CLAUDE, TU ME MANQUES !
Voilà un an déjà que Claude Goasguen nous a quittés, terrassé par ce terrible virus.
Hier, à l’initiative de l’ambassadeur d’Israël en France, Daniel Saada, nous avons rendu hommage à ce géant.
Claude était un grand patriote français. Nous partagions les mêmes valeurs humanistes et libérales.
Il y avait une immense complicité entre nous dans nos combats communs, notamment la lutte contre l’antisémitisme, l’antisionisme, son nouveau visage, le sort des chrétiens d’Orient, qui lui tenait passionnément à cœur.
Il me manque plus que jamais dans les moments difficiles que traversent actuellement les relations France-Israël après les propos injustes et décevants du Premier Ministre, puis du ministre des Affaires Étrangères.
Toute sa vie, Claude Goasguen aura été un ami et un défenseur extraordinaire de l’État d’Israël et du peuple juif.
Ces dernières années d’ailleurs, la grande majorité de la droite républicaine et du centre nous a suivis sur ces positions.
Tribun, homme politique hors pair, d’une érudition sans pareille, éminent juriste, grand historien, il était toujours prêt tel d’Artagnan à ferrailler pour défendre ses idées.
Je cherche vainement son regard dans l’hémicycle pendant les Questions au Gouvernement, ou en Commission des Affaires Étrangères.
Comme dit Kundera, la solitude est cette douce absence des regards.
Un an après, son souvenir reste vivace. Sa voix, la puissance de ses interventions me manquent tellement.
Le plus grand hommage que nous puissions lui rendre est de continuer à porter ses combats
En présence de mes collègues députés Constance le Grip, François Pupponi, Sandra Boelle, du maire du 16ème arrondissement Francis Szpiner, du conseiller de Paris Jérémy Redler, ainsi que du Grand-rabbin de France, des présidents du Consistoire, du CRIF, du Fonds Social, du B’nai B’rith, et bien sûr, de ses amis, de sa femme Camille, de ses fils, de ses fidèles collaboratrices Betty et Aurélie, nous avons longuement évoqué sa mémoire à la résidence d’Israël.
Claude nous a quittés il y a un an, mais son héritage perdure et perdurera. Pour lui, nous continuerons ses combats.
Shalom Claude, adieu mon ami, adieu mon frère.
Tous ceux qui t’ont connu ne t’oublieront jamais.
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