Du lundi 17 mai au mardi 18, Nuit d’études sur la Vérité dans la pensée Juive !
Cette nuit d’études organisée par Fabienne Sabban se propose de faire entrer en dialogue la pensée juive avec la pensée des Lumières, les mathématiques, les sciences, la philosophie, le droit, la psychanalyse, la sociologie, la littérature…
Au programme : plusieurs interventions en solo d’exégètes, de philosophes, de sociologues, de mathématiciens, de juristes, de généticiens et autres qui parleront de la place qui est la leur, de Vérité.
Seront également organisés des tables rondes, un grand débat et des rencontres avec nos cinq rabbins qui échangeront avec des philosophes, professeurs ou encore chercheurs, l’objectif étant de faire dialoguer des voix spirituelles avec des voix d’autres horizons sur « la » ou « les Vérités ».
Cette année, la nuit de Chavouot sera différente de toutes les autres années puisque nous mettons en place un dispositif technique de qualité pour vous offrir une nuit d’études en direct, animée par de multiples intervenants tels Cédric Villani, François Racheline, Myriam Revault d’Allonnes, Marc-Alain Ouaknin, Monique Canto Sperber, Samy Frey, Marguerite Zauberman, Yankel Fijalkow, Emmanuel Niddam, Charles Szlakmann, Pierre Emmanuel Moog ou encore Arnold Munnich.
La Nuit de Chavouot nous tient à cœur et Judaïsme En Mouvement a besoin d’installer des actions pérennes qui soient ancrées durablement dans nos rendez-vous mais également dans nos équilibres financiers.
C’est pour cette raison que nous proposons cette année une participation aux frais de 9€ par connexion.
Nous espérons que vous ferez vôtre cette approche saine et moderne. Chalom !
Cette nuit d’études se propose de faire entrer en dialogue la pensée juive avec la pensée des Lumières, les mathématiques, les sciences, la philosophie, le droit, la psychanalyse, la sociologie, la littérature… autour d’une thématique : la Vérité dans la pensée juive.
« La vérité » dans notre quotidien de citoyen est en panne.
Ils nous ont menti !
Ils nous cachent la vérité : les Chinois sur l’origine et sur la date du début de l’épidémie, les hommes politiques sur l’efficacité, puis les commandes et la distribution des masques, sur les vaccins.
Que de fois nous avons entendu le mot Vérité et le mot mensonge depuis mars dernier au sujet de la crise sanitaire !
Serions-nous passés à l’ère de la post-vérité, mot de l’année 2016 décerné par le prestigieux Dictionnaire d’Oxford, lequel définit ainsi la post-vérité : « Des circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les appels à l’émotion et aux opinions personnelles. »
Ceux qui utilisent la notion de « post- vérité » considèrent que le monde est entré dans une nouvelle ère au cours des années 2000 : l’empire des fake news. Cette ère se caractérise selon eux par la multiplication des contre-vérités proclamées par les dirigeants politiques et par l’indifférence des peuples à l’égard de la vérité.
Serions-nous à l’ère du complotisme ?
Le complotisme est en passe de dissoudre l’une des dimensions constitutives de la démocratie, à savoir la tension entre croyances fausses et croyances vraies, entre opinion du peuple et opinion des élites expertes, écrivait récemment Eva Illouz .
Vérité et Politique n’ont jamais fait bon ménage mais qu’est-ce que la vérité ?
Existe-il Une Vérité, des Vérités ou La Vérité ?
La quête de vérité est à la croisée des chemins des religions, du droit, de la philosophie, de l’histoire, des sciences, de la psychanalyse, la littérature…
Si Etienne Klein évoque du goût du vrai, le vrai des vérités scientifiques, Myriam Revault d’Allonnes dénonce la faiblesse du vrai et Franz Kafka affirmait :
“Il est difficile de dire la vérité, car il n’y en a qu’une, mais elle est vivante, et a par conséquent un visage changeant.”
Face à cette effervescence, ces controverses, dans nos synagogues, après la lecture du Chema Israël, nous lisons depuis des siècles, tous les matins, la bénédiction Emet Veyatziv ( Vrai et certain) et le soir, Emet V’Emunah (Vrai et fidèle). La vérité est associée à la confiance le soir, à la rectitude le matin.
Après chaque lecture de la Torah, nous disons la bénédiction, « Bénis soi tu, Dieu, roi du Monde, qui nous a donné la Torah, Torah de Vérité ».
Que recouvre cette notion d’Emet, vérité, pour la tradition Juive ?
C’est à la lumière des textes de la tradition juive, que nous essaierons d’apporter un éclairage nouveau à cette idée de Vérité.
L’approche Juive de la vérité peut- elle nous aider à mieux cerner ce vaste sujet si controversé ? Et à mieux approcher une vérité commune ?
Le déroulé de cette nuit d’études prévoit :
Plusieurs interventions en solo d’exégètes, de philosophe, de sociologue, de psychanalyste, de mathématicien, de juriste, d’un médecin généticien… qui parleront de la place qui est la leur, de Vérité .
Deux tables rondes et un grand débat feront dialoguer des voix spirituelles et des voix d’autres horizons sur la ou les Vérités.
Inscrivez-vous dès maintenant en cliquant ici.
Fabienne Sabban
Organisatrice de la Nuit de Chavouot JEM
La Vérité, il n’y en a qu’une : Yeshoua (grécisé Jésus) qui est LA PAROLE de Dieu incarnée ainsi qu’il est écrit dans le témoignage biblique de Yohanan (Jean) :
«Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.
Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Yohanan (Jean Le Baptiseur, fils du sacrificateur Zacharie). Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens (les Juifs), et les siens ne l’ont point reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.
Et la parole a été faite chair (incarnation), et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de VERITE ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Jean-Yohanan lui a rendu témoignage, et s’est écrié : C’est celui dont j’ai dit : Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant moi. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce ; car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la VERITE sont venues par le Messie Yeshoua (grécisé Jésus). Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, à savoir Yeshoua, est celui qui l’a fait connaître…» (Bible, Bonne Nouvelle – ou grec : Evangile – selon Yohanan-Jean, chap. 1)
Yeshoua est la Lumière de Dieu qui, «en venant dans le monde, éclaire tout homme.» Par conséquent, si quelqu’un veut connaître la VERIT, eh bien, qu’il s’adresse par la foi au Messie VIVANT, car ressuscité des morts et monté au Ciel auprès de Dieu, et alors il expérimentera la parole du Messie qui a dit : «Je suis le chemin, LA VERITE, et la vie. Nul ne vient au Père (Dieu) QUE par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.»
Pour connaître LA Vérité, qui commence par la connaissance de Dieu et le contact avec Dieu, pas d’autre chemin que le Messie, Yeshoua…
Chabbat chalom !