Les Français arrivent tard à tout mais enfin ils arrivent, écrivait Voltaire en 1764 dans une Lettre au marquis de Chauvelin…
La manifestation des policiers qui a réuni un nombre impressionnant de participants (35.000) se déroule à la suite du meurtre en Avignon d’un des leurs, Éric Masson, tiré comme un lapin en pleine rue par un jeune dealer.
Cette manifestation statique devant l’Assemblée Nationale est un cri de colère contre le laxisme juridique et la léthargie politique qui s’inscrit, dans un temps très court, dans le sillage des deux Tribunes des Militaires alertant les Pouvoirs publics sur les dangers menaçant le pays et sa population.
Voilà deux institutions cardinales au service de la République française qui implorent du Gouvernement au pouvoir, inerte et inepte, d’acter urgemment, par des mesures fermes, la protection de la France et de ses citoyens.
Policiers insultés,
Policiers agressés,
Policiers blessés,
Policiers égorgés,
Policiers torturés,
Policiers brûlés,
Policiers tués,
Policiers assassinés,
Précédés de ceux qui se sont suicidés.
Depuis quelques temps, les Représentants de l’Ordre subissent un déchaînement de violences sans précédent.
C’est devenu un sport quotidien dans les Quartiers perdus de la République de s’attaquer au couteau, au pistolet ou en voiture bélier à des policiers, hommes ou femmes, qu’ils portent ou non l’uniforme, ainsi qu’en atteste le double meurtre islamiste d’un couple de policiers dans leur domicile à Magnanville.
Chaque nuit, des commissariats sont vandalisés et attaqués par des bandes armées qui tirent au mortier sur les représentants de l’Ordre ou les attirent dans des guet-apens pour les agresser et les battre jusqu’à les laisser pour morts.
Cette manifestation exprime leur désarroi, leur peur, leur courage, leur épuisement physique et moral et pour finir leur ABANDON par les politiques et en particulier par la JUSTICE à laquelle ils reprochent de ne pas fournir de réponse pénale adaptée à la hauteur des faits commis et de ne pas faire procéder à l’exécution des condamnations prononcées.
Ils réclament également l’instauration de Peines plancher, supprimées par François Hollande au motif fallacieux qu’elles n’étaient appliquées qu’à hauteur de 30 % car les juges pouvaient les contourner par une motivation spécifique.
Paradoxalement ceux qui protègent les citoyens sont ceux qui demandent aujourd’hui aide et protection : c’est dire l’Etat de déliquescence de nos institutions.
Depuis 20 ans les peines de prison ont augmenté de 60%, affirme le représentant de l’USM, Union Syndicale des Magistrats, donc la justice n’est pas laxiste.
L’argument est inconsistant : c’est oublier que depuis 20 ans et plus, la délinquance a littéralement explosé de façon exponentielle en nombre et en gravité des actes délinquentiels commis et que les magistrats ont bien été obligés d’adapter les peines.
L’auteur de ces lignes, Magistrat depuis 20 ans, peut en témoigner
L’auteur de ces lignes, Magistrat depuis 20 ans, peut en témoigner. Idéologie, culture de l’excuse, réticence évidente à prononcer des peines de prison envers des agresseurs souvent multirécidivistes, des prévenus de plus en plus violents, jeunes et nombreux. Les sursis avec mise à l’épreuve en dernier recours avant la case prison sur l’échelle des peines s’accumulent dangereusement, sans résultat, quand une peine de prison devrait être prononcée contre un prévenu au casier judiciaire très chargé.
La justice est devenue morale : ce que précisément elle ne doit pas être
La justice est devenue morale : ce que précisément elle ne doit pas être.
Par ailleurs, le manque cruel de places de prison se fait sentir et les détenus doivent vivre et évoluer dans l’enceinte carcérale dans des conditions dignes. Or, les prisons françaises sont surpeuplées. La faute à qui ? Aux Gouvernements qui se sont succédé, glissant sous le tapis de leur inconséquence la question cruciale de la construction de places de prison.
Les intellectuels dits de gauche tiennent le haut du pavé depuis 40 ans et répètent à l’envi que la prison est, en substance, révoltante, inutile et scandaleuse selon les intellectuels des années 70’, les « déconstructivistes » et principalement le philosophe Michel Foucault (cf. « Surveiller et punir »)
Cependant, la Justice, à l’instar d’autres Institutions républicaines qui fondent la Démocratie française, doit faire face à un manque évident de moyens et de personnels. 100.000 peines ne sont pas exécutées par pénurie de moyens. Les logiciels acquis à bas coût par le Ministère de la Justice sont de vrais casse-tête et fonctionnent mal, ce qui accroît les difficultés des Magistrats et des Greffiers à les maîtriser. Enfin, la complexification accumulée et inutile de la procédure pénale nuit au travail du policier et au travail du Magistrat qui disposent de moins de temps pour se consacrer à l’essentiel de leur mission.
Au-delà de la Justice à proprement parler, cette manifestation des policiers signe l’impuissance des pouvoirs publics à prendre des décisions fermes, adéquates à l’évolution inexorable de cette délinquance qui provient dans sa majorité – est-il besoin de le rappeler -, de personnes issues de l’immigration, et, qu’elles soient françaises ou étrangères, toujours illégales sur le sol français.
L’idéologie islamiste infiltrée sur le territoire national et les idéologies décoloniales, prétendument antiracistes et en réalité RACISTES, visent expressément dans leurs propos nauséabonds la police RACISTE SYSTÉMIQUE, soutenues en cela par la FI de Jean-Luc Mélenchon qui a d’ailleurs traité les participants à cette manifestation de factieux, lui qui avait qualifié de ce même adjectif les militaires ayant rédigé et signé les deux appels récents à l’adresse de la caste politique.Cet homme-là, d’évidence, est en perdition, un homme à la dérive qui accuse autrui de ce qu’il fait lui-même : de la récupération vile, tandis qu’il fut incapable, lors de l’attaque terroriste de Rambouillet, de dire un mot sur le profil de l’assaillant tunisien qui avait crié Allah Akbar, ni de la fonction de la policière égorgée, escomptant minimiser de la sorte le meurtre ignoble.
Qui est « factieux », Jean-Luc Mélenchon?
Qui est factieux ? Celui qui prône le désarmement de la police républicaine ou les représentants de cette dernière qui hurlent dignement leur ABANDON par les pouvoirs publics ? Ceux qui affrontent les caïds et malfaisants au péril de leur vie ou ce même Mélenchon, en quête de clientèle électorale, soutenant idéologiquement les islamistes et délinquants dont parmi eux, certains bardes – jamais poursuivis en justice ou quand ils le sont, le plus souvent relaxés au nom d’une liberté d’expression à sens unique – qui chantent la mort des représentants de l’Ordre républicain et manipulent les jeunes des banlieues en les invitant à les haïr, à les agresser, voire les tuer ?
La présence du Ministre de l’Intérieur à cette manifestation ? Ridicule par sa volonté de récupération du mouvement : Monsieur Darmanin, par sa présence, expose son incompétence évidente… Il manifeste contre lui-même.
Quand Sarkozy pense à la présidence chaque matin en se rasant, ce mini Sarkozy a déclaré aux policiers penser à eux chaque soir en se couchant !Idem pour les autres politiques : tous déclarent d’une seule et même voix soutenir le mouvement historique. La tentative de récupération à quelques semaines des élections régionales et à un an de l’élection présidentielle est d’une banalité confondante et traduit une fois encore leurs courtes vues et leur hypocrite courtisanerie.
« L’affaissement continu des piliers des institutions », voilà ce que signe cette manifestation des policiers
En définitive, cette manifestation des policiers signe l’affaissement continu des piliers des institutions inscrites dans la Constitution de la Vème République par un appel vibrant aux Elus et aux Politiques auxquels ils demandent de tout mettre en œuvre pour leur donner les moyens de leur autorité et leur permettre d’agir avec une meilleure efficacité.
Nous sommes dans une logique de guerre de civilisation sur notre territoire. (Cf. Éric Zemmour, in Front Populaire du 20/05/2021).
Ceux qui nous dirigent doivent cesser d’être dans le déni. Et les policiers, par cette manifestation historique, nous disent leur peur de voir le pays imploser.
© Catherine Massaut
Catherine Massaut est Magistrat en pré-retraite
Le peuple français est , depuis longtemps, victime de ses elites devoyées , dont macron et melenchon , le grand bourgeois venal islamiste sont la partie emergee de l iceberg …..
le reste n est pas plus ragoutant , entre magouille electorale minable et compromission avec les envahisseurs islamiques , la bonne bourgeoisie française nous donne un aperçu de ce qu a pu etre la periode de vichy
Vichy n etait pas le monde d une seule classe sociale,c etait plutot la matrice verticale de la partie moralement la moins interessante de chaque strate horizontale:
A la base,le lumpenproletariat declasse pret au pire pour une revanche sociale (BNA,Danos)et le monde ouvrier attire par le fascisme (PPF,Doriot);ensuite les petits employes et la petite bourgeoisie antisemites (RNP Deat,Milice Darnand) et enfin les « elites » extremistes minoritaires (clerge,armee,bourgeoisie d affaires) marechalistes et pretes a tourner leur veste au gre des evenements.
Le seul camp politique non represente a Vichy est la federation anarchiste pour 4 raisons:
-Aucun elu en 1940,les figures de proue incarcerees ou mobilisees en unites d indesirables.
-La haine feroce du clerge (popes en Russie,cures en Espagne) auxiliaire du capitalisme charge de « l abrutissement des masses ».
-Un degout visceral pour l armee (repression des greves) et « le patronat exploiteur ».
-Une reprobation totale de Petain a cause des fusillades de 1917 (anarchistes des bataillons d Afrique).