Cette année plus que jamais les regards sont tournés vers Jérusalem. Israël fait l’actualité parce-que c’est le premier pays déconfiné, le pays modèle de la sortie de l’épidémie de covid.
Les télévisions ont beau nous abreuver d’images des plages de Tel Aviv libérée de la maladie, c’est à Jérusalem capitale d’Israël que les informations doivent être recherchées.
L’ONU et les diplomaties européennes ont beau s’entêter dans leur déni de réalité, c’est bien Jérusalem qui donne le la. Comment s’en étonner d’ailleurs quelques jours après Pessah où des millions de juifs disent rituellement « l’an prochain à Jérusalem ».
C’est aussi à Jérusalem que viennent à présent les ambassadeurs des pays arabes pour présenter leurs lettres de créances suite aux historiques accords d’Abraham.
A Jérusalem toujours que des manifestations hebdomadaires devant la résidence du premier ministre rue Balfour montrent au monde entier combien la démocratie israélienne est effervescente, si occidentale et orientale à la fois.
A Jérusalem toujours que, fait exceptionnel, un premier ministre en titre est contraint de comparaitre devant des juges, la moitié du pays avec lui, l’autre moitié lui étant opposée.
Jérusalem où la Knesset après 4 élections en deux ans se trouve à nouveau dans l’impossibilité de se départager. Il convient de dire ici dans quel environnement géopolitique se trouve Israël. Ses voisins directs ont pour nom Liban (jamais d’élection démocratique), Syrie (jamais d’élection démocratique), Jordanie (jamais d’élection démocratique) et Egypte (jamais d’élection démocratique ) ainsi que l’autorité palestinienne ( les dernières élections y ont eu lieu en 2006 et elles se sont soldées par un coup d’état à Gaza). Dans cet environnement Israël détonne.
Plus que jamais Jérusalem a manqué cette année aux juifs de France. Pendant de longs mois l’aéroport Ben GOURION a été fermé pour des raisons sanitaires, empêchant les nombreux voyages et contacts familiaux qui font la joie des familles des deux côtés de la Méditerranée.
Jérusalem c’est aussi le symbole de la réussite d’un gouvernement dont le succès de la politique vaccinale fait l’admiration du monde entier.
Jérusalem avait été reconnue capitale d’Israël par l’administration TRUMP qui y avait transféré l’ambassade des USA. Joe BIDEN a pris le contrepied de l’administration précédente en tous points sauf sur celui-ci consacrant ainsi l’attachement multimillénaire des juifs à Israël par la première puissance mondiale quels qu’en soient les dirigeants.
Que cela plaise ou non Jérusalem a toujours été habité par une forte communauté juive et la capitale d’un Etat juif sauf pendant les périodes où elle a été sous domination étrangère , chef lieu d’une province croisée ou ottomane.
La cérémonie du 73ème anniversaire de la création de l’Etat d’Israël a parfaitement illustré la force d’entrainement de Jérusalem.
C’était une ode à la paix sans défilé militaire qui s’est déroulée à Jérusalem au mont Herzl. On a pu y voir deux gagnants. Le retour à la liberté et Israël. On a aussi deviné les deux perdants le virus et BDS.
Temps fort de la cérémonie l’intervention surprise d’Albert Bourla PDG de Pzifer félicitant Israël et Benyamin NETANYAHOU pour l’incroyable réussite de la campagne de vaccination.
Il faut bien le dire, le rêve prophétique de Théodore HERZL est la réalité d’aujourd’hui.
Raphaël Nisand Chroniqueur sur Radio Judaïca
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