Né à le 7 mars 1904 Halle en Allemagne, il sera abattu le 4 juin 1942 à Prague, République tchèque.
Fils du directeur du conservatoire de musique de Halle, Reinhard Heydrich est considéré par ses maîtres et ses camarades comme un sujet extraordinairement brillant.
La défaite de 1918 bouleverse Heydrich, élevé par ses parents et ses maîtres dans un esprit farouchement nationaliste.
En 1922, il quitte Halle pour se présenter à Kiel en qualité d’aspirant de marine. Il passe aisément les grades : enseigne de vaisseau de deuxième classe (1924), lieutenant de vaisseau (1928). En 1930, il devient membre de l’état-major de l’amiral-commandant à Kiel en qualité d’officier de transmissions au service de renseignements (Nachrichtenmitteloffizier).
Il est chassé de la marine en avril 1931 pour « cause d’indignité » : il a refusé d’épouser une jeune fille enceinte de ses œuvres.
Le 14 juillet 1931, Heydrich entre dans la SS,, le corps noir, comme simple SS, mais il va gravir très rapidement tous les échelons de la hiérarchie : le 31 mars 1933, à 29 ans, il sera Oberführer (titre sans équivalence en France, entre colonel et général). Le Reichsführer SS, Heinrich Himmler, l’a chargé de constituer un service de renseignements spécifiquement SS.
Heydrich va s’occuper de ce travail qu’il mènera à bien, au-delà de toutes espérances, avec une fougue et une intelligence peu commune.
Il fonde le SD (Sicherheitsdienst : Service de renseignements de sûreté). Les ambitions de Heydrich sont sans limite. Dès 1931, il est convaincu que tôt ou tard, Hitler prendra le pouvoir. C’est pourquoi il crée délibérément — presque à l’insu de Himmler — à l’intérieur même des SS une organisation bien à lui pour doubler et, si nécessaire, remplacer tout l’appareil du gouvernement ; il amorce ainsi la constitution d’un État dans l’État. Il laisse à d’autres les débats idéologiques, les recherches rituelles pour servir le mythe du sang et la formation d’unités militaires SS.
Adjoint direct de Heinrich Himmler dès 1933, il joue un rôle déterminant dans l’organisation de l’appareil répressif nazi et lors de l’élimination de la Sturmabteilung (SA) en tant que force politique, principalement lors de la Nuit des Longs Couteaux à l’été 1934.
Il a également un rôle majeur dans l’organisation de la Shoah par la planification et le contrôle entre 1939 et 1942 de l’activité des Einsatzgruppen, dont la mission principale dans l’Est de l’Europe est l’extermination des Juifs par fusillade, et lors de la Conférence de Wannsee qui organise la logistique des camps d’extermination, et qu’il préside le 20 janvier 1942.
Ayant imprudemment choisi d’être peu protégé malgré son rang, il tombe dans un guet-apens sommaire organisé par la résistance tchécoslovaque. Il n’est que légèrement atteint par l’explosion d’une bombe artisanale, se remet progressivement mais finit par mourir une semaine plus tard, son état s’étant subitement dégradé à cause d’une surinfection inattendue de ses blessures. Sa disparition prive le régime hitlérien d’un dirigeant particulièrement efficace. En effet, homme très déterminé, il était depuis 1931 un maillon essentiel de la terreur nazi.
La carrière de Heydrich à la SS et au RSHA est émaillée de rumeurs sur ses origines juives, qui ne reposent sur aucun fondement sérieux , mais qui sont évoquées à plusieurs reprises par ses rivaux au sein du régime nazi.
À l’origine de la rumeur, il y a le fait que la grand-mère paternelle de Heydrich, Ernestine Lindner, avait épousé en secondes noces, soit après le décès de son premier mari Carl Heydrich, un serrurier, Gustav Süss, dont le patronyme était autant porté par des Juifs que des non-Juifs. Tout en serait resté là si, dans le dictionnaire de la musique écrit par Hugo Riemann, l’auteur n’avait pas fait suivre le nom de son père Bruno Heydrich du patronyme Süss, pensant ainsi dévoiler sa supposée origine juive, encouragé en cela par un visage d’intellectuel romantique et artiste qui, selon Riemann, donnait au père de Heydrich l’air juif.
Le 22 juin 1932, une commission d’évaluation de l’origine raciale, dont les recherches sont effectuées à la demande de Heydrich, affirme qu’« au vu de la liste généalogique ci-jointe, il apparaît que Reinhard Heydrich, enseigne de vaisseau de 1re classe relevé de ses fonctions, est d’origine allemande et ne présente pas de sang de couleur ni de sang juif
Il se constitue des fichiers sur tous les pontes du régime, notamment sur ceux dont des rumeurs en rapport avec les Juifs existaient (en particulier la « généalogie incertaine » de Hitler, de Himmler et la vie privée de Goebbels ou Rosenberg.)
Bonjour. Oui je l’ai remarqué en le publiant. Et finalement? Est-ce si important concernant « l’exercice » qui est de noter un événement du jour?
OUI.
Citer ses sources est important, ne coûte rien et conforte la crédibilité.
Wikipedia publie une biographie beaucoup plus détaillée. L’auteur de l’article a choisi les passages les plus intéressants et ce n’est donc pas un copié-collé . De plus peut on faire une œuvre originale en rapportant brièvement un fait historique ?
Reprendre des paragraphes de Wikipedia n’est pas du tout plagiat : collecter des informations dans un dictionnaire n’est pas un plagiat ( et Wikipedia c’est avant tout un dictionnaire ) Enfin vous êtes libre de penser ce que vous souhaitez!
Ne soyez pas injuste, dsns ce magazine précis qui non seulement cite toujours ses sources, mais encore vous parle des auteurs, de leur actualité , etc
Wikipedia n’a pas été recopié: Yves Sokol fait comme tous: il travaille et rassemble de la documentation
Ne le lisez plus! Car il sera là tous les jours désormais 😰😰
Plus sérieusement, si nous faillissons, nous revenons et même appelons les critiques.
Lorsque la « faute » est de cette taille, nous vous trouvons étonnants: prendre son clavier pour aller d’un ton péremptoire déverser quelque joie mauvaise
Bon dimanche Il fait beau Souriez
Mme Cattan ,
Pourquoi répondez vous à Kalman Schnurh le débile de Roanne ?
Vous m’avez fait éclater de rire!!! Je me suis fait avoir!!!! Dans mon bel élan!!!!!
Sarah Cattan pour Tribune juive
Heydrich,saxon d origine,comptait 2048 aieux directs au moment du traite de Westphalie (1648) qui acheva l epouvantable guerre de Trente Ans (1618-1648).Ils ne peuvent pas tous avoir pratique la meme religion ni frequente la meme eglise….Ce qui est interessant en revanche,c est de savoir comment apres une nouvelle hecatombe europeenne,la guerre 1914-1918,un systeme a pu produire en series des monstres pareils.
Nota bene:l electeur August I von Sachsen (1526-1586) ayant opte pour la reforme protestante,confortee par son fils l electeur Christian I (1560-1591) les pasteurs devaient accepter conformement au principe « cujus regio ejus religio » le choix de patronymes puises dans l Ancien Testament-dont Rome avait reclame l interdiction absolue-ce qui vit fleurir les « Jacobus », »Isaac », »Abraham » etc…Au moment ou la langue allemande se fixait definitivement,cela permettait de cadrer pour des siecles l etat civil.
Intéressant, Dupuy.
Accessoirement : un clavier français (azerty) vous servirait mieux.
A votre question (cf. clavier anglais…) « comment apres une nouvelle hecatombe europeenne, la guerre 1914-1918,un systeme a pu produire en series des monstres pareils » la réponse est : JUSTEMENT.
Le traité de Versailles (1919) était un monument de stupidité humaine ; au lieu de préparer la paix il garantissait la guerre future.
Les réparations et pénalités léonines imposées à l’Allemagne suite à sa défaite en 1918, cumulées avec la crise économique mondiale des années 1930 (hyper-inflation etc ; je ne vous fais pas le dessin…) rendirent la situation en Allemagne invivable pour des millions.
Or, les « monstres » sont inhérents à la nature humaine MAIS inopérants en conditions « normales ».
C’est l’extrême difficulté qui les fait remonter à la surface.
Un parti nazi n’aurait pas pu accéder au pouvoir (moyennant une élection démocratique d’ailleurs…) dans une Allemagne qui mange à sa faim.
Le dernier coup de canon de 1918 était donc le premier de 1939 ; la première moitié du vingtième siècle en Europe était UNE SEULE guerre mondiale entrecoupée d’une trêve de vingt ans…
Cher monsieur,dans l histoire,des tas de pays ont ete vaincus,occupes,livres a la crise economique etc..et pour autant a t on deja vu des hordes fanatisees,soutenues par des prix Nobel,se lancer dans le massacre industrialise de millions d innocents qui ne demandaient rien du tout.Un de mes parents,chef d etat major de l armee en 1918,avait prepare pour le 18 novembre une offensive,soutenue par Pershing,pour rentrer au coeur de l Allemagne,et leur faire decouvrir par le fer et le feu ce qu etait la guerre…On connait la suite…Hitler a invente les « november leute ».
Si si…. Quand même….
L’Union Soviétique de Staline n’était pas mal sans le genre « hordes fanatisées ».
Et le Japon aussi. Bien avant « Pearl Harbor » rendu célèbre car les américains y étaient, ce pays se permettait bien pire et tout et n’importe quoi en Asie. Les Chinois s’en rappellent encore.
Et on pourrait évoquer des exploits américains…
Le point que je tente d’affirmer est qu’il n’existe pas de particularité spécifiquement allemande. Dans certaines conditions aucun de nous ne peut garantir son comportement.
Léonard Cohen ne dit rien d’autre : « When it all comes down to dust, I will help you if I must, I will kill you if I can ».
Nota bene: »november leute »:tous les allemands consideres comme des traitres,les renegats du mois de novemebre qui souhaitaient la paix au lieu de poursuivre pour la gloriole de Guillaume II cette guerre stupide qui avait deja coute la vie a deux millions d allemands.Cela visait la gauche,les Juifs,les socio democrates,les catholiques,les protestants,les moderes etc…en clair tout le monde sauf les mouvements d extreme droite,les futurs nazis et les valets du marechal Hindenbourg,le pere politique d Hitler.
Toutes les armees sont faites pour tuer.Mais il y a des Etats avec constitution et d autres sans.Je parle evidemment d « Etat de droit » au sens Kelsenien.