Yom Hashoah, la Journée du souvenir des victimes de la Shoah et de l’héroïsme.
Cette année, ce jour de commémoration nationale dédié à la mémoire des 6 millions de Juifs assassinés dans la Shoah par les nazis et leurs collaborateurs commence le mercredi 7 avril au soir et se poursuit le jeudi 8 avril.
Yad Vashem vous propose plusieurs événements virtuels :
Mardi 6 avril à 19h (heure française)
Conférence zoom de Johann Chapoutot
La loi du sang : penser et agir en nazi
http://ow.ly/IAbX50E0tbZ
Mercredi 7 avril à 19h (heure française)
Retransmission en direct et en français de la cérémonie officielle d’ouverture de Yom Hashoah, en présence du président d’Israël, du Premier ministre, d’officiels et de rescapés de la Shoah.
Pour en savoir plus sur l’origine de Yom Hashoah, sur le thème central 2021 consacré cette année à l’extermination de masse, sur l’identité des 6 rescapés dont les parcours personnels font écho au thème et choisis par Yad Vashem pour allumer les 6 flambeaux en mémoire des 6 millions de Juifs assassinés, pour avoir accès aux galeries de photos ou expositions virtuelles, consultez le mini-site en français mis en place par Yad Vashem pour Yom Hashoah : cliquer ici.
Les 60 ans du procès Eichmann
« Lorsque je me tiens devant vous, juges d’Israël, pour mener le procès d’Adolf Eichmann, je ne suis pas seul. A mes côtés, se tiennent six millions d’accusateurs. Mais ils ne peuvent se lever et pointer un doigt accusateur vers cet homme assis sur le banc derrière la glace, en criant : ‘J’accuse !’. Car leurs cendres sont entassées sur les hauteurs d’Auschwitz et dans les champs de Treblinka, éparpillées dans les forêts de Pologne. Leurs tombes sont dispersées à travers l’Europe. Leur sang crie, mais leur voix ne peut se faire entendre. C’est pourquoi je serai leur porte-parole et en leur nom je déroulerai le terrible acte d’accusation. »
– Le procureur général Gideon Hausner, dans son discours d’ouverture lors du procès d’Adolf Eichmann.
Il y a 60 ans, débutait le procès Eichmann à la Maison du peuple (Bet Ha’am) de Jérusalem, reconvertie en tribunal d’instance. Un événement suivi dans le monde entier dont l’impact aura été considérable pour la prise de conscience de la Shoah.
Adolf Eichmann, un personnage pivot dans l’extermination des Juifs par les nazis. Tout au long de sa carrière, il restera un subalterne de la machine de guerre du Reich, mais saura s’adapter à l’évolution de la politique anti-juive et la mener à bien avec dévouement. Cet homme soucieux de son statut, avide de monter en grade, frustré par la mauvaise appréciation dont il fait l’objet au sein de l’appareil nazi en raison de son éducation limitée, aura été l’administrateur et l’organisateur en chef de toute la logistique requise pour mener à bien la « Solution finale ».
Après la guerre, localisé en Argentine, Eichmann est ramené en Israël par le Mossad en mai 1960. La nouvelle prend de court l’opinion publique.
Le 11 avril 1961 débute un procès qui mobilise l’attention de toute la planète. Eichmann sera reconnu coupable de la quasi-totalité des chefs d’accusation et condamné à mort. Au moment du verdict, le monde troque son scepticisme pour une admiration sincère. On salue un procès exemplaire : Israël a su juger un criminel de guerre nazi en toute impartialité. Mais au-delà de ses mérites juridiques, le jeune Etat place, enfin, les rescapés sur le devant de la scène. Pour la première fois, quinze ans après la Shoah, des témoins directs se pressent à la barre et racontent, publiquement, les horreurs endurées pendant la Seconde Guerre mondiale. Une libération de la parole salutaire pour la jeunesse israélienne qui peut alors renouer avec ce passé qu’elle ne pouvait entendre jusque-là. En matière de devoir de mémoire et de transmission de la Shoah, il y a eu un avant et un après Eichmann.
A l’occasion du soixantième anniversaire de l’ouverture de ce procès historique, Yad Vashem propose une nouvelle exposition en ligne. Le procès Eichmann, « A mes côtés se tiennent six millions d’accusateurs » revient sur la chronologie des événements : la traque d’Eichmann, sa capture, les préparatifs de son procès, le choix des témoins et l’impact des audiences sur la prise de conscience de la Shoah, en Israël et dans le monde. Autant d’éléments retracés à partir de documents et photographies extraits des Archives de Yad Vashem. Une exposition clé et nécessaire pour rappeler, encore et toujours, que le crime nazi a bel et bien eu lieu.
Le procès Eichmann, « A mes côtés se tiennent six millions d’accusateurs »
Nouvelle exposition en ligne en français de Yad Vashem
Yad Vashem, l’Institut international pour la mémoire de la Shoah, a été créé en 1953.
Situé à Jérusalem, il se consacre à la commémoration, la documentation, la recherche et l’enseignement de la Shoah.
Eichmann procès ,écrire son nom me dégoûte au plus haut point, et la clique d’assassins qui obéissaient à cet espèce de dégénéré d’hitler. j’espère qu’ils brûlent en enfer pour l’éternité .
Evénement historique et sensationnel unique au Monde, le Mossad a su localiser et capturer en catimini, pour être livré aux juges préalablement désignés, le kidnappeur le plus pharamineux d’hommes, femmes et enfants durant la guerre hilérienne remis aux mains d’assassins qui les exécutaient au fur et à mesure de leur arrivée en lieu convenu.
Qui aurait imaginé qu’un être humain serait capable d’une telle forfaiture tout en gardant bonne conscience, au point d’être offusqué qu’on le présente à un tribunal
en vue d’être jugé ?
Félicitations au Mossad pour son exploit, et aux instances judiciaires pour le déroulement du procès en bonne et due forme.
Il aurait ete nefaste,au niveau du Droit,de le priver de defense,car la creation de l etat d Israel avancait de concert avec la mise en place de l ONU,qui ne voulait pas repeter les erreurs de la SDN,dont la faillite institutionnelle avait facilite la deuxieme guerre mondiale,trois fois plus meurtriere que la premiere.