Comme toujours, non-violents et pacifistes parlent de paix et de justice, mais ils prennent toujours en réalité le parti de l’autre: aujourd’hui le clandestin, l’étranger, l’immigré, le détenu, le palestinien, celui qui se dit la victime des oppresseurs et des puissants, des policiers et des états, figures sataniques du seul mal qui, pour eux, accable la planète.
Ils veulent croire et faire croire que la joie, l’harmonie et la paix surviendront quand sera vaincue la tyrannie des bourreaux de l’humanité, quand tous les murs seront abattus et toutes les frontières ouvertes aux miséreux du monde entier.
Leurs mots sont du miel mais leurs coeurs sont de pierres.
Sans le savoir, ils donnent ainsi la main à ceux qui, indifférents au sort des peuples, voudraient ouvrir la terre entière à leurs appétits.
© Charles Rojzman
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