Le ton martial, la solennité, le spectacle du sauveur national se poursuit à l’occasion de cette septième prise de parole élyséenne depuis un an. De fait, le pouvoir a une fois de plus cédé au discours de terreur d’une infime poignée de prophètes de malheur de l’APHP fondé sur un matraquage médiatique sans précédent, sur des statistiques biaisées et un chantage digne des heures les plus sombres. Etendre à tout le pays des mesures liberticides qui ont échoué dans 16 départements est insensé. Fermer les écoles est une insulte portée à l’enfance et à l’intelligence. Mais après mille coups de menton stériles, volte-face, et contradictions avérées, comment cette théâtralisation est-elle ressentie dans le pays profond? Sans doute avec indifférence ou mépris croissant. Au-delà des sondages mensongers, la figure du héros providentiel tourne une fois de plus au fiasco. Incarner, oui mais incarner quoi? Les errements? les lâchetés? la tyrannie de la peur? un gigantesque malheur collectif qui tient au moins autant aux errements du pouvoir qu’à la véhémence de l’épidémie. Et les coups de menton pour couvrir l’incompétence, la faiblesse, l’inconstance et la lâcheté. Le grand-guignol narcissique – ou sublimation de la vanité – comme couverture de la faiblesse et de l’impuissance, les Français vont-ils enfin comprendre à quel point il est à la fois illusoire, nocif et nuisible. Et cela qu’il procède de l’actuel Jupiter ou de tout autre tel son équivalent lepéniste des sondages. L’urgence absolue est d’en finir avec cette personnalisation du pouvoir à outrance, masque de l’impuissance, qui tourne au ridicule et au désastre collectif. Il est grand temps d’essayer – au moins essayer – de refonder une république, au sens de la res publica, la chose publique, sur un engagement collectif au service du pays, le bien commun et le pouvoir du peuple à travers un Parlement élu, un président qui préside plutôt que de pavoiser, un gouvernement qui gouverne sous contrôle de la Nation et un retour à la démocratie référendaire.
© Maxime Tandonnet
Fin observateur de la vie politique française et contributeur régulier du FigaroVox, Maxime Tandonnet a notamment publié André Tardieu. L’incompris (Perrin, 2019).
C’est vous, les JUIFS, qui l’avait fait élire à la place de la sauveuse MLP
250 ou 300 mille électeurs juifs en France: MLP 1/3 des votes et EM 2/3 . Le vote juif représente 0,8 pour cent ! Vous n’êtes pas fatigué de répéter des stupidités?
Il n y pas que les Juifs qui ont vote contre le FN,il y a aussi les protestants,les catholiques,les musulmans,les athees,agnostiques,bouddhistes,evangelistes,orthodoxes,adventistes,bref tous ceux-et j en oublie-qui ne veulent pas revenir a l epoque des Petain,Laval,Darnand,Doriot,Deat,de Brinon,Herold-Paquis et j en oublie…