Alors que le PM évoque sur les réseaux sociaux un « énorme désastre au mont Méron » et que mes confrères se rendent sur les lieux du drame, « le coeur lourd », écrit Emmanuelle Adda, mon amie Nuli Kukfer-Naouri parle d’un pays en deuil suite à la tragédie horrible survenue à Meron. 44 familles qui devront être confrontées à la perte d’un des leurs. 150 blessés. Un Pays qui pleure … אל נא רפא נא להם
Au moins 44 morts sont en effet à déplorer en raison d’un mouvement de foule lors du pèlerinage orthodoxe organisé au mont Méron, dans le nord du pays, à l’occasion de Lag Baomer. Le plus grand événement public organisé en Israël depuis le début de la pandémie de Covid-19 a tourné au drame.
Les circonstances de la tragédie sont encore troubles. Après que fut évoqué l’effondrement de gradins, les secouristes parlent d’une scène de panique, d’une « bousculade » géante, thèse appuyée par des images relayées sur les réseaux sociaux et qui montrent une procession fendant une foule dense et s’approchant d’une structure métallique sur laquelle des religieux se tiennent.
Le quota a-t-il été dépassé et alors que les autorités avaient permis la présence de 10 000 personnes, est-il exact que les organisateurs ont rassemblé de 30 000 à 100 000 personnes…
Toujours est-il qu’après minuit, les appels d’urgence aux secouristes se multipliaient et les hélicoptères étaient déployés pour évacuer les blessés vers Safed et Nahariya, puis vers Jérusalem et Tel-Aviv, tandis que des embouteillages monstres étaient signalés.
Les funérailles auront lieu aujourd’hui.
Pour info, la police avait déployé 5 000 agents afin d’assurer la sécurité de l’événement.
Rest in Peace: »Celui qui meurt sur le chemin de la piete accede a une nouvelle vie ».
Amiral de Coligny (1519-1572).
J’enrage, parce que cette tragédie se passe dans des circonstances inadmissibles, suscitées de façon irréfléchie par des fanatiques irresponsables.
Il est grand temps que les services de sécurité de l’Etat étudient sérieusement les mesures à mettre en oeuvre pour surveiller de plus près les égarements non contrôlés d’une couche sociale refusant à certaines occasions de se plier à la discipline demandée à l’ensemble des citoyens.