Dans l’agenda des A.A. (Ashkénazes Anonymes), certains membres se sont étonnés de la programmation de réunions non-mixtes racisées. Elles permettraient, selon leurs organisateurs, de déprimer en « safe space ».
Pour Mélanie Lusky, présidente de la section étudiante des A.A., il s’agit de pouvoir assurer une dépression de bonne qualité : « Certains de nos membres les plus jeunes souhaitent déprimer entre Ashkénazes uniquement. La présence de Séfarades pourrait être source de perturbation. Imaginez donc ! Avec des Juifs tunisiens, nous prendrions le risque de nous en sortir et d’aller mieux, ce qui est impensable. »
Du côté des associations de luttes contre les discriminations, l’argument ne passe pas. Pour Patrick Azoulay-Rothenberg, président du cercle d’amitié séfarade ashkénaze (CASA), l’incompréhension l’emporte : « Nous luttons depuis des années pour le vivre ensemble. Chez nous les Séfarades expliquent aux Ashkénazes comment cuisiner avec du goût, et les Ashkénazes enseignent aux Séfarades comment se suicider avec succès. C’est un véritable espace d’échanges. »
La dissolution des A.A. a été réclamée.
Cool 👍🇮🇱
Pas mal!
Sans oublier que par ces temps de pandémie il vaut mieux fréquenter des ashkénazes.
Ils sont rarement positifs.
J’ai connu des séfarades sinistres et j’ai quand même réussi à connaître un ashke qui souriait de temps en temps .
Pourquoi pas?