Forcement ça s’offusque depuis la sortie de Vidal sur l’islamo-gauchisme à l’université! Tu m’étonnes!
Quand une classe éduquée est financée par du pognon qui sort de la poche des prolos, ça nécessite qu’on défende bec et ongle la position que l’islamo-gauchisme est un mythe. Moi ça me fait marrer, on dirait des lapins dans les feux d’une 4L. Ca s’agite et c’est tant mieux.
Oui messieurs, mesdames, il faut le savoir, pendant que dehors les murs des universités, le monde est à l’arrêt, que le moindre patron de troquet ou d’une cantine ouvrière n’a même plus la tune nécessaire à acheter sa dernière balle pour en finir, pendant que la culture est en train de se momifier, que les sièges des cinémas sont troués aux mites, que les commerces regardent les rideaux de fer rouiller, que le moindre artisan se sert la paillasse pour finir le mois, que des millions de pousse-mégots pointent comme des tolards chez Pôpôle , que la jeunesse s’ astique sur Zoom pour mater leurs profs en pyjamas, que les niards se causent derrière des masques depuis la maternelle, que la recherche virologique pleure sur sa déchéance…
Pendant que les futurs retraités tremblent d’être confinés avec en prime une ristourne sur leurs pensions, qu’on emballe des anciens travailleurs dans des sacs mortuaires, sans famille, avec un coup de désinfectant, que les ceusses de la première ligne sont toujours les mains dans la covid, de l’infirmière au videur de chiottes, que le Nono de Bercy s’agite sur son tableur XLS pour calculer comment il va récupérer du pognon de dingue qui n’existe pas, pendant que le patronat fait le tri entre le bon ouvrier et le mauvais ouvrier, que nous finançons de nouveaux fonctionnaires privés, intérimaires de la covid…
Pendant que la chasse aux profs est ouverte, que des édiles vont à la pêche au voix dans les lycées du Trappistan, pendant qu’on organise la prochaine tête coupée de celui qui parle, qu’on passe au surin un directeur de centre de réfugiés, pendant que Mélenchon beugle dans le poste …
Oui mesdames messieurs, pendant tout ce temps, une classe éduquée prépare le discours de demain, qui consistera a remplacer, effacer, pulveriser le prolo d’aujourdhui, celui d’hier, parce que dans le monde, il y a pire.
Une catégorie hors-compète qu’il convient d’aider à se faire une place au soleil de l’aide sociale, dernier eldorado au monde.
Cette catégorie c’est la victime. La victime dans toute sa splendeur, la victime éclatante.
Le monde entier a vocation à devenir victime.
Cette classe éduquée des universités Chercheurs à perpétuité, incapable de produire autre chose que des divisions, se pense révolutionnaire. Une révolution en technicolore, avec grilles colorimétriques.
Avant, le travail, c’était une compétition de compétence, avant le productivisme libéral.
Aujourd’hui il suffit de s’assoir sur sa dignité, remettre ses mains à dieu, avouer sa perte d’autonomie et prier pour que les nouveaux maîtres de la recherche sociologique parlent à sa place.
Le paternalisme de ces gens est édifiant, des pères noirs théorisant le nouvel évangile racialiste et de déconstruction du paradis France. Paradis tellement évident que le monde entier arrive par bateaux, avions, pour profiter des largesses essorée sur la sueur des prolos , sur le travail des indépendants et artisans, premiers employeurs de l’Eldorado.
Avant tout ça, il y avait la masse des besogneux, théorisée par les universités comme les prolétaires. Tout ça est mort, finie la lutte des classes. Aujourd’hui, ce qui paye, c’est un sous-groupe identitaire, supposé, a priori, subjectif, le racisé et sa valeur ajoutée tout autant subjective, le racisé musulman, nouveau damné de la terre, victime des victimes. Voilà l’islamo-gauchisme.
Mesdames et messieurs, c est votre pognon qui paye ces théories fumeuses, au point d’engraisser des bourgeoises chercheuses à coup de 20000 balles par mois, et de rééduquer les étudiants dans la haine de la main qui leur paye leurs putains d’études.
De la boue de l’adolescence, ces maquerelles sortent des armées idéologiques qui pendraient leurs propres parents fonctionnaires au nom du patriarcat, de la haine de la République, de la couleur, de l’islam, des kamikazes chargés de piétiner la laïcité, l’ égalité, l’universalisme jusque dans les repas de leurs propres familles.
Les critères? Le voile islamique, le genre, la couleur de peau, l’histoire révisée comme à une soirée à Montretout, le procès d’intention, l’interprétation abusive, l’accusation publique, la cancel culture américaine qui signe d’ailleurs l’effondrement de l’empire stazunien, la pollution idéologique et le double discours cher aux frérots qui soutiennent ces initiatives universitaires.
L’enjeu? Tuer la richesse de la main, du travailleur, du larbin smicard, de la classe moyenne besogneuse, qu’il faut matraquer pour qu’ ils rendent jusqu’à la guigne l’héritage blanc des luttes des classes et l’industrialisation de ce pays, de la reconstruction de ce pays. Tout doit disparaître jusqu’à la dernière médaille du travail. Il faut faire place aux nouvelles victimes qui vont finir de casser le marché du travail, en écrasant les salaires minimum, en poussant dehors ce qui reste de courageux chez les bas salaires, en les sortant hors du champs de l’honneur et de la dignité de travailler.
Laissez place à l’homme moderne venu de loin, il a besoin de vivre dans vos bleus de travail, dans vos échoppes, dans vos blouses blanches, il a besoin pour s’accomplir de ce que vous avez construit, financé, pérennisé .
Grâce à votre sueur, vos renoncements pour gagner 4 sous, à votre labeur et par la grâce du dieu des victimes.
Voilà à quoi sert votre pognon, messieurs mesdames, à financer des docteurs à la pelle, des docteurs racistes et racialistes, qui n’ont d’autres besoins que de vous voir disparaître au profit d’un empire en technicolore.
Quand à savoir si ces gens sont des gauchistes, n’oubliez pas que le nazisme est d’abord une idéologie de gauche, anti-communiste, anti-lutte des classes, et propulsée par l’idée de la race.
Décréter que ces gens soient de gauche ou gauchistes est un insulte aux luttes syndicales, aux luttes du front populaire.
C’est même insulter les millions de travailleurs immigrés qui ont permis que ce pays soit en mesure de payer ces docteurs en sociologie et les études de leurs petits-enfants.
Un crachat dans la tombe des chibanis, des portos, des polaks, des ritals, des boat-peoples, des vietnamiens, des maliens, sénégalais… qui se sont abandonnés pour ce pays.
Votre argent, votre sueur, votre dignité, piétinée par une classe éduquée, embourgeoisée grâce à votre sang et celui de vos parents.
Au nom de dieu et sur l’autel sacrificiel des luttes pour la dignité humaine.
© Rémi Richelet
Rémi Richelet est Président de l’association Esprit Laïque, association de défense de la loi 1905. Esprit Laïque soutient toutes actions visant à défendre la laïcité et la liberté de conscience.
Ah, le nazisme est une idéologie de gauche ? Depuis quand ? En plus, « anti-lutte des classes » ! Mais comment une idéologie de gauche pourrait-elle être anti-lutte des classes ? Marx, Jaurès, et quelques autres se retournent dans leurs tombes… Les seules idéologies « anti-luttes de classes » que je connaisse, ce sont les idéologies de droite et d’extrême-droite ; suffit de s’intéresser à la politique et à l’histoire, suffit de ne pas se laisser emporter par ses élans lyriques, suffit aussi d’être de bonne foi et pas aveuglé par son idéologie… Mais ça c’est beaucoup demander à une époque où tout est dans tout et réciproquement… Bref, en lisant l’article de M. Richelet, je n’ai pas appris grand chose, si ce n’est que lui non plus n’échappe pas à la grande confusion régnante… Dommage !
Je ne comprends pas comment Tj. accpte de publier le torchon d’un Richelet .
Je ne parle pas du fond ,confus, la réponse d’eric Fraj en témoigne ,mais du style pseudo celinien utilisé .
M.Richelet étale avec complaisance un narcissisme verbeux ,avec des facilités pseudo faubouriennes insupportables .
Encore une fois ,TJ devrait ,pour rester crédible ,s’efforcer à un français correct et eviter les invectives .
Très dangereux individu qui écume universités et plateaux TV : Pascal Blanchard. Je lis ce qu’écrivent les tarés indigénistes sur les réseaux : ils disent clairement qu’ils veulent prendre le pouvoir et appellent de leurs vœux un « grand remplacement ». Une guerre civile me paraît quasi inévitable : fuyons avant que cela n’arrive.