L’attitude face à la mort lorsqu’elle n’est pas d’actualité est très diverse selon les êtres.
La plupart des gens jeunes en exorcisent jusqu’à l’idée, ce qui constitue une mesure d’auto-protection efficace. Cette insouciance de la mort est à peine entamée par les deuils des anciens, rangés dans une autre catégorie que les vivants.
Certains à l’inverse vivent dans la terreur de la camarde qui jette son ombre sur leur vie entière.
Les métiers de la mort ( pompes funèbres, fossoyeurs, notaires…) la banalisent et s’en dissocient en général. De même les soignants et médecins. Je suis dans ce cas, la mort m’est habituelle depuis si longtemps, elle ne m’obsède pas.
Il n’empêche, j’ai depuis longtemps la curiosité de ce que sera mon attitude devant la mort. Il y a ce que l’on désire qu’elle soit et ce qu’elle est. Des croyants sincères qui ne doutent pas du royaume de Dieu sont submergés par la terreur lorsqu’elle s’annonce.
Tel n’est pas mon cas. Je vais mourir, bientôt. Tout traitement à visée curative, ou même frénatrice, est désormais sans objet. Reste à raisonnablement atténuer les douleurs. Or, je suis comme j’espérais être : d’une totale sérénité. Je souris quand mes collègues médecins me demandent si la prescription d’un anxiolytique me soulagerait. De rien, en fait, je ne ressens aucune anxiété. Ni espoir – je ne fais toujours pas l’hypothèse du bon Dieu -, ni angoisse. Un certain soulagement plutôt.
Selon moi, limiter la vie au désir de ne pas mourir est absurde. J’ai par exemple souvent écrit que lorsque je ne marcherais plus, je serais mort. Il y aura un petit décalage puisque je ne marche plus, mais il sera bref. Alors, des pensées belles m’assaillent, celles de mes amours, de mes enfants, des miens, de mes amis, des fleurs et des levers de soleil cristallins. Alors, épuisé, je suis bien.
Il a fallu pour cela que je réussisse à « faire mon devoir », à assurer le coup, à dédramatiser ma disparition. À La Ligue, j’ai le sentiment d’avoir fait au mieux. Mon travail de transmission m’a beaucoup occupé, aussi. Je ne pouvais faire plus. Je suis passé de la Présidence d’un Bureau national de La Ligue le matin à la salle d’opération l’après-midi. Presque idéal.
Alors, souriant et apaisé, je vous dis au revoir, amis.
Axel le loup.
21 mai 2021. 9 heures
Axel Kahn pour paraphraser une célèbre écrivaine c est un peu du soleil dans l eau froide.Pas besoin de grands discours,quelle leçon d humanite il nous donne,oui sa vie fut riche,c est un être attachant qui toute sa vie a été raisonnable et tellement humain,sa famille doit être tellement fière de lui.
Monsieur, je m’incline avec le plus profond des respects devant vous.
Dr.Axel Kahn,depuis tres longtemps,je vous lis, admire votre travail et votre philosophie de vie pour vous et les autres.Votre message ,empreint de délicatesse,m’est une leçon et un encouragement.Affectueusement,Antoinette.
A Axel Kahn.
Il n’est pas encore trop tard pour accepter de croire au Dieu de la Bible, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Dieu d’Israël qui a envoyé Yeshoua (grécisé Jésus) pour que nous recevions par la foi en lui et en son sacrifice à Golgotha le pardon de nos péchés, ainsi que LA VIE ETERNELLE selon ce que la Bible nous fait connaître :
– «Yeshoua (grécisé Jésus) dit (à la foule rassemblée près du lac de Galilée) : …En vérité, en vérité, je vous le dis, CELUI QUI CROIT EN MOI A LA VIE ETERNELLE. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meurt point. JE SUIS LE PAIN VIVANT qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, IL VIVRA ETERNELLEMENT ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.» (Bonne Nouvelle – en grec : Evangile – selon Yohanan-Jean, chap. 6, v. 45-51)
Ici, Jésus explique qu’il est venu de la part de Dieu pour donner sa chair, c’est-à-dire sa vie à la croix de Golgotha pour le pardon de nos péchés, et ainsi nous permettre, par la foi en lui, l’accès au Dieu SAINT car, dira-t-il :
– «Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que QUICONQUE (a fortiori AXEL KAHN) CROIT en lui ne périsse point mais qu’il ait LA VIE ETERNELLE. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde SOIT SAUVE par lui. Celui qui CROIT en lui n’est point jugé…» (Parole de Jésus dans Yohanan-Jean – chap. 6)
Ce message de salut est la Bonne Nouvelle (grec: Evangile) qui nous permet, si nous acceptons d’y croire, non seulement d’être réconciliés avec Dieu mais encore d’avoir une espérance et un avenir au-delà du terrestre, au-delà de la mort. En effet,
– Jésus dira aussi à Marthe, la sœur de Lazare qui habitait à Béthanie près de Jérusalem : «Je suis la résurrection et la vie. Celui qui CROIT en moi VIVRA, quand même il serait MORT (…) Crois-tu cela ? Marthe lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.» (Evangile selon Yohanan-Jean, chap. 11)
Ainsi, pour tous ceux qui reçoivent ce message de salut du pardon des péchés par la foi en la mort et en la résurrection de Jésus, la mort terrestre n’est qu’un passage, ce passage dans la vallée de la mort dont le roi David a parlé dans le psaume 23 :
«L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles.
Il restaure mon âme,
Il me conduit dans les sentiers de la justice,
A cause de son nom.
Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la MORT,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et ton bâton me rassurent. (…)
Tu oins d’huile ma tête,
Et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie,
Et j’habiterai dans la maison de l’Eternel ETERNELLEMENT.» (Et Apocalypse 21, versets 10 et suivants nous donne une description merveilleuse de cette maison de Dieu).
C’est ici l’avenir, l’espérance, et l’assurance de tous ceux qui arrivent au bout du chemin, qui MEURENT dans la foi dans le message messianique en attendant la résurrection des justes.
Il n’est jamais trop tard pour CROIRE…
Croire à quoi, Ingrid ?
Comme moi et comme tant d’autres, Axel Kahn précise : « je ne fais toujours pas l’hypothèse du bon Dieu ». Il veut mourir en paix, et je le lui souhaite de tout coeur.
Sans nulle intention de vous contrarier dans votre propre croyance, Madame, je crois néanmoins fermement en la nécessité de faire évoluer les trois religions monothéistes dites Abrahamiques – juive, chrétienne et musulmane – vers une éhique universaliste de bon aloi, allégée des dogmes mystificateurs qui les particularisent.
Pour définir cette éthique, des chercheurs scientifiques, croyants et non croyants en Dieu, pourraient, entre autres, s’inspirer des Dix Commandements de la Bible, dont le premier, le plus important, dit : tu ne tueras point.
Axel Kahn a soutenu l’islamofasciste Benoit Hamon. Personnage inepte, malhonnête et imbu de sa personne qui doit passer plus de temps sur les plateaux TV et dans les dîners mondains qu’auprès des patients. Bref je préfère largement son frère Jean-François !
Vos propos, Yves, sont …ineptes, pleines de sottises.
Pour ma part, je souhaite à Axel Kahn, ainsi qu’à son frère Jean-François, tout le bien qu’ils méritent l’un et l’autre.
A vous aussi d’ailleurs !, bien sincèrement.