Quelle indécence. Ou encore Quelle arrogance.
Heureusement, Le ministère israélien des Affaires étrangères vient de reprocher au Conseil de sécurité de l’ONU de s’être cantonné à appeler l’État hébreu et le Hamas à respecter le cessez-le-feu et la nécessité d’envoyer de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza sans avoir un mot pour condamner les tirs de roquettes du Hamas sur la population israélienne : Nous attendons de la communauté internationale qu’elle condamne le Hamas, a-t-il insisté via un communiqué, arguant que L’entière responsabilité de l’escalade incombait au groupe terroriste Hamas, qui avait choisi de tirer des roquettes sur Jérusalem, la périphérie de Gaza et d’autres villes israéliennes.
Le ministère a encore accusé le Conseil de sécurité « d’ignorer les 4.360 roquettes tirées vers Israël » au cours des 11 jours d’affrontements, et de ne pas avoir condamné les actions du Hamas comme l’avait réclamé jeudi Gilad Erdan, l’Ambassadeur d’Israël à l’ONU, et fustigé l’organisation terroriste qui s’était servie des résidents de Gaza comme boucliers humains, profitant cyniquement de leur désespoir, ciblant notamment le point de passage avec Israël qui permet l’entrée d’aide humanitaire, de nourriture et de médicaments.
En toute logique, le Ministère, via ledit communiqué, répète attendre de la communauté internationale qu’elle condamne le Hamas, le désarme et assure la reconstruction de la bande de Gaza tout en empêchant les flux d’argent et d’armes à des fins terroristes.
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