Puisque non seulement Hervé Le Bras ne fait pas son travail de démographe mais trafique les chiffres pour les rendre illisibles, falsifie les résultats des études démographiques et empêche les personnes sérieuses de travailler et de publier, comme Michèle Tribalat par exemple, faisons son travail à sa place et livrons-nous à un petit exercice de prospective très simple mais robuste quant aux résultats que donne ce genre d’exercice.
La France est actuellement sur un rythme d’accueil de 250 000 étrangers par an, très majoritairement musulmans.
Ces personnes sont jeunes et auront dans les décennies qui viennent 2 enfants par couple environ.
De ce fait, la population musulmane en France va croître de 400 000 personnes minimum par an tant que ce flux ne sera pas réduit.
Il y a aujourd’hui environ 8 millions de musulmans en France qui sont dans l’ensemble plus jeunes que la population générale.
Supposons alors un accroissement naturel de cette population initiale de 8 millions à 12 millions d’ici à 50 ans.
La population musulmane en France sera donc de 32 millions de personnes en 2070 et de 36 millions de personne en 2080 et atteindra 44 millions d’ici 2100. Dans le même temps, on observe une augmentation des départs de la population autochtone qui semble avoir été depuis une vingtaine d’année de l’ordre de 150 000 par an.
Si cette tendance se maintient, avec un nombre d’enfant par femme de l’ordre de 2, la population autochtone diminuerait de l’ordre de 12 millions d’ici 2100 pour passer de 58 à 46 millions de personnes.
La population musulmane pourrait donc être majoritaire d’ici la fin du siècle, et la population musulmane active (moins de 70 ans) l’être d’ici 2080.
Dans ces chiffres, j’ai choisi de prendre une sous-estimation de la population musulmane et de son évolution et une surestimation de la population autochtone et de son évolution.
Soit on accepte en conscience et en connaissance de cause cette possible évolution qui va concerner nos enfants et nos petits enfants au cours de leur vie, et on peut continuer comme cela la politique macronienne.
Soit on considère qu’il s’agit d’une rupture de civilisation que nous ne voulons pas pour notre pays et nos enfants et petits-enfants, et il est urgent de considérablement réduire les flux migratoires à moins de quelques dizaines de milliers par an.
© Robert Louis Norrès
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