Le hashtag #Mansinach (Nous n’avons pas oublié) a permis aux Algériens de se souvenir de cette période traumatique, avec émotion et humour… Et la parole s’est libérée. Des souvenirs poignants, émouvants ont afflué.
Sur twitter des algériens racontent la décennie noire, avec le hashtag #Mansinach contre l’oubli.
Quelques témoignages
“A toutes ces femmes kidnappées pour servir d’esclaves sexuelles ou d’épouses des émirs du GIA. A leur courage, à leur douleur, à leur bravoure, et au fardeau qu’elles ont porté et qu’elles continuent de porter.”
“A tous ces bébés jetés dans de l’huile de friture. Tous ces bébés retrouvés dans des fours. A toutes ces femmes enceintes de militaires et civils et retrouvées éventrées, fœtus par terre”
“Ma tante qui était menacée par un de ses élèves quand elle était professeur en Algérie et qui disait qu’il allait l’égorger”.
“Pour la boule au ventre qu’elle avait chaque jour.
Son collègue qui s’est fait arracher les yeux.”
“la mère d’une copine était journaliste, un jour elle est partie au travail et elle a trouvé les têtes de ses collègues attachées au plafond par les cheveux devant la porte du bureau”
“Mon oncle disait à ma tante étudiante à l’époque de se jeter par la fenêtre si jamais les terroristes arrivaient à entrer dans leur résidence universitaire “
Et pour tous les autres défunts. Allez lire les témoignages. Combattez sans plier ces sous-humains et ces politiques qui leur font la courte échelle.
Source: Chow Kakaho
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