Le 1er janvier 2021 je publiais cet article intitulé « Apartheid sanitaire sous l'(in)signe du Covide.«
Deux mois plus tard, nous y sommes bien. J’entends encore des voix qui me disaient à l’époque (deux mois) que j’exagérais comme je lis encore des internautes ici qui continuent à prétendre que le terme « apartheid » est abusif. Je le partage donc à nouveau mais comme une espèce de prophétie rétroactive navrante en reprécisant que le mot « apartheid* » est parfaitement approprié pour décrire les conséquences de cette nouvel norme socio sanitaire qui sera bientôt un nouvel Ordre auquel il conviendra de se soumettre ou pas.
*Le mot « apartheid est tiré de l’afrikaans en partie dérivé du français et du néerlandais, le mot « à part » a été transposé en néerlandais pour devenir « apart » auquel fut ajouté le suffixe « heid » « le fait de » ou « la situation », par conséquent il n’y a aucun emploi abusif du mot ici puisqu’il s’agit bien de mettre « à part » les personnes qui n’auront pas leur passeport vaccinal exactement comme la ségrégation entre les noirs et les blancs à l’époque de ce régime en Afrique du sud.
Apartheid sanitaire sous l'(in)signe du Covide
Alors que l’année 2020 fut celle du Co-vide./.19(84), celle qui débute aujourd’hui se profile pour devenir l’année de l’instauration de la ségrégation sanitaire qui discriminera et marquera les personnes fréquentables disposant d’un passeport santé certifié exempt du corona V et les autres désignées par défaut comme des citoyens de seconde zone exclus de la nouvelle normalité sociale et professionnelle.
Que ce soit par l’intermédiaire d’un test négatif dans un premier temps ou par un vaccin estampillé valide par les autorités dans un deuxième temps, il est désormais clair que nos vies seront régies par un document dont la forme numérique ne fait plus mystère.
L’identité numérique est ainsi en cours de téléchargement à la cadence d’un pas de charge qui n’étonne que les adhérents naïfs au dogme du narratif officiel dont la plupart verront d’ailleurs ce marquage d’un œil favorable comme le déclarent déjà quelques journalistes propagandistes connus qui à une autre époque auraient déjà eu du souci à se faire en se préparant à des nuits blanches et à des nervous breakdown, autre époque, autres mœurs.
Ainsi, le régime sanitaire tyrannique et autoritaire mis en place il y a quelques mois à peine, sans aucune opposition et avec l’assentiment d’une majorité écrasante et hypnotisée par la propagande du quotidien, la LQR (Lingua Quintae Reipublicae*) va dès les prochains jours étendre son domaine de contraintes et de mesures liberticides délétères et d’exclusions par la mise en place d’un véritable apartheid sanitaire, clivant la société déjà fragmentée en deux classes distinctes par l’application d’une marque.Ce marquage qui sera numérique est pour le moins problématique, du moins pour les non lobotomisés, car il sera ce que j’appelle l’in-signe, c’est-à-dire à la fois le signe, l’absence de signe et l’insigne.
Le signe porté et exhibé par ses détenteurs sera celui qui leur ouvrira l’accès à la nouvelle normalité et aura valeur d’insigne, et l’absence de signe signera l’exclusion pour les personnes qui refuseront d’arborer la marque.
L’insigne, du latin insignis « reconnaissable », est la marque distinctive d’un grade et d’une dignité, celle qui marquera du sceau de la respectabilité toutes les personnes décrétées « saines » et qui désignera par défaut les autres désignées malsaines, à éviter et à isoler. Un « insigne » qui deviendra rapidement la marque tendance, j’en suis persuadé. Cet apartheid sanitaire qui s’installe était prévisible, je l’avais annoncé déjà en été, c’était une évidence, car le terrain a été préparé depuis le printemps et de manière minutieuse. Or ce régime de ségrégation socio-sanitaire est inspiré directement du crédit social du régime chinois, ce dernier étant un système de crédit et de sanctions selon lequel tout devient limité, une fois que la confiance est perdue et elle le sera pour les récalcitrants à l’insigne.
L’identité numérique et le modèle idéologique qui la sous-tend sera implémentée rapidement au nom de la santé et du bien commun. Rien ne l’arrêtera pendant très longtemps. Une nouvelle ère de la Res Publicae commence, cette « chose commune » qui remonte à l’Antiquité et dont l’essence a été corrompue et détruite en un temps record inédit dans l’histoire sans une seule goutte de sang et sans aucune forme de résistance collective significative…
Bienvenue à l’ère de l’in-signe du Great Reset.
* LQR. La propagande du quotidien, Eric Hazan, 2006.
© Michel Rosenzweig
J’abonde dans votre sens M. Rosenzweig ; les récalcitrants seront mis à l’index et c’est très inquiétant. Ceci rappelle une bien détestable époque que je n’ai pas connue mais que j’ai beaucoup lue. Cordialement
Le Covid attaque certainement aussi les cerveaux.Michel Rosenzweig a dû être contaminé.et peut être moi aussi …