Ce fut la révélation pendant le week-end pascal pour le président de la République. Les opposants ne manqueront pas de lui reprocher d’avoir attendu près de 4 ans pour faire ce constat et agir.
On pourra leur rétorquer que les mesures prises pendant la crise sanitaire et les incidences économiques, sociales et psychologiques de cette crise ont dégradé la santé mentale d’un nombre croissant d’individus, des jeunes singulièrement, mais aussi des personnes âgées.
Mais le mal est beaucoup plus ancien et remonte aux mouvements de l’anti- psychiatrie et au désinvestissement des pouvoirs publics dans le financement des structures destinées à déceler des troubles psychologiques, à prévenir leur développement, à mettre en place et à conforter une politique de lutte contre la maladie mentale.
En même temps la France a enregistré une très forte progression de la consommation des médicaments antidépresseurs et destinés à éviter des crises graves d’angoisse et/ou de délires, voire des passages à l’acte. Pour autant le stress n’a pas disparu et l’état psychiatrique des délinquants et dans les prisons reste préoccupant.
Il vaut mieux tard que jamais. Mais à condition de ne pas occulter les problématiques liées à la santé mentale des «malades qui nous gouvernent».
© François BAUDILLON
22 avril 2021
Source: AMBIpolis Ce blog est destiné à celles et ceux qui ne sont pas hémiplégiques politiquement et culturellement, qui n’encensent ou ne critiquent pas une mesure uniquement en fonction du parti politique qui la défend ; qui ne sont pas pour uniquement parce qu’ils sont contre…
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