La ministre française de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a constaté publiquement des liens entre des mouvements politiques gauchistes et islamistes dans les universités françaises.
Ces liens sont protéiformes, à priori contre-nature et opératoires. Ils constituent, au nom des mouvements gauchistes et islamistes qui les actionnent, une doxa prétendument inexpugnable et l’exclusion de tout penseur universitaire ou autre qui ne s’y conformerait pas. Ils interdisent les budgets destinés aux études hétérodoxes. Ils bénéficient de la complicité et / ou de la peur de dirigeants universitaires. Ils réfugient leurs comportements par le principe de l’autonomie des universités.
Le caractère protéiforme des attaques contre les libertés de pensées conduit -c’est le but- à la déstabilisation des universitaires qui y sont opposés. Il enrôle par idéologie ou couardise les universitaires qui y cèdent. Ils prennent en otage les dirigeants universitaires qui cèdent à la peur et aux pressions conjointes islamistes et gauchistes au sein des universités.
Ces liens contre nature associent désormais la gauche-ultra autrefois antireligieuse aux islamistes qui avancent masqués. Cette contre nature provient d’un transfert idéologique et électoral. Les islamistes ont remplacé les marxistes et l’électorat prolétarien.
La virulence des comportements, des discours, des gestes des universitaires unis aux islamistes à l’encontre de leurs confrères qu’ils traitent comme des ennemis n’a d’égale que la violence et la vacuité de leurs réactions aux constats de la ministre.
Il serait vain de dissocier ce que dénonce la ministre des infiltrations objectives et subjectives dont bénéficient en France les mouvements totalitaires islamistes.
La situation universitaire décrite par la ministre est une réalité incontestable sinon par ceux qui en sont les responsables !
Il suffirait d’un audit, d’une expertise judiciaire ou d’un exploit d’huissier pour démentir les contradicteurs de la ministre. Les « indignations » des universitaires et de tous ceux qui contestent la relation de ce qu’ils vivent sont autant de provocations contre l’exercice des libertés publiques et universitaires.
L’étymologie même du mot université (univers) rend impardonnable la cécité et la complicité des détracteurs universitaires de la ministre et de l’université.
Pierre Saba
Bravo-Bravissimo, Pierre Saba. En une page standard, vous avez dit l’essentiel au sujet du scandale que constitue la véritable organisation politique islamo-gauchiste fonctionnant en toute liberté au sein des universités de France et de Navarre, prises en otage depuis belle lurette.
Plus exactement, depuis la tricherie de Lionel Jospin, quand il s’est emparé des commandes de l’Etat comme socialiste, sous la présidence de François Mitterand, alors qu’il militait dans le mouvement trotskiste.
Cet « entrisme » bien conduit fut suivi, peu après, par celui d’Edwy Plenel dans le quotidien Le Monde, où il s’octroya, par un tour de passe-passe non élucidé encore, le poste de rédacteur en chef.
Ecarté de ce journal suite à un conflit avec le directeur de l’époque Jean-Marie Colombani, il créa sur Internet son propre journal Mediapart, devenu, depuis, le média de référence en matière d’islamo-gauchisme.
L’ouvrage « Mes Lettres au Monde », publié à compte d’auteur en juin 2003 aux éditions de La Société des Ecrivains, a été inspiré, justement, par Edwy Plenel, lorsqu’il était rédacteur en chef du journal Le Monde.