HIDJAB ET BERMUDA…
Hier j’ai vu, dans un parc, un couple presque ordinaire de la communauté nord africaine à Montréal.
Le mari était en t-shirt et bermuda. Il exhibait ses épaules et ses bras nus, ainsi que ses mollets poilus. Il profitait du soleil et de la douceur de l’air ambiant. Il marchait en avant et ses yeux allaient partout, partout où il y avait des femmes. Il ne regardait pas les arbres ou les premières fleurs, non. Ses regards se posaient telles des hameçons sur les femmes.
Sa femme était derrière, en voile total d’où émergeait juste le triangle du visage. Effacée, regardant juste devant elle.
Triste image, triste destin de ces femmes qui acceptent la servitude, d’être réduite à un sexe-proie, alors que l’homme lui est lavé de toute culpabilisation. L’homme a le droit de regarder les femmes, il n’est coupable de rien, c’est le signe accepté, béni de sa virilité conquérante.
C’est sa nature. l’homme n’est coupable de rien.
La femme est coupable de montrer quelques cheveux, une parcelle de peau au soleil, une jambe. La femme est un sexe ambulant, une culpabilité innée, un mal à cacher, une démone tentatrice…
La femme est toujours coupable.
L’homme est toujours une fierté innocente
Le logiciel islamiste, tel un cancer idéologique, fait des ravages partout dans le monde…
© Mustapha Amarouche
L’être humain est décidément étrange et le commentaire de Mustapha Amarouche mérite réponse: Chacun sait que TJ s’est fait une “loi” de donner la parole à des points de vue opposés, mais encore à des auteurs non-juifs. Mustapha Amarouche en a fait partie, et à chaque publication nous a remerciés chaleureusement et nous a dit combien il était heureux d’être publié ici. En relisant les derniers papiers, je trouve:
“La Kabylie pleure ses enfants”
“Feux de forêt: Entre gestion et politique”
” Mon village brûle!”
“Le Ramadan de mon grand-père”
“L’amante blanche”
“La Laïcité Kabyle”
“Hidjab et bermuda”
En somme Rien de bien méchant et assurément en rien un polémiste en guerre contre l’islam
Alors?
Pour nos lecteurs: les auteurs non-juifs qui publient chez nous ont souvent affaire à cette remarque folle: “Tu publies chez les Juifs!”
Certains, merveilleux, persistent et signent.
D’autres cèdent.
TJ continuera à donner la parole à des voix plurielles, manière de dire notre espérance en une Paix, un Jour