Les sévices et le crime antisémites affligés à madame Halimi par un voyou djihadiste ont conduit l’ensemble des juges qui ont procédé à des effets directs et indirects sur la loi, son interprétation, leurs instruction, jugement et procédures.
Les appels à refuser l’émotion suscitée par l’arrêt de cassation, à le justifier par l’application de la loi et à respecter la chose jugée sont inaudibles. La simple lecture de la loi concernée permet de constater que l’arrêt se fonde sur l’une des options qu’elle propose.
De surcroît, il est difficile de justifier les procédures d’instruction carencées et les jugement et arrêt oubliant les droits des victimes jusqu’à empêcher la tenue d’un procès.
La légitime et impérieuse question des forces de l’ordre assistant à proximité immédiate du lieu des tortures puis de la défenestration infligée à madame Halimi ne saurait être éludée par une procédure, une loi, ni même un arrêt de cassation empêchant toute réponse.
Quelles que soient les procédures éventuelles qui peuvent se dessiner après un arrêt de cassation, il convient, au nom de la manifestation de la vérité, de souhaiter qu’elles soient toutes utilisées par les parties civiles ou autres.
Ce ne sera jamais assez répété : le crime antisémite de madame Halimi révèle quatre terribles facteurs que sont l’absence de sécurité dans l’espace privé pour les français de confession juive, l’absence de protection de police même quand elle est présente, l’absence de procès du criminel antisémite dès lors qu’il use d’un subterfuge, et, compte tenu de l’arrêt, sa libération envisageable.
Quelles que soient les circonstances et les arguments présentés par les défenseurs d’une légitimité judiciaire, Il s’agit d’un encouragement aux délits et crimes antisémitisme et d’un abandon des droits sacrés des victimes.
Si les parties civiles décident de saisir la cour européenne des droits de l’Homme, la déclinaison des impérities de Police et de Droit constatées lors de cet effroyable dossier sauront contrer une légitimité qui a disparu avec l’interprétation contestable de la loi derrière laquelle se fixent les défenseurs de l’arrêt de cassation.
Pierre Saba
Substituez ” infligé. ” a ” affligé ” , svp’
Mr Saba,les policiers ne pouvaient pas enfoncer la porte car ils ne disposaient ni de belier ni de grand bouclier pare balles,instruments qui ont fait merveille au Bataclan en 2015.
Cet article rabâche, entre autres, encore et toujours les « impérities de Police » et les « forces de l’ordre assistant à proximité immédiate du lieu des tortures puis de la défenestration infligée à madame Halimi ».
Je répète pour la Nième fois : la connaissance précise et minutée des évènements (FAITS et non ragots) de ce matin du 4 avril 2017 à Belleville dégage la police de toute responsabilité.
Cessons de nous nourrir des racolages lacrymogènes du web et surtout de calomnier la police. C’est d’ailleurs la dernière chose à faire par les temps qui courent.
Mr Genovese,il faut que vous compreniez que les lecteurs de ce forum n ont jamais frequente les ecoles de police de St Cyr au Mont d Or,Nimes,ou l ecole de gendarmerie de Melun.Ils n ont donc pour toute reference que les series televisees:Starsky et Hutch,Columbo etc…Ils ne peuvent mesurer la difference entre les fictions et la realite.
J’ignore si « les lecteurs de ce forum n’ont jamais fréquenté les écoles…etc… ». Ni s’ils « n’ont… pour toute référence que les séries télévisées ».
N’empêche que je cherche, moyennant souvent la confrontation des sources, à distinguer le vrai (les FAITS) du bavardage médiatique, propagandiste, populiste et complotiste qui nous inonde, ici et ailleurs.
Optimiste impénitent j’espère toujours ne pas être le seul.
Ce que j’écris est une bouteille à la mer. Vaille que vaille.