L’identité numérique, le fichage, le traçage, le contrôle et la surveillance de la population belge est dans les cartons d’un projet de loi qui risque bien de passer au Parlement prochainement, sauf opposition importante, ce qui ne semble pas se profiler en ce moment.
Pendant une année, les différentes mesures contraignantes de distanciation sociale, de port obligatoire du masque en extérieur, de limitation de mouvement, de fermeture des commerces et des lieux de loisirs, de spectacles, de sport, d’interdiction de quitter le territoire pour des motifs jugés non essentiels, ont été décrétées par arrêtés ministériels et royaux, contournant ainsi le pouvoir législatif et le respect de la constitution au nom de l’état d’urgence sanitaire et ce dans le silence et l’indifférence totale de tous les corps constitués et intermédiaires.
Ce régime, dénoncé régulièrement et à juste titre comme adémocratique, s’apprête à présent à se légitimer par une Loi pandémie élaborée par des juristes qui de toute évidence se livrent à un joyeux viol des fondements de l’Etat de droit, à savoir la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et la Constitution.
Ainsi, l’urgence sanitaire décrétée depuis un an par période renouvelable risque d’accoucher d’une Loi qui autorisera le recours à ce régime biocidaire tyrannique de manière légale et perpétuelle tant que la situation l’exigera et selon les normes sanitaires du logiciel épidémiologique élaboré par un conseil scientifique dont la légitimité ne relève que de l’arbitraire du Prince, ce dernier n’étant que le représentant d’une minorité d’individus se reconnaissant en sa personne. Et encore. Les voies de la monarchie parlementaire belge demeurant royalement impénétrables pour les êtres doués de raison et de bon sens et qui le plus souvent ont renoncé à y comprendre quelque chose de sensé et de cohérent, préférant abdiquer en s’en remettant à la seule valeur sûre de cet état improbable, son surréalisme cathartique légendaire et mondialement connu.
Au rayon du bric à brac qui risque de s’imposer bientôt, nous avons en magasin la boîte à outils du parfait prêt à porter du totalitarisme sanitaire numérique : – L’imposition aux citoyens belges du port d’un bracelet électronique relié à une banque de données permettant de surveiller en temps réel leurs déplacements et le respect d’une interdiction de déplacement (ou de déplacement après une certaine heure) – L’autorisation de photographier les plaques d’immatriculation des véhicules quittant ou rentrant sur le territoire belge, de les relier avec la banque de données existante de la Division de l’Immatriculation des Véhicules (DIV) et d’en appréhender les propriétaires. – L’autorisation de mettre en place des technologies de reconnaissance faciale afin d’identifier les promeneurs dans les parcs et se vérifier qu’ils ne font pas l’objet d’un ordre de quarantaine. – L’autorisation de contrôler les déplacements des citoyens au moyen de la géolocalisation de leur téléphone mobile éventuel ainsi que l’autorisation de recourir à l’identification obligatoire au moyen d’un QR code sur téléphone mobile ou d’une vérification via l’empreinte digitale apposée dans la puce de l’e-ID pour contrôler le droit d’accéder à certains lieux ou transports ou pour contrôler le statut du citoyen (vacciné ou non par exemple).
L’Autorité de protection des données (APD) a néanmoins remis un avis extrêmement négatif concernant cet avant-projet de loi, estimant qu’il « donne lieu à une violation des principes de légalité et de prévisibilité ».
Sans blague ? Quelle sera la portée contraignante de l’avis de cette « Autorité »? Là encore, c’est le règne du mystère des arcanes politiques belges et des rapports de pouvoirs des partis et des instances qui gouvernent ce pays depuis toujours et qui en définitive scellent le sort des uns et des autres de manière très peu démocratique quand on connaît un peu la complexité institutionnelle belge et son mode de scrutin dilué dans un principe de proportionnalité démultiplié à l’extrême.
Belges, encore un effort pour être belgicain. Il y a vraiment le feu au lac.
© Michel Rosenzweig
Pas de doute, nous sommes vraiment en marche vers l’étape finale prophétisée dans la Bible par Yohanan (Jean) en Apocalypse 13 : «Et elle [la bête qui monte de la terre] fit que tous les êtres humains, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête [qui monte de la mer, faux messie, l’Antichrist] ou le nombre de son nom.» (v. 16-17)
Avec les conséquences suivantes prophétisées dans Apocalypse 14 : «…Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’agneau (Yeshoua grécisé Jésus). Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Yeshoua.». (v. 9-12).
Or quand on sait que toutes les prophéties bibliques s’accomplissent…