« L’aérien ne doit plus faire partie des rêves d’enfant » a déclaré la maire écologiste de Poitiers, déclenchant une polémique. Les psychodrames suscités par la gauche municipale, écolo-socialiste, se multiplient: menus végétariens dans les cantines à Lyon, interdiction du sapin de Noël à Bordeaux, réunions racisées et obligation « de se taire » pour les blancs à Paris et, désormais, bannissement du rêve aérien qui se concrétise à Poitiers par le retrait de subvention à une association qui aide des enfants handicapés à accomplir leur baptême de l’air. Une gauche en voie de radicalisation idéologique accélérée met à profit la bonne vieille méthode de la provocation: lancer des ignominies pour exister et faire parler de soi dans les médias. Notre premier réflexe naturel était de les ignorer pour ne pas tomber dans le piège. Mais la nouvelle sortie sur les rêves d’enfants est tellement abominable qu’elle ne peut pas nous laisser sans réagir.
Les mots manquent pour qualifier cette tentation de contrôle sur les rêves d’enfants: totalitaire? fascisante ou soviétisante (au sens historique des termes)?
1984? Ordre moral autoritaire? Peu importe. Cette prétention au contrôle sur les rêves d’enfants relève du mal absolu. Le rêve est la forme la plus achevée de la liberté. Le rêve d’enfant, le rêve aérien, celui de St Exupéry et de Romain Gary, celui du Petit Prince, le rêve de ciel, d’évasion, d’étoiles, d’horizon et de grands espaces infini est la quintessence même de la liberté. C’est à elle que s’en prennent les néo totalitaires – comme si les restrictions imposées par la dictature sanitaire ne suffisaient pas.
Ce pays file un très mauvais coton. Il faut se préparer au pire et à assumer un devoir de résistance par tous les moyens nécessaires.
Précision: Une vidéo de la maire de Poitiers explique que « l’aérien ne doit plus faire partie des rêves d’enfants ». C’est ainsi qu’elle a expliqué son refus d’accorder une subvention à deux aéroclubs où, grâce à l’association Rêves de gosses, des gamins en situation de handicap peuvent faire leur baptême de l’air.
© Maxime TANDONNET
Fin observateur de la vie politique française et contributeur régulier du FigaroVox, Maxime Tandonnet a notamment publié André Tardieu. L’incompris (Perrin, 2019).
Un tel niveau de mediocrité a la tete de plusieurs metropoles frančaises devraient nous alerter sur la descente vertigineuse de ce pays