Il y a 78 ans, le 9 février 1943, quatre-vingt-six personnes étaient arrêtées au cours de la rafle organisée par Klaus Barbie, 12, rue Sainte-Catherine à Lyon, dans les locaux de la Fédération des Sociétés Juives de France (FSJF) et du CAR (Comité d’aide aux réfugiés) réunit au sein de l’UGIF.
La commémoration s’est déroulée ce dimanche 14 février, à 11 heures en présence des élus locaux, de la Présidente du CRIF ARA, du Président du Consistoire, des représentants des associations dont les FFDJF et des jeunes de Hashomer Hatzaïr. Après la lecture des noms par des lycéens, fidèlement présents à cette cérémonie qui ont chacun posé une rose blanche pour la mémoire des victimes, le dépôt de gerbes par les autorités, les discours ont rappelé l’histoire de ce lieu et ont interpellé l’auditoire sur la nécessité du travail de Mémoire en ces temps agités par les théories du complots, les idéologies extrémistes etc.
Nicole Bornstein, Présidente du CRIF ARA, a confié qu’il fallait « travailler ensemble pour que ces mémoires deviennent un exemple, une façon d’avancer et pas quelque chose qui clive la société et sépare les citoyens ».
Grégory Doucet, maire de Lyon, qui assisté pour la première fois à la commémoration en tant qu’élu, a rappelé que « la mémoire ne va pas de soi. Il lui faut des lieux, des temps, des dates, des stèles, des êtres, des archives, des témoins, des commémorations, des volontés. Plus que jamais aujourd’hui, nous retrouver pour le réaffirmer est un acte collectif d’une impérieuse nécessité ».
Cette cérémonie a été marquée par l’absence de deux acteurs et militants de la mémoire qui nous ont quitté quelques jours avant, Benjamin Orenstein ( z’’l) et Pierre Lévy ( z’’l).
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