Choisi par les militaires signataires de la tribune adressée aux gouvernants pour les représenter, notre chroniqueur et avocat Gilles-William Goldnadel explique les raisons de son engagement à leurs côtés contre la doxa politico-médiatique.
« L’auteur de cette chronique est fier à double titre. D’abord, comme avocat, pour avoir été choisi par Jean-Pierre Fabre-Bernadac et quelques autres de ses frères d’armes, signataires d’une tribune qui a déchaîné les passions les plus malhonnêtes ou névrotiques. Ensuite, comme chroniqueur, d’appartenir à l’équipe d’un journal qui a publié cet appel à la résistance. Car je mets au défi qui que ce soit de me mettre sous les yeux une seule phrase, un seul mot, la moindre ponctuation qui puisse laisser à penser que le texte incriminé fut un appel au putsch ou à la délation.
Dans la réalité, et non dans la fiction, dans le réel et non dans le fantasme ou encore l’arrière-pensée politicienne médiocre, la tribune se résumait à la déploration de la situation d’un pays tellement fracturé ou envahi qu’il peut basculer demain dans le terrorisme de masse ou la guerre civile. Une étrange alliance incongrue et même obscène réunit contre cette tribune le chef du parti islamogauchiste implorant la libération des Brigades rouges au chef d’état-major qui réclame, après dénaturation consternante du texte, des sanctions contre ses signataires. J’en ai honte pour lui. »
© Gilles-William Goldnadel
Source: Valeurs actuelles 30 avril 2020
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