Michèle Chabelski. La vie qui renaît et la mort qui tournoie

Bon

Mardi

  Dites-moi que vous n’y pensez pas et je ne vous croirai pas…

   A quoi ?

   Ben, à la quille, bien sûr !

   A la levée d’écrous !

   A la libération !

    Récap pour ceux qui dormaient :

     Réouverture des cinémas

     Des magasins

     Des musées

     Des zoos

     Des terrasses de restaurants avec jauge stricte

     Report du couvre- feu à 21h

       Il pleut des seaux… pour les terrasses, ce sera avec imper et parapluie…

   Pour le reste, ce sera au compte-gouttes ?

    On est heureux et inquiet : saura-t-on vivre comme avant ?

   Acheter une paire de chaussures, aller au cinéma, voir une expo, cesser de galoper à 18 h15, prendre un café en terrasse (entre deux averses) ?

   Attention : vie en vue !!

     Et comment ne pas penser à nos frères israéliens terrés dans des abris et des cages d’escalier, des bébés dans les bras, des enfants pleurant sous les sirènes et les déflagrations, des gens âgés incapables de courir, des malades fixés à leur lit de misère par des appareils qui insufflent la vie et pourraient aussi signer la mort…

  Crimes contre l’humanité…

    Plus jamais ça, avait-on avancé après les procès de Nuremberg en 1946…

   Après le III e Reich, le monde allait changer…

   Le Hamas ne connaît pas l’Histoire…

    Eliminer les Juifs…

      Le dôme de fer résiste vaillamment à l’incessante mitraille…

   Pour combien de temps ?

    Et comment expliquer aux enfants que des méchants veulent détruire leur pays ?

 La situation s’enlise, la diplomatie trébuche…

  On tangue entre nos familles menacées et déjà largement traumatisées, entre la mort qui rôde, les immeubles qui s’effondrent, et les certitudes qui se délavent sous les missiles…

   On est content parce que demain, on pourra aller chez Zara…

    Le monde a le sens qu’on lui donne…

  Les Israéliens ont gagné contre la pandémie…

 Il n’y a pas de vaccin contre le Hamas…

  Et nous faisons le grand écart entre la vie qui renaît et la mort qui tournoie dans le déluge de feu qui attaque nos frères israéliens…

   On prie quand on croit…

   Et même quand on ne croit pas…

     Que faire d’autre ?

     Demain Zara et le cinéma…

     Après – demain, la paix ?

      Que cette journée signe un apaisement planétaire, l’horizon est si sombre…

    Je vous embrasse

© Michèle Chabelski

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1 Comment

  1. J’ai des vêtements pour ce qu’il me reste de vie, peut-être pas des chaussures….Je pense à Israel.j’ai bien assez de chaussures, peut-être pas des sandales…..Je pense à Israel aux gens qui ont peur. J’ai bien assez de lecture quoique…. Je pense à ma famille là-bas à mes fréres et soeurs qui ne dorment plus en paix. Que D.ieu protège Israel.

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