Notre ami Albert Chennouf-Meyer, l’ami du Grand Petit pays, comme il aime à dire, parlant de l’Etat hébreu, tweete :
« C’est vraiment cocasse ! Ce Grand petit pays, #Israël, nous surprendra toujours. Toujours dans le bon sens. Imaginez cette scène, factuelle, le fabricant du vaccin, Monsieur Pfizer, juif de surcroît, se voit interdire l’entrée du territoire israélien parce qu’il n’est pas vacciné contre le virus chinois. Je rêve de vivre dans un tel pays, sérieux jusqu’au bout, sans favoritisme ».
Attendu en Israël le 8 mars, Albert Bourla, PDG de Pfizer, a dû en effet annuler son voyage.
Spéculations.
Il n’est pas complètement vacciné, dit celui-là : comme certains membres de son équipe, il a , à 59 ans, reçu la première dose. Ceux de l’équipe qui ont reçu, eux, la deuxième dose, doivent respecter le protocole des « les sept jours » pour développer une réponse immunitaire.
La visite n’est que reportée.
Ainsi, on voit a minima qu’Albert Bourla, tout PDG qu’il est de la société fabriquant le médicament en partenariat avec l’allemand BioNTech, fait partie de ceux qui n’ont pas « sauté la ligne » pour obtenir le vaccin.
Mais Le 8 mars, c’était peut-être un peu trop … proche du 23, qui verra la tenue des élections, et Benjamin Netanyahu affronter Yair Lapid.
Netanyahu a-t-il trop souvent vanté son rapport personnel avec Bourla comme la raison pour laquelle Israël aurait obtenu 10 millions de doses du vaccin Pfizer?
En effet, « d’autres » aiment à dire qu’Albert Bourla aurait retardé ledit voyage pour éviter de paraître influencer les élections, les opposants au PM n’ayant pas manqué d’exiger son report, à l’image de Achrayut Leumit, qui a demandé au procureur général Avichai Mandelblit d’interdire cette venue au motif qu’elle relèverait d’une « propagande électorale illégale présumée ».
Pour info, à quelque date qu’il ait lieu, le voyage inclura des discussions sur la construction d’une usine par Pfizer en Israël.
Avec ou Sans Albert Bourla
Il reste que Netanyahu aime à répéter que trente dirigeants mondiaux l’ont appelé pour le féliciter, et que l’économie israélienne devrait reprendre son plein essor d’ici le 5 avril.
En Israël-même, le peuple israélien ne tarit pas d’éloge, même si, interrogés dans une rue de Tel Aviv, beaucoup ont déclaré que cela ne suffira pas pour les persuader de voter Bibi.
Rumeurs et ragots.
Nous sommes à la veille d’élections israéliennes (quatrième en deux ans!), le terrain est extrêmement sensible et la tension au zénith.
Devant la certitude d’être embarqué dans une propagande électorale (notamment par Bibi qui brandit la vaccination massive en Israel comme argument électoral), Bourla a préféré venir après les élections.
Concernant sa propre vaccination, il la refusait encore récemment vu qu’à 59 ans et en bonne santé il n’avait aucune priorité.
Il semble maintenant qu’il ait déjà reçu son premier vaccin (Pfizer…).
Vive Albert Bourla ! et à mon corps défendant, vive Netanyahu !
Avec ou Sans Bouria il est plus que nécessaire de ne voter que BIBI