C’était en 2017. Le 14 septembre 2017. C’était la séance inaugurale du Séminaire de Schibboleth-Actualité de Freud, avec, en invités, Georges Bensoussan – historien, Eric Marty – professeur de littérature française, Daniel Sibony – psychanalyste, écrivain, Monette Vacquin – psychanalyste, Philippe Val – journaliste, Jean-Pierre Winter – psychanalyste, écrivain, Michel Wolkowicz – psychanalyste
2017? Comment ne pas reconnaître que les propos eussent pu être tenus hier. En 2021. A y revenir, comment en effet ne pas se dire que tout, de façon exhaustive, avait ici été abordé, anticipant sur l’Arrêt rendu hier et qualifié par Michel GadWolkowicz d'”esquive institutionnelle” à la signification révoltante mais surtout extrêmement grave: “Ce jugement, après une faillite déterminée de l’Instruction, et qui objective les délires meurtriers, devrait évidemment constituer un événement sociétal, culturel, politique national majeur…”
Présentées par Michel Wolkowicz, les prises de parole qui suivent:
De l’affaire Dreyfus au meurtre de Sarah Halimi par Philippe Val
La rencontre de deux antisémitismes par Jean-Pierre Winter
La part juive en France n’a plus sa place, par Georges Bensoussan
La parole présidentielle et la mémoire juive, par Eric Marty
Le déni collectif, un mécanisme de défense, par Monette Vacquin
Et enfin: L’aveuglement face à l’antisémitisme islamique, par Daniel Sibony
Séminaire
Pour info:
Schibboleth – Actualité de Freud – ouvre, dans le sillage d’Imago (la première revue freudienne) et dans une filiation à Freud, à son éthique et à sa méthode, un domaine de recherches et d’échanges transdisciplinaires, faisant se rencontrer, via des colloques, publications et autres activités scientifiques, des chercheurs, des œuvres, des commentaires issus de sources, de filiations de pensées et de champs épistémiques différents, avec des analyses ou des témoignages de notre époque.
Son dessein : sonder, étudier l’état du monde et de la langue pour en lire et analyser l’actualité, en discerner et appréhender le malaise, en caractériser les signes comme autant de symptômes, en identifier les problématiques essentielles et leurs enjeux civilisationnels ; face à la destructivité humaine et depuis une dépressivité nécessaire, décider du « progrès dans la vie de l’esprit » et participer au Kulturarbeit, défini comme instance de lucidité psychique, tout en interrogeant ses limites et les illusions qu’il génère ; mettre en œuvre une clinique du contemporain – dégagée de la confusion des langues.
Il ne s agit pas de meurtres mais d assassinats,infractions d une gravite maximale.
Non Monsieur: la requalification en « assassinat » a toujours été refusée par la juge.
Nous aimerions tous parler d’assassinat, mais voilà.
La bouffee delirante s est produite au final de “l iter criminis”.Il connaissait sa voisine et ruminait depuis quelque temps.On ne fait pas ce genre de choses a des gens que l on ne connait pas.Mais ce que j aimerais qu on m explique c est pour quelle raison Macron,patron de l executif,a reclame devant les medias un proces au judiciaire,au pays de la separation des pouvoirs….