Tribune Juive

Robert Louis Norrès. A propos de La Tribune des Généraux

L’Armée en France, après des coupes sombres dramatiques dans ses moyens depuis 25 ans, est malgré tout une des dernières institutions qui tient encore dans notre pays ravagé par le progressisme, le gauchisme, l’islamo-gauchisme et l’austérité-décroissance économique maastrichtienne. Beaucoup d’autres institutions sont laminées dans leur moyens, comme la Recherche et l’Université, comme on le voit parfois sur des exemples douloureux comme la mise au point et la production des vaccins par exemple. La Police en est un autre exemple.

La Justice est elle aussi laminée et clochardisée par le pouvoir politique, en sus d’être gangrenée par le gauchisme et l’islamo-gauchisme comme la juge Ihuellou en est un dernier sinistre exemple en date.

Ne mentionnons pas l’Education nationale, ravagée par l’égalitarisme, le gauchisme, le nivellement pas le bas et la déculturation comme politique de désenseignement.

La crainte que l’on peut avoir, suite à l’appel des 10 000 militaires, est que la dernière Institution de France encore debout ne devienne la cible d’un pouvoir irascible et capricieux incarné par l’enfant gâté Macron. Bien sûr, nos politiques savent que dans le monde actuel et encore plus dans celui qui vient, si nous sommes encore là pour le voir, la France a besoin d’une Armée forte pour la défendre. Mais, dans les décisions quotidiennes,  qui s’accumulant au fil des jours et des ans, font plus souvent que les choix politiques affirmés et défendus officiellement, il est à craindre  qu’elle ne soit la victime de la vindicte des politiques, Macron en tête, la laissant chaque jour un peu plus démunie dans ses moyens, et politisée dans ses promotions.

Les guerres qu’on pense hypothétiques et pour un avenir lointain seront oubliées au profit de la nécessité de toujours plus étroitement contrôler l’Armée par un pouvoir politique chaque jour moins légitime et sûr de son autorité.  

Après cet appel, ô combien espéré et salutaire, Grand est le risque de voir progressivement notre Armée transformée en outil à la solde du pouvoir progressiste et de voir des Commissaires politiques accéder aux plus hauts postes plutôt que les Chefs de guerre dont la France a besoin, nous laissant démunis à l’heure où les périls que l’on voit monter deviendront une réalité brutale.

© Robert Louis Norrès

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