La douleur est, chacun le sait, la grande question des derniers épisodes de la vie, elle est redoutée. Exceptionnels sont les grand mystiques qui la revendiquent pour accroitre leurs chances d’accéder à la félicitée des divers paradis religieux, par imitation de Jésus dans les religions chrétiennes. Le martyr a cessé dans la plupart des interprétations modernes des religions d’être une garantie du rachat des fautes sinon inexpiables.
Pour les chrétiens, la passion de Christ n’exige aucune imitation autre celle des préceptes des évangiles pour bénéficier du rachat du péché originel, et encore ce rachat est-il universel et inconditionnel. Du moins devrait-il en aller toujours ainsi.
Pour les incroyants aussi mais sans hésitation aucune la douleur est mauvaise, elle perturbe l’autonomie de la pensée, altère en conséquence l’humanité même.
La combattre est une ardente obligation des médecins puisqu’elle est la condition d’une vie suffisamment belle pour désirer n’en pas perdre une seule bribe.
Refuser de ne pas se soumettre au tyran impitoyable qu’est la douleur signifie souvent pour y échapper accepter un certain degré d’ivresse, d’ébriété qui nuit sans nul doute à la qualité formelle de l’idéation mais ne constitue pas un obstacle insurmontable à des moments de bonheur qu’il serait bien sot de ne pas saisir.
Je les saisis, je plane mais en jouis, quelques minutes encore, quelque jours, semaines peut-être. Ce n’est plus vraiment moi, celui dont il s’agit n’écrira peut-être pas de chef d’œuvre mais, apaisé par instant, il sourira, je souris. Il vivra quelques instants de plus, et trouvera que cela en vaut la peine.
Axel, le loup titubant mais à l’œil pétillant.
Samedi 19 juin, in “La chronique apaisée de la fin d’un itinéraire de vie“, son Blog où Axel Kah n a choisi de nous écrire depuis le 3 juin.
Pour info, Axel Kahn a reçu chez lui l’équipe de La Grande Librairie de François Busnel. L’émission sera diffusée mercredi 23 juin à 20h 50.
Vous dites : «Exceptionnels sont les grand mystiques qui revendiquent la douleur pour accroître leurs chances d’accéder à la félicitée des divers paradis religieux, par IMITATION de JESUS dans les religions chrétiennes. Le martyr a cessé dans la plupart des interprétations modernes des religions d’être une garantie du rachat des fautes sinon inexpiables.»
Or ce n’est pas le martyr (la douleur) qui garantit l’expiation des fautes mais uniquement LA FOI en l’oeuvre de rédemption de JESUS (heb. YESHOUA). Si nous devions souffrir pour mériter le paradis ou la félicité, et si la douleur nous permettait d’accéder par nous-mêmes au salut, c’est-à-dire d’obtenir le pardon de nos péchés, alors nous n’aurions besoin ni de la foi ni du sacrifice de Jésus. C’est ce que Saul-Paul explique aux Ephésiens (ch. 2) : «Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. MAIS Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec LE MESSIE, JESUS – C’est par la GRÂCE que vous êtes sauvés – (…) Car c’est par la GRÂCE que vous êtes sauvés, par le moyen de la FOI. Et cela ne vient pas de vous, c’est LE DON de Dieu. Ce n’est point par les œuvres afin que PERSONNE NE SE GLORIFIE.»
LE DON de Dieu : «Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a DONné son Fils unique, JESUS, afin que quiconque CROIT en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle.» (Evangile selon Yohanan-Jean, ch. 3, v. 16).
Le salut, ou félicitée, est acquis uniquement sur la base de la FOI EN JESUS, le Messie-Sauveur. Car nos fautes, ce n’est pas nous qui les avons expiées mais JESUS par SA MORT à Golgotha selon la prophétie d’Esaï (53) à son sujet : «Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Eternel ? (…) Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. MAIS il était blessé pour NOS PECHES, brisé pour NOS INIQUITES ; Le CHÂTIMENT qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.»
Clair : Le salut pour tous A CONDITION non pas de souffrir nous-mêmes pour cela MAIS de CROIRE EN ce bouc-émissaire, JESUS, offert par Dieu et qui a souffert pour NOUS. Donc…
Effectivement, combattre la douleur est une ardente obligation des médecins, à qui Dieu a donné l’intelligence afin que, quand ils le peuvent, ils puissent NOUS soulager dans la maladie et la douleur…
Nice information