué les arabes et les africains par la transmission du goût de la démocratie et de la culture ? Le crime suprême que nous avons commis, serait d’avoir rendu notre civilisation contagieuse en laissant entrevoir aux colonisés une vie plus désirable … ( Malaise dans l’inculture Ph. VAL, op. cit. p. 250/251).

Pascal Bruckner l’exprime différemment :  en assujetti disant des continents entiers aux lois d’une métropole qui leur inculque par ailleurs l’idée nationale et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, britannique, français, hollandais ont livré à ceux qu’ils dominaient les instruments de leur émancipation. Les colonisés réclamant l’indépendance n’ont fait que retourner contre leur maîtres les règles que ceux-ci leur enseignaient leur offrant, malgré eux les armes pour les chasser…  (La tyrannie de la pénitence p. 43).

Soulignons avec l’éminent philosophe, que Le multiculturalisme mâtiné d’islamo-gauchisme  ou inversement se révèle être tout aussi raciste si l’on  considère que lors des manifestations menées par Assa Traoré en faveur de son frère Adama, des policiers antillais ou africains ont été traités de  vendus ,  traîtres à leur race , qui sont des expressions identiques, au mot près, au contenu des Lois de Nuremberg de 1936 qui reprochaient  aux  Aryens qui couchaient avec des Juifs d’être  traîtres à leur race . Pourquoi l’anti-racisme actuel ressemble-t-il tant au national-socialisme d’antan ? Cf Front Populaire n 4, Pascal Bruckner,  Le piège de l’indigéniste , p. 98).

Enfin, gardons à l’esprit que l’inculture abyssale dont font preuve les mouvements décoloniaux français, issus de la FI, de l’EELV et d’autres congrégations, en sont au point de calquer l’interpellation d’Adama Traoré sur celle de Georges Floyd aux USA…

Voyant l’opportunité de sa vie pour se faire connaître, Assa Traoré, sœur du délinquant cardiaque décédé, a opéré ipso facto une similitude entre ces deux interpellations qui n’ont rien à voir, ni sur le plan juridique, ni sur le plan culturel, ni sur le plan historique et sociétal.

La France, en marquant sa solidarité au mouvement américain BLM, a soutenu ce parallèle méta chronique.

Qu’à cela ne tienne ! Assa Traoré saura tirer son épingle du jeu.  La mort tragique de son frère assassiné par une police française raciste systémique fonde la légitimité de la cause …

CONCLUSION

Détruire la culture occidentale millénaire, faire  tabula rasa  du passé, réécrire l’Histoire par des transferts intergénérationnels idéologiques, inventer sa propre mémoire identitaire, ressasser un passé fantasmé et ruminer une volonté de puissance qui passe par la disqualification de l’Europe, détruire l’autonomie de la pensée individuelle, modifier la sémantique, détruire la liberté, uniformiser l’opinion, pratiquer une langue nouvelle, utiliser le double langage, inventer des mots, produire du réel, détruire l’universalité de l’État-nation qui institue l’unicité d’une race…Et surtout échapper au débat de fond… telles sont les grandes lignes du dogme décolonial, post-colonial, transactionnel auxquelles s’est associé l’islamo-gauchisme dont les combats dépassent le conflit israélo-arabe, même si celui-ci demeure sa préoccupation principale.

L’auteur de ces lignes ne sais pas si le grand soir rêvé par les islamo-gauchistes est à venir, mais ce qui est certain et pour le moins inattendu est que l’islamogauchiste moyen, chantre de l’anticapitalisme, associé au mouvement BLM et soutien d’Assa Traoré, dans son combat pour la réhabilitation de son frère, doit se sentir quelque peu trahi.

Cette dernière est devenue l’égérie du Times où elle figure en couverture puis l’ambassadrice de Louboutin, le chausseur multimillionnaire qui vend hors de prix des chaussures aux semelles rouges : entre 800 et 1200 €, ce qui n’est pas précisément à la portée des pauvres racisés de banlieue.

Et voilà ! L’activiste contre les violences policières collabore avec le chausseur français Louboutin!

Et voici que le grand chausseur sachant chausser va créer une ligne Assa Traoré…

Aucune femme ne résiste à piétiner un flic chaussé par Louboutin !!!

Répondant aux critiques qui leur étaient faites, Assa Traoré et Christian Louboutin ont assuré que le fruit de la vente de la collection à l’effigie de Assa Traoré serait versé à des Associations de victimes de violences policières … nous voilà rassurés…

Comme quoi, l’activisme de façade peut s’avérer rentable pour peu que la cause soit belle et la récolte fructueuse.

Activisme islamogauchiste et capitalisme se rejoignent en définitive sur un thème central : la lutte contre les inégalités… Serait-ce le renouveau de la lutte des classes ?

Une autre option peut être également posée: l’islamo-gauchisme est le fruit unissant deux courants politiques contre un ennemi commun :  le grand capital. L’intransigeance et la complaisance opportuniste gauchiste envers la théocratie totalitaire musulmane ne sont-elles pas la symptomatique du deuil jamais fait du communisme ? Ce qui viendrait à démontrer que sa vraie passion n’est pas la liberté mais la servitude au nom d’un idéal universalisme dictatorial fantasmé?

©  Catherine Massaut

Catherine Massaut est Magistrat en pré-retraite

Catherine Massaut

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