Le général Roland Mentre a 92 ans et il est menacé de poursuites devant le Tribunal aux armées pour s’être associé à l’alerte lancée par des militaires sur l’état de la France et sa vulnérabilité intérieure.
On peut donc la même semaine assister aux roulades de Carlito dans les jardins de l’Elysée en compagnie du chef des armées hilare – c’est-à-dire au spectacle et à la preuve vivante de la déliquescence dénoncée par la fameuse Tribune – et à la tentative de détruire la position sociale et de réputation à ces généraux qui ont tenté de dire que leur amour pour le pays était de moins en moins compatible avec le soutien à ce type d’autorité civile et politique.
Je reproduis en dessous la lettre en réponse du général Mentré car elle me semble excellente.
« Mon général,
J’accuse réception de votre courrier du 21 mai. J’ai 92 ans et commandais une escadre de chasse alors que vous n’étiez pas encore en maternelle. Digne et respectueux de mon grade, je récuse votre assignation devant un tribunal de fortune où les condamnations sont décidées par avance par la hiérarchie, dans la pure tradition stalinienne.
Faites votre devoir, à l’instar de la police de 1942. Privez-moi arbitrairement des droits statutaires que me confère ma carrière, vous ne me priverez pas de mon histoire qui n’a jamais failli à la devise « HONNEUR ET PATRIE ». Laquelle continue de me guider dans le temps présent.
Dans le désastre, il y a deux catégories de caractères, les résistants et ceux que n’incommode pas la bassesse.
J’ai choisi mon camp et ne reviendrai pas sur ce choix.
Vous dirai-je donc qu’en outre votre sanction m’honorera ?
De toutes façons, sur mon cercueil, il y aura ma veste d’uniforme, ma casquette et ma Légion d’Honneur acquise au combat parmi mes Frères d’armes, de vrais soldats que j’ai eu l’honneur de commander et que je respecte, et ceci quelles que soient vos décisions.
Général de Brigade Aérienne (2) Roland MENTRE (Armée de l’Air)
Nathanaël Majster est avocat et suit avec intérêt et un regard neuf le « dossier » Sarah Halimi
BRAVO GENERAL.. BIEN DIT !..
En 1938,au moment de Munich,le gouvernement a demande au general d armee aerienne Villemin si nous pouvions affronter avec quelque chance de succes la Luftwaffe du marechal Hermann Goerhing.Sa reponse fut claire:10 jours d illusion,10 jours de resistance acharnee,10 jours d ecroulement.Il s etait finalement trompe de 4 jours (10 mai-14 juin).Donc combattre,certes,mais avec quels moyens (des avions ?) contre quel dispositif (des cites ?).C est tres complique;la reponse la plus adaptee doit provenir de la gendarmerie et de la police,pas d unites de combat de melee.
Mes respects Général !
BRAVO mon Général, vous êtes un exemple.
BRAVO mon Général, vous êtes un exemple pour les vrais français.