Maxime Tandonnet – Mon blog personnel |
Pour être franc, je n’ai pas regardé les César. Les compte-rendu de presse et les extraits de vidéo sur la cérémonie d’hier soir montrent un feu d’artifice de clichés idéologiques et fanatiques, de grossièreté, de scènes salaces et affligeantes largement dignes du petit monde de Sanary-sur-Mer. L’émission n’était pas interdite au moins de 12 ans que l’on sache et des enfants pouvaient se trouver devant les écrans. Les participants à ce festival de vulgarité se croient sûrement modernes et créateurs mais ne se rendent pas compte à quel point ils sont juste les reflets de la médiocrité ambiante. Un tel spectacle est le fidèle reflet de la désintégration de la France dite d’en haut, bien au-delà du seul cinéma et du show biz, un univers médiatique et politique envahi par le nihilisme, le chaos mental, la perte des repères de l’intelligence, du bon goût et de la morale. D’ailleurs, la banalisation de la grossièreté qui saccage la langue dans tous les domaines en est un autre signe. Tout ceci ne mérite-t-il que notre mépris et notre indifférence? C’est bien ce que je me disais ce matin. Mais quand même: ce sont les Français qui financent une pareille insanité à travers leur redevance sur l’audiovisuel. Au-delà du mépris et de l’indifférence, la colère et la révolte. © Maxime Tandonnet |
Monsieur,la grande majorite du public partage votre opinion.C etait vraiment un « spectacle » d une vulgarite sans limite,avec des intervenants ramasses dans le caniveau…combien paye t on pour ce genre de show decadent ? J en arrive a regretter les emissions de Guy Lux et des Carpentier ou tout le monde savait de tenir.J aimerais bien savoir ce que pensent des artistes comme Enrico Macias ou Marcel Hamon,vedettes des sixties,de ce genre d exhibitions nauseabondes.
De même, nous avons cessé de regarder cette compétition dite « d’artistes » assistés. Ils pensent avoir l’exclusivité des téléspectateurs qu’ils méprisent, en cette période covid. Ces choses ne remercient même pas les contribuables qui complètent leurs revenus. Mieux vaut ouvrir un bon bouquin ou faire une partie de cartes.