J’accuse le Bourgmestre (maire) de la Ville de Bruxelles, Philippe Close, de compromission et de collaboration avec des personnes qui hurlent dans sa ville “mort aux juifs” en arabe alors qu’il avait été prévenu.
J’accuse ce même individu qui a lâché ses troupes policières à deux reprises sur des foules paisibles et innocentes au Bois de la Cambre, de pratiquer une politique sanitaire à deux vitesses.
J’accuse ce mandataire public de collusion idéologique et politique avec des formations islamistes dites “modérées” à des fins électoralistes évidentes (600.000 belges d’origine arabo musulmanes, 35.000 juifs).
J’accuse le gouvernement belge et plus particulièrement la ministre de l’intérieur, Madame Annelies Verlinden, d’avoir collaboré à ces opérations de répression sans aucun motif sanitaire valable et d’avoir autorisé en concertation avec les autorités bruxelloises cette manifestation qui a rassemblé 3000 personnes ce samedi 15 mai à l’Albertine, là au même endroit où chaque samedi quelques dissidents au régime sanitaire se font régulièrement verbaliser et parfois arrêtés par les mêmes forces de l’ordre qui manifestement exécutent des ordres très ciblés.
J’accuse le Président de la Région de Bruxelles Capitale, Rudy Vervoort, d’être également complice de cette politique à géométrie sanitaire sélective et de fermer les yeux sur ces événements graves, qui ne sont pas les premiers du genre et qui restent à ce jour impunis.
La preuve est définitivement faite dans ce pays que ces mesures n’ont rien de sanitaire et tout de politique.
Toute personne pourvue encore d’un minimum de raison, de conscience et d’éthique devrait se sentir concernée, juive et non juive, face à cette flagrante permissivité qui trahit définitivement la véritable motivation de cette mascarade sanitaire et révèle le caractère exclusivement politique de ces mesures hygiénistes absurdes, liberticides et délétères.
© Michel Rosenzweig
Philippe Close (PS) a entamé sa carrière en tant que collaborateur parlementaire.
En 1999, il est engagé par Elio Di Rupo, au sein de l’institut d’étude Emile Vandervelde, le centre d’Etudes du Parti socialiste. En 2000, il devient son porte-parole, et en 2001, il rejoint l’équipe de Freddy Thielemans (Parti socialiste). Bourgmestre de la Ville de Bruxelles, en tant que Directeur de Cabinet.
En 2006, Philippe Close participe pour la première fois aux élections communales et est élu.
En 2009, Philippe Close est élu au Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale, où il préside la commission Affaires Sociales. En 2013, il y est nommé Chef de groupe PS.
Il y a chez certains au Parti Socialiste Belge un antisémites obsédés. Dans un entretien accordé le 28 avril 2018 à « L’Echo », Elio Di Rupo, le président du Parti socialiste, a critiqué le gouvernement fédéral en l’accusant de mener une politique favorable aux plus riches et de faire du pays « une Belgique des diamantaires anversois ». Cette expression ne manquera pas de réactiver « certains » préjugés, notamment celui associant les Juifs à l’argent, dans la mesure où dans l’imaginaire belge le diamant est toujours associé et bien à tort aux Juifs… »
Quand on dit « diamantaires anversois », dans l’imaginaire collectif, on entend « diamantaires juifs ». En reprenant à son compte ce préjugé antisémite qui associe les Juifs à l’argent, on évoque à tort que les Juifs appartiennent aux classes dirigeantes qui écrasent les plus démunis. L’expression pousse à la haine pour le lien supposé à l’argent, à l’usure, aux banques prétendument apatrides et toutes-puissantes.
Même au sein de la famille socialiste belge, des figures aussi prestigieuses que Jules Destrée et Edmond Picard ont trempé leur plume dans l’encre de l’antisémitisme. Cela ne fait pas du Parti socialiste un repère d’antisémites obsédés par la « banque juive ». Des hommes comme Camille Huysmans et Emile Vandervelde ont heureusement donné le ton de l’humanisme et de la fraternité au sein de ce parti »…
Le parti Socialiste n’est pas le seul en Belgique à marquer une hostilité envers les Juifs et Israël substitut de l’antisémitisme. Les médias belges s’entendent en coeur :
Régulièrement ils laissent entendre qu’il y a en Israël de l’apartheid. Le journal de la «rtbf.be/info”publie le mardi 13 février 2018: « Plus de 50 Palestiniens décédés en 2017 en attendant un visa médical israélien». En fait, les malades palestiniens ne bénéficient pas d’autorisations d’aller se faire soigner en Israël, et en meurent, non à cause d’Israël, car c’est l’Autorité palestinienne qui délivre les autorisations de se rendre en Israël pour se faire soigner. Israël qui n’a pas le droit d’émettre des visas de sortie de Gaza car il n’y a aucune autorité légale, ni à Gaza dont il s’est retiré en 2005, ni dans les territoires disputés. En réalité l’Autorité palestinienne fait un bras de fer avec le Hamas pour que celui-ci renonce à diriger la bande de Gaza au profit de Mahmoud Abbas… Pourquoi s’empresser à laisser passer de telles « Nouvelles »? Qu’en est-il du « recoupement » du sérieux de l’investigation pour l’info?
Il en a été de même avec le ravitaillement en eau la RTBF Publie le mercredi 15 juin 2016 mis à jour le samedi 18 juin 2016; qu’Israël a coupé le ravitaillement en eau aux Palestiniens! « Selon plusieurs responsables palestiniens, lit-on, contactés par la chaîne qatarie Al Jazeera, cette décision a privé des dizaines de milliers de Palestiniens d’accès à l’eau potable, en plein mois du Ramadan. Les localités de Salfit, Naplouse ou encore la ville de Jénine et ses 40.000 habitants ont été touchés (sic) par cette décision. » (RTBF – le 15 juin 2016). Trois jour pour un démenti peu audible. Il est possible que l’info aie été influencé par les article du Monde tel celui-ci: « un nouvel apartheid » dans la gestion de l’eau en Israël (Le Monde).
Cette faute déontologique de la RTBF a été constatée par le Conseil de déontologie journalistique. Voici l’avis du Conseil de déontologie.
Au sujet de la gestion de l’eau en Israël voir « La gestion de l’eau en Israël un apartheid ? » Quelques rappels factuels.
Au sujet de l’électricité, cette fois dans « Le vif.be”le 03/06/17 à 09:29 Mise à jour à 09:29: Fiona Ben Chekroun, parle de L’occupation israélienne sous le titre: “un rappel constant que ton pays ne t’appartient pas ». « Cette semaine nous commémorons les 50 ans d’occupation de la Palestine par Israël. Cinquante longues années d’illégalité, d’injustice, d’impunité, de lutte, de résistance et d’espoir… Les Gazaouis survivent: ils mangent, prient et aiment. C’est à la fois leur force et leur fardeau. Après tout, comment peut-on vivre avec 4 heures d’électricité par jour? ».
En réalité Gaza reçoit bien son alimentation électrique de la compagnie israélienne Dor.
A l’époque, l’autorité palestinienne n’ayant pas payé sa facture d’électricité à Israël depuis 10 ans, Israël a demandé au Hamas d’honorer son dû. L’AP a accepté de payer mais cet accord ne comprenait pas l’électricité fournie à Gaza… le citoyen de Gaza ne reçoit que 2 ou 3 heures de courant par jour… Le Hamas utilise les fonds des pays donateurs (Les Palestiniens reçoivent 20% de l’aide humanitaire mondiale à eux seuls pour 1,6 million de personnes en recevant entre 800 millions et 1 milliard de dollars par an depuis des décennies: 3,5 milliards en 2014. L’AP envoie un salaire à chaque Palestinien emprisonné pour une attaque contre les Israéliens, atteignant plus de 3 000 $ par mois pour une peine supérieure à 30 ans. D’autres bourses vont aux familles de «martyrs» tués. Il s’agit de 344 millions de dollars pour 2017). Fonds européens qui ne seront pas utilisés pour construire des routes ni des hôpitaux, mais pour creuser des tunnels d’attaques dont le seul but est de faire pénétrer en territoire israélien des commandos armés, puis l’achat massif pour construire des armes.
Dans un article d’opinion, Robrecht Vanderbeeken, professeur à la VUB et secrétaire national de l’ACOD Culture (le pendant flamand de la CGSP), a affirmé que des enfants palestiniens de Gaza étaient tués par l’armée israélienne pour leurs organes. Des propos jugés antisémites…
Le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme (Unia) a déposé une plainte contre ces propos nettement antisémites autant que calmonieux. Suite à cela, la rédaction du site a publié un “correctif”, retirant quelques expressions “trop fortes” mais en maintenant le caractère calomnieux des accusations: “Israël commet des crimes de guerre, y compris les enlèvements d’enfants et leur assassinat. Toutefois, on ne peut en déduire qu’il y a un lien de cause à effet entre ces assassinats et le vol d’organes à des fins de greffes”!
Le 23 janvier 2018 Julien Bahloul, journaliste à i24NEWS_FR est introduit au parlement belge pour la cérémonie en mémoire des victimes de la Shoah (la première organisée par le Parlement belge) en présence du président du parlement israélien Yuli Edelstein. Quelle ne fut la stupéfaction de Julien Bahloul de constater que presque tous les députés belges étaient absents et que les deux tiers des personnes présentes étaient des juifs extérieurs. Les députés belges absents dans leur grande majorité à la cérémonie du souvenir de la Shoah au parlement belge…
Alexis Lacroix met la gauche face à ses contradictions et lui demande de s’interroger sur son histoire où Sartre dénonçait le climat de haine qui intoxiquait la vie politique française des années 1920, le poète et dramaturge Oscar Mandel écrit au milieu des années 2010, dans Être ou ne pas être juif, qu’«un jour ou l’autre, une tornade de violence peut de nouveau s’abattre sur les Juifs […], la vieille haine continuera à engendrer les vieilles persécutions et les vieilles humiliations»… La barbarie demeure. Elle est au cœur de notre société. Le dépôt de haine, raciste, antisémite, est toujours là. Ce qui fait dire à Pierre-André Taguieff, philosophe, politologue et historien des idées, auteur de plusieurs livres sur la question, que «nous sommes entrés dans un nouvel âge de la judéophobie». La Belgique n’est certainement pas en reste.